Dix idées reçues concernant les octodons

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L’octodon, également connu sous le nom de « dègue du Chili », est un petit rongeur originaire des zones escarpées du centre ouest du Chili, où il évolue principalement sur les pentes inférieures des Andes. Désormais largement domestiqué, cet animal gagne en popularité comme compagnon. Cependant, avant d’offrir un nouveau habitat à un octodon, il est essentiel de se familiariser avec ses comportements et ses besoins spécifiques, propres à cette espèce sud-américaine. Leur bien-être dépend d’un respect rigoureux de leurs exigences, sous peine de compromettre leur santé. Pour mieux comprendre certaines idées reçues, explorons ensemble 7 mythes courants sur l’octodon.

1 – L’octodon est rarement sujet à des problèmes de santé

Connue aussi sous le nom de « dègue du Chili », cette petite créature se rapproche morphologiquement et comportementalement de la gerbille et du chinchilla. Sa taille varie généralement entre 12 et 20 cm, avec un poids oscillant entre 170 et 300 grammes. Même si cette espèce présente une robustesse relative, elle peut néanmoins être vulnérable à plusieurs affections, notamment :

  • Des irritations cutanées ou des maladies de la peau, souvent liées à une litière inappropriée qui peut provoquer des blessures aux coussinets ;
  • Des déformations dentaires, pouvant entraîner une difficulté à manger, voire une perte de poids ;
  • Le diabète, souvent dû à une alimentation trop riche en sucres, notamment via certains fruits ;
  • Des infections respiratoires, comme la coryza ou la pneumonie, qui peuvent avoir un pronostic réservé ;
  • Des troubles digestifs, dus à un régime déséquilibré, à des infections ou à des parasites, pouvant entraîner une déshydratation sévère ;
  • Des maladies neurodégénératives ou, dans de rares cas, des cancers.

2 – L’octodon peut s’adapter à toute cage

Si cet animal a une forte propension à bondir et à grimper, il préfère néanmoins évoluer dans un espace où il peut courir librement. Préférez une cage avec une surface au sol importante plutôt qu’une structure principalement haute. Pour deux octodons, envisagez un espace d’au moins 120 cm de longueur, 100 cm de largeur et 110 cm de hauteur, avec un ajout de 800 cm² par individu supplémentaire. Étant curieux et gourmands, ils ont tendance à mâcher tout ce qu’ils trouvent, y compris des matériaux métalliques, c’est pourquoi il faut choisir des matériaux très résistants. Les barreaux doivent être placés à l’horizontale, avec un espacement maximum de 1,5 cm, pour éviter qu’ils ne passent à travers.

3 – Laisser l’octodon sortir de sa cage est trop risqué

Bien que les sorties présentent certains dangers, elles restent indispensables pour permettre à cet animal vif et intelligent de s’épanouir. Lors de ses moments de liberté, il aime explorer et se dégourdir les pattes. Cependant, ces explorations doivent se faire sous surveillance constante, dans un environnement sécurisé et délimité. Lorsqu’il se déplace hors de sa cage, il faut veiller à éliminer tout risque de chute ainsi qu’à empêcher qu’il ne mette en danger sa santé en ingérant des objets toxiques comme des fils électriques, des tapis ou des plantes hostiles. La majorité des végétaux d’intérieur ou d’extérieur ne sont pas comestibles et peuvent causer des intoxications graves, allant jusqu’à mettre en danger sa vie.

4 – L’octodon dégage une odeur désagréable

Une odeur forte en provenance de l’enclos provient généralement d’un nettoyage insuffisant. En effet, étant originaire d’une région au climat sec, cette espèce boit peu, a des urines peu odorantes et des selles inodores. Toutefois, les urines libèrent de l’ammoniaque qui peut provoquer des irritations au niveau des yeux ou des muqueuses. Il est donc crucial de nettoyer quotidiennement la cage en retirant les déjections et les restes d’urine. Par ailleurs, ces rongeurs apprécient de se laver dans un bac à sable aux bords élevés, afin de se débarrasser du sébum, de parasites éventuels et de réduire leur stress.

5 – L’octodon préfère vivre seul

En réalité, cet animal est très socio-affectif, appréciant la compagnie de ses semblables. En milieu naturel comme en captivité, il vit généralement en groupe, où il noue des liens forts grâce à des rituels tels que la toilettage mutuel. Un octodon isolé peut devenir apathique, perdre sa curiosité et sa joie de vivre, voire faire preuve de dépression. Il est donc recommandé d’adopter au moins deux individus, préférablement dès leur jeunesse pour favoriser une bonne cohabitation. Afin d’éviter des naissances non désirées, il faut privilégier un logement avec des individus du même sexe ou castrer le mâle.

6 – L’octodon convient aux enfants

Ce petit mammifère, bien que domestiqué, conserve certains instincts sauvages qui réclament des soins attentifs. Il est généralement docile et peut être manipulé par des personnes expérimentées. Cependant, un mouvement brusque ou un cris soudain peut le stressé ou le faire réagir négativement, notamment par des griffures ou des morsures. Son contact doit être doux et il ne faut pas le déranger lorsqu’il dort, surtout si des enfants trop jeunes sont présents. Dans l’idéal, il conviendra aux enfants âgés d’au moins 10 à 12 ans, capables de jouer calmement et de respecter ses besoins.

7 – L’octodon peut se nourrir de nombreux végétaux

Dans son environnement naturel, cet herbivore polyvalent se nourrit de feuilles, d’écorces, de graines, ainsi que de diverses plantes herbacées. En captivité, sa nourriture doit principalement se composer de foin, de granulés spécifiques et d’aliments riches en fibres, notamment le foin de Crau, pour assurer une bonne digestion et l’usure naturelle de ses dents. Une insuffisance en fibres peut entraîner des troubles digestifs graves. La consommation de fruits et de légumes doit être modérée et limitée à ceux peu acides et peu sucrés, car une alimentation mal adaptée est une cause fréquente de mortalité chez cet animal. Avec une alimentation équilibrée, un octodon peut vivre entre 6 et 8 ans en bonne santé, sans problème majeur.

L’octodon, également connu sous le nom de « dègue du Chili », est un petit rongeur originaire des zones escarpées du centre ouest du Chili, où il évolue principalement sur les pentes inférieures des Andes. Désormais largement domestiqué, cet animal gagne en popularité comme compagnon. Cependant, avant d’offrir un nouveau habitat à un octodon, il est essentiel de se familiariser avec ses comportements et ses besoins spécifiques, propres à cette espèce sud-américaine. Leur bien-être dépend d’un respect rigoureux de leurs exigences, sous peine de compromettre leur santé. Pour mieux comprendre certaines idées reçues, explorons ensemble 7 mythes courants sur l’octodon.

1 – L’octodon est rarement sujet à des problèmes de santé

Connue aussi sous le nom de « dègue du Chili », cette petite créature se rapproche morphologiquement et comportementalement de la gerbille et du chinchilla. Sa taille varie généralement entre 12 et 20 cm, avec un poids oscillant entre 170 et 300 grammes. Même si cette espèce présente une robustesse relative, elle peut néanmoins être vulnérable à plusieurs affections, notamment :

  • Des irritations cutanées ou des maladies de la peau, souvent liées à une litière inappropriée qui peut provoquer des blessures aux coussinets ;
  • Des déformations dentaires, pouvant entraîner une difficulté à manger, voire une perte de poids ;
  • Le diabète, souvent dû à une alimentation trop riche en sucres, notamment via certains fruits ;
  • Des infections respiratoires, comme la coryza ou la pneumonie, qui peuvent avoir un pronostic réservé ;
  • Des troubles digestifs, dus à un régime déséquilibré, à des infections ou à des parasites, pouvant entraîner une déshydratation sévère ;
  • Des maladies neurodégénératives ou, dans de rares cas, des cancers.

2 – L’octodon peut s’adapter à toute cage

Si cet animal a une forte propension à bondir et à grimper, il préfère néanmoins évoluer dans un espace où il peut courir librement. Préférez une cage avec une surface au sol importante plutôt qu’une structure principalement haute. Pour deux octodons, envisagez un espace d’au moins 120 cm de longueur, 100 cm de largeur et 110 cm de hauteur, avec un ajout de 800 cm² par individu supplémentaire. Étant curieux et gourmands, ils ont tendance à mâcher tout ce qu’ils trouvent, y compris des matériaux métalliques, c’est pourquoi il faut choisir des matériaux très résistants. Les barreaux doivent être placés à l’horizontale, avec un espacement maximum de 1,5 cm, pour éviter qu’ils ne passent à travers.

3 – Laisser l’octodon sortir de sa cage est trop risqué

Bien que les sorties présentent certains dangers, elles restent indispensables pour permettre à cet animal vif et intelligent de s’épanouir. Lors de ses moments de liberté, il aime explorer et se dégourdir les pattes. Cependant, ces explorations doivent se faire sous surveillance constante, dans un environnement sécurisé et délimité. Lorsqu’il se déplace hors de sa cage, il faut veiller à éliminer tout risque de chute ainsi qu’à empêcher qu’il ne mette en danger sa santé en ingérant des objets toxiques comme des fils électriques, des tapis ou des plantes hostiles. La majorité des végétaux d’intérieur ou d’extérieur ne sont pas comestibles et peuvent causer des intoxications graves, allant jusqu’à mettre en danger sa vie.

4 – L’octodon dégage une odeur désagréable

Une odeur forte en provenance de l’enclos provient généralement d’un nettoyage insuffisant. En effet, étant originaire d’une région au climat sec, cette espèce boit peu, a des urines peu odorantes et des selles inodores. Toutefois, les urines libèrent de l’ammoniaque qui peut provoquer des irritations au niveau des yeux ou des muqueuses. Il est donc crucial de nettoyer quotidiennement la cage en retirant les déjections et les restes d’urine. Par ailleurs, ces rongeurs apprécient de se laver dans un bac à sable aux bords élevés, afin de se débarrasser du sébum, de parasites éventuels et de réduire leur stress.

5 – L’octodon préfère vivre seul

En réalité, cet animal est très socio-affectif, appréciant la compagnie de ses semblables. En milieu naturel comme en captivité, il vit généralement en groupe, où il noue des liens forts grâce à des rituels tels que la toilettage mutuel. Un octodon isolé peut devenir apathique, perdre sa curiosité et sa joie de vivre, voire faire preuve de dépression. Il est donc recommandé d’adopter au moins deux individus, préférablement dès leur jeunesse pour favoriser une bonne cohabitation. Afin d’éviter des naissances non désirées, il faut privilégier un logement avec des individus du même sexe ou castrer le mâle.

6 – L’octodon convient aux enfants

Ce petit mammifère, bien que domestiqué, conserve certains instincts sauvages qui réclament des soins attentifs. Il est généralement docile et peut être manipulé par des personnes expérimentées. Cependant, un mouvement brusque ou un cris soudain peut le stressé ou le faire réagir négativement, notamment par des griffures ou des morsures. Son contact doit être doux et il ne faut pas le déranger lorsqu’il dort, surtout si des enfants trop jeunes sont présents. Dans l’idéal, il conviendra aux enfants âgés d’au moins 10 à 12 ans, capables de jouer calmement et de respecter ses besoins.

7 – L’octodon peut se nourrir de nombreux végétaux

Dans son environnement naturel, cet herbivore polyvalent se nourrit de feuilles, d’écorces, de graines, ainsi que de diverses plantes herbacées. En captivité, sa nourriture doit principalement se composer de foin, de granulés spécifiques et d’aliments riches en fibres, notamment le foin de Crau, pour assurer une bonne digestion et l’usure naturelle de ses dents. Une insuffisance en fibres peut entraîner des troubles digestifs graves. La consommation de fruits et de légumes doit être modérée et limitée à ceux peu acides et peu sucrés, car une alimentation mal adaptée est une cause fréquente de mortalité chez cet animal. Avec une alimentation équilibrée, un octodon peut vivre entre 6 et 8 ans en bonne santé, sans problème majeur.