Originaire des hautes régions de la cordillère des Andes en Amérique du Sud, le chinchilla évolue principalement dans un environnement où la sécheresse prédomine. Ce petit mammifère est parfaitement adapté à un climat où les précipitations sont rares, et où les températures nocturnes peuvent atteindre des niveaux très bas. Grâce à son pelage exceptionnellement dense, il supporte facilement le froid, à condition de ne pas être exposé aux courants d’air ou à une humidité excessive. La chaleur combinée à une humidité trop élevée constitue également une menace pour sa santé. Dans cet article, nous explorons pourquoi cet animal, qui semble très résistant, peut être victime de refroidissement, comment le protéger de ces risques et quelles conditions de température lui assurer pour qu’il reste en bonne santé.
Le chinchilla peut-il supporter le froid ?
Le chinchilla, domestiqué et principalement nocturne, appartient à la famille des chinchillidés. Bien que ses origines remontent aux zones très arides et elevées des Andes, où il évoluait sur des plateaux pouvant atteindre 6000 mètres d’altitude, il a été sélectionné pour la captivité. Dans son habitat naturel, il doit faire face à de fortes variations de température entre le jour et la nuit, avec un climat très sec. Il se réfugie durant les heures les plus chaudes dans des endroits ombragés, comme entre les rochers ou sous de nombreux buissons. Lorsqu’il fait froid, il sort la nuit pour se nourrir et, en société, il se rassemble dans des terriers collectifs pouvant accueillir jusqu’à une centaine d’individus afin de partager la chaleur.
Quelle est la température idéale pour le chinchilla ?
Les caractéristiques de ses régions d’origine rendent le chinchilla très résistant à la sécheresse et au froid, sous réserve qu’il dispose d’un habitat de fortune pour se protéger des conditions extrêmes. Cette capacité est également valable en captivité : en aménageant convenablement son espace, on peut lui permettre de supporter convenablement les températures basses. Pour cela, il doit disposer de zones accueillantes pour se cacher, telles qu’une petite cabane ou un nid douillet, confectionné dans des textiles doux, ainsi qu’une litière non poussiéreuse. La température idéale pour le bien-être de cet animal se situe entre 15 et 20°C, où il se sent le plus à l’aise dans un environnement sec et frais.
Comment prévenir le refroidissement chez le chinchilla ?
Étant donné ses origines où il évolue dans des zones aux conditions extrêmes, le chinchilla n’est pas particulièrement fragile. Avec une hygiène de vie adéquate et une alimentation équilibrée, il demeure robuste. L’erreur à éviter est de mouiller sa fourrure pour le lavage, car il ne tolère pas l’humidité. En effet, son pelage dense, composé de plus de 20 000 poils par cm² et dépourvu de graisse imperméabilisante, ne sèche que lentement après avoir été mouillé. Lorsqu’il est trempé, son pelage s’imbibe rapidement, ce qui peut entraîner stress, refroidissement, voire infections respiratoires. L’eau représente donc le principal danger pour sa santé, et toute exposition prolongée à l’humidité peut avoir des conséquences graves.
Comment prendre soin de la fourrure du chinchilla ?
La clé pour que le chinchilla conserve une fourrure de qualité consiste à maintenir un nettoyage régulier, sans recourir à l’eau. L’utilisation d’un bain de sable très fin, exempt de silice, permet d’absorber l’excès de sébum. En se roulant dans cette poudre chaque jour, il élimine les impuretés, évitant les problèmes de peau ou de parasites, en plus de réduire son agressivité ou son stress. Le bain de sable est généralement laissé dans la cage pendant quelques heures, mais peut rester en permanence si on veille à le changer fréquemment pour respecter la propreté. Par ailleurs, un brossage quotidien de la fourrure est conseillé pour éliminer les poils morts, en particulier lors des périodes de mue.
Où installer la cage du chinchilla ?
Concernant l’emplacement de la cage, il est essentiel de la situer dans un espace bien ventilé, mais à l’abri des courants d’air. La pièce doit être lumineuse, idéalement avec une exposition quotidienne de 12 heures à la lumière naturelle, pour respecter le cycle circadien du animal. Il faut éviter les endroits exposés à des températures élevées ou à une humidité excessive, comme les greniers, caves ou pièces extérieures. La température ambiante ne doit pas dépasser 28°C, car le chinchilla ne possède pas de glandes sudoripares pour réguler sa température corporelle par transpiration. La présence d’un environnement chaud ou d’un soleil direct peut rapidement mettre sa vie en danger, puisque sa capacité à refroidir son corps est limitée.