Identification de la mésange nonnette à la tête noire et blanche

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Crédit photo : Luc Viatour

La mésange nonnette est une petite espèce d’oiseau monogame qui forme des couples fidèles pour la vie. Elle se distingue par une calotte noire et une bavette blanche, tout en restant discrète dans son apparence.

Profil de la mésange nonnette

Présente en Europe et en Asie, cette espèce d’oiseau, connue sous le nom scientifique Poecile palustris, appartient à la catégorie des passériformes, plus communément appelés passereaux, et à la famille des paridés. Elle se divise en sept sous-espèces, avec de légères variations de coloration du plumage. Ce passereau ne mesure qu’environ 11 cm de long et pèse généralement entre 10 et 11 grammes.

Un plumage sobre mais distinctif

Le trait le plus caractéristique de la mésange nonnette est sa calotte noire brillante qui couvre l’œil et s’étend jusqu’à la nuque. Elle arbore également une petite bavette blanche sous le menton et sur les joues. Son bec noir présente une tache claire à la commissure. La couleur de ses parties supérieures est gris-brun, tandis que son ventre est d’un gris plus clair. Les ailes et la queue présentent un ton noirâtre avec de fins liserés clairs. Ses pattes sont grises, et, contrairement à d’autres espèces, mâles et femelles ont une apparence similaire.

Un oiseau à tendance à rester en place

Implantée en Europe, à l’exception de la péninsule ibérique, de l’Irlande, de la Grèce et du nord de la Scandinavie, ainsi qu’en Asie Mineure (regroupant le sud de la Russie, le nord de la Mongolie, l’est de la Chine et la péninsule coréenne), la mésange nonnette occupe principalement le nord et l’est de la France. Elle est moins courante dans les régions chaudes et sèches autour de la Méditerranée. L’oiseau, qui préfère les habitats de plaines, peut parfois être observé jusqu’à 1 200 mètres d’altitude dans les Alpes. Sa nature de résident permanent persiste à travers l’Europe et l’Asie.

Préférence pour les zones rurales

Bien qu’elle apprécie les milieux humides, la mésange nonnette n’y dépend pas exclusivement, contrairement à ce que pourrait indiquer son nom latin palustris (signifiant « marais »). Elle préfère nicher dans les forêts de feuillus, notamment celles composées de chênes ou de hêtres, mais elle fréquente aussi les forêts mixtes et les zones boisées le long des cours d’eau. Cet oiseau, plutôt réservé, évite la proximité des zones urbaines et préfère s’établir dans des environnements calmes et semi-ouverts comme les bois clairsemés, les sous-bois, les vergers, les haies ou les plaines agricoles. Lors des saisons froides, il arrive qu’elle se rapproche des jardins pour se nourrir dans les mangeoires, à condition qu’une couverture forestière soit accessible à proximité.

Une vie de couple durable

Malgré une certaine sociabilité et une curiosité naturelle, la mésange nonnette a un comportement plus solitaire que d’autres mésanges. Elle aime côtoyer ses congénères tout en restant territoriale, en particulier en période de reproduction. La voix du mâle, son chant, débute dès mi-janvier et s’étend jusqu’à la fin juin, marquant la défense de son territoire. Une fois formé, un couple de mésanges nonnettes reste uni toute leur vie, évoluant en un duo fidèle et durable.

Son menu composé d’insectes et de graines

Cette petite passereau est principalement insectivore, se nourrissant d’une variété de coléoptères, pucerons, mouches, araignées, chenilles et leurs larves, en plus de mollusques et de vers de terre. Lors des saisons automnale et hivernale, elle complète son alimentation avec des graines de plantes grasses, herbacées ou graminées comme l’ortie, la centaurée ou le tournesol, ainsi que des bourgeons issus de différentes espèce d’arbres, de même que des fruits comme les faînes ou des baies.

La mésange nonnette prépare ses réserves pour l’hiver

Consciente des périodes de disette, cette mésange est capable de constituer des réserves alimentaires chez elle. Elle cache des graines ou des noisettes dans des fentes d’écorce, des fourches d’arbres, sous la mousse ou le lichen, ou encore dans la litière de feuilles ou sur le sol. Ces stocks, souvent dissimulés, peuvent parfois être perdus ou oubliés.

Un habitat cavernicole

Cette espèce niche souvent dans des cavités naturelles d’arbres morts ou pourris. Lorsqu’elle choisit un site, généralement vers la fin mars, la femelle aménage un nid avec de la mousse, du lichen, des herbes sèches, qu’elle tapisse ensuite avec de la laine, du crin ou des plumes. Entre fin avril et début juin, elle pond généralement entre 7 et 10 œufs blanc tachés de brun, qu’elle couve durant deux semaines. À la naissance, les oisillons sont nourris par leurs parents pendant une période allant de 17 à 19 jours. Une fois capables de voler, ils restent encore dépendants pour leur alimentation pendant une à deux semaines.

Aucun danger imminent pour l’espèce

Les principaux prédateurs de la mésange nonnette sont des carnivores comme les martres, zibelines, ainsi que certains rongeurs, rapaces et corvidés tels que le pic épeiche. N’étant pas en danger critique, la mésange bénéficie d’une protection légale en France depuis 1981, interdisant sa capture, sa chasse, la mutilation ou la destruction de ses nids et habitats. Sa longévité en milieu sauvage oscille généralement entre 7 et 10 ans.

Crédit photo : Luc Viatour

La mésange nonnette est une petite espèce d’oiseau monogame qui forme des couples fidèles pour la vie. Elle se distingue par une calotte noire et une bavette blanche, tout en restant discrète dans son apparence.

Profil de la mésange nonnette

Présente en Europe et en Asie, cette espèce d’oiseau, connue sous le nom scientifique Poecile palustris, appartient à la catégorie des passériformes, plus communément appelés passereaux, et à la famille des paridés. Elle se divise en sept sous-espèces, avec de légères variations de coloration du plumage. Ce passereau ne mesure qu’environ 11 cm de long et pèse généralement entre 10 et 11 grammes.

Un plumage sobre mais distinctif

Le trait le plus caractéristique de la mésange nonnette est sa calotte noire brillante qui couvre l’œil et s’étend jusqu’à la nuque. Elle arbore également une petite bavette blanche sous le menton et sur les joues. Son bec noir présente une tache claire à la commissure. La couleur de ses parties supérieures est gris-brun, tandis que son ventre est d’un gris plus clair. Les ailes et la queue présentent un ton noirâtre avec de fins liserés clairs. Ses pattes sont grises, et, contrairement à d’autres espèces, mâles et femelles ont une apparence similaire.

Un oiseau à tendance à rester en place

Implantée en Europe, à l’exception de la péninsule ibérique, de l’Irlande, de la Grèce et du nord de la Scandinavie, ainsi qu’en Asie Mineure (regroupant le sud de la Russie, le nord de la Mongolie, l’est de la Chine et la péninsule coréenne), la mésange nonnette occupe principalement le nord et l’est de la France. Elle est moins courante dans les régions chaudes et sèches autour de la Méditerranée. L’oiseau, qui préfère les habitats de plaines, peut parfois être observé jusqu’à 1 200 mètres d’altitude dans les Alpes. Sa nature de résident permanent persiste à travers l’Europe et l’Asie.

Préférence pour les zones rurales

Bien qu’elle apprécie les milieux humides, la mésange nonnette n’y dépend pas exclusivement, contrairement à ce que pourrait indiquer son nom latin palustris (signifiant « marais »). Elle préfère nicher dans les forêts de feuillus, notamment celles composées de chênes ou de hêtres, mais elle fréquente aussi les forêts mixtes et les zones boisées le long des cours d’eau. Cet oiseau, plutôt réservé, évite la proximité des zones urbaines et préfère s’établir dans des environnements calmes et semi-ouverts comme les bois clairsemés, les sous-bois, les vergers, les haies ou les plaines agricoles. Lors des saisons froides, il arrive qu’elle se rapproche des jardins pour se nourrir dans les mangeoires, à condition qu’une couverture forestière soit accessible à proximité.

Une vie de couple durable

Malgré une certaine sociabilité et une curiosité naturelle, la mésange nonnette a un comportement plus solitaire que d’autres mésanges. Elle aime côtoyer ses congénères tout en restant territoriale, en particulier en période de reproduction. La voix du mâle, son chant, débute dès mi-janvier et s’étend jusqu’à la fin juin, marquant la défense de son territoire. Une fois formé, un couple de mésanges nonnettes reste uni toute leur vie, évoluant en un duo fidèle et durable.

Son menu composé d’insectes et de graines

Cette petite passereau est principalement insectivore, se nourrissant d’une variété de coléoptères, pucerons, mouches, araignées, chenilles et leurs larves, en plus de mollusques et de vers de terre. Lors des saisons automnale et hivernale, elle complète son alimentation avec des graines de plantes grasses, herbacées ou graminées comme l’ortie, la centaurée ou le tournesol, ainsi que des bourgeons issus de différentes espèce d’arbres, de même que des fruits comme les faînes ou des baies.

La mésange nonnette prépare ses réserves pour l’hiver

Consciente des périodes de disette, cette mésange est capable de constituer des réserves alimentaires chez elle. Elle cache des graines ou des noisettes dans des fentes d’écorce, des fourches d’arbres, sous la mousse ou le lichen, ou encore dans la litière de feuilles ou sur le sol. Ces stocks, souvent dissimulés, peuvent parfois être perdus ou oubliés.

Un habitat cavernicole

Cette espèce niche souvent dans des cavités naturelles d’arbres morts ou pourris. Lorsqu’elle choisit un site, généralement vers la fin mars, la femelle aménage un nid avec de la mousse, du lichen, des herbes sèches, qu’elle tapisse ensuite avec de la laine, du crin ou des plumes. Entre fin avril et début juin, elle pond généralement entre 7 et 10 œufs blanc tachés de brun, qu’elle couve durant deux semaines. À la naissance, les oisillons sont nourris par leurs parents pendant une période allant de 17 à 19 jours. Une fois capables de voler, ils restent encore dépendants pour leur alimentation pendant une à deux semaines.

Aucun danger imminent pour l’espèce

Les principaux prédateurs de la mésange nonnette sont des carnivores comme les martres, zibelines, ainsi que certains rongeurs, rapaces et corvidés tels que le pic épeiche. N’étant pas en danger critique, la mésange bénéficie d’une protection légale en France depuis 1981, interdisant sa capture, sa chasse, la mutilation ou la destruction de ses nids et habitats. Sa longévité en milieu sauvage oscille généralement entre 7 et 10 ans.