État du marché des animaux de compagnie en France

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Le secteur des animaux de compagnie en France atteint une valeur estimée à plusieurs milliards d’euros, illustrant un marché en pleine croissance. En moyenne, les propriétaires dépensent environ 1 500 euros par an pour un chien, et une somme plus modérée pour un chat, souvent autour de 1 000 euros. Qu’il s’agisse de créatures à poils, à plumes, à écailles ou autres, cette industrie continue de prospérer, à tel point qu’elle n’a pas été freinée par la crise économique récente. En réalité, près de la moitié des foyers français comptent au moins un animal de compagnie. À l’échelle mondiale, la valeur du marché avoisine les 100 milliards d’euros, et selon le magazine Forbes, cette croissance devrait continuer avec une augmentation de 23 % d’ici 2026. Pourquoi cet engouement est-il si soutenu et quels sont ses moteurs ? Voilà les éléments d’explication.

Panorama général des animaux de compagnie

En France, on recense plus de 76 millions d’animaux domestiques, soit une population supérieure à celle humaine dans le pays. Ce secteur ne cesse de s’étoffer, avec des maîtres qui consacrent de plus en plus de ressources pour offrir à leurs animaux un quotidien confortable et stimulant, à la fois en termes de temps et de finances.

La préférence pour chiens et chats

Le classement des animaux les plus présents montre une nette domination des chats, qui occupent la première place sans surprise. Environ 45 % des ménages possèdent un félin, avec un total avoisinant les 14 millions en France. Les chiens, quant à eux, ne sont pas en reste : on en compte près de 8 millions, représentant environ une maison sur quatre.

Les NAC, ou Nouveaux Animaux de Compagnie

Les NAC regroupent toutes sortes d’animaux autres que les traditionnels chiens et chats. Parmi eux, on trouve diverses espèces de rongeurs comme lapins, hamsters ou gerbilles, ainsi que les oiseaux, poissons d’aquarium, reptiles (serpents, iguanes, caméléons, insectes) ou encore les animaux de basse-cour, tels que poules, canards ou paons. Notons d’ailleurs une augmentation de l’intérêt pour les poules, qui constituent environ 5 % des animaux domestiques en France, en raison de leur côté pratique et écologique.

Segments du marché et postes de dépense

En moyenne, les foyers consacrent autour de 800 euros par an à leur animal de compagnie. Quelles sont alors les principales dépenses qui composent ce budget ?

L’alimentation

Il s’agit du poste de dépense le plus important. Le marché de la nourriture pour animaux dépasse aujourd’hui les 3 milliards d’euros en France, avec un budget mensuel généralement compris entre 50 et 80 euros par propriétaire. La diversité des marques, des saveurs et des qualités, ainsi que les bénéfices pour la santé animale, expliquent l’expansion de ce secteur.

Hygiène et soins

Ce poste inclut les assurances spécifiques, les visites vétérinaires obligatoires, ainsi que les éventuels soins imprévus. Il représente en moyenne une dépense annuelle d’environ 500 euros par foyer. Cependant, la majorité des propriétaires en France, seulement 5 %, assurent leur animal, contrairement à d’autres pays comme la Grande-Bretagne où cette pratique est plus répandue.

Accessoires et équipements

Les jouets, les outils pour la promenade, ou encore les lits douillets, composent un marché d’environ 500 millions d’euros, témoignant de l’attachement porté aux objets qui améliorent la qualité de vie de nos compagnons.

Autres dépenses

Enfin, d’autres investissements comme le dressage, l’éducation ou la garde occasionnelle s’ajoutent à ces coûts principaux, témoignant d’un marché très diversifié et en constante évolution.

L’impact du confinement sur le marché animalier

Depuis le début de la pandémie en 2020, le secteur animalier a connu une dynamique particulière. Si cette crise a eu des impacts négatifs pour certains, elle a aussi permis à d’autres acteurs de se développer rapidement, notamment par une hausse des adoptions et des achats d’animaux durant cette période.

Nouvelles habitudes de vie

Le contexte a conduit de nombreux Français à changer radicalement leurs habitudes, que ce soit en quittant la ville pour la campagne, en changeant de carrière, ou en favorisant une meilleure qualité de vie. La pandémie a accentué la recherche d’activités simples et apaisantes, telles que la marche, la nature ou le partage familial. Résultat : l’adoption d’animaux a crû de 15 % en deux ans, conséquence de ces nouveaux modes de vie plus centrés sur le bien-être.

Le télétravail et ses conséquences

Le développement massif du télétravail a modifié la façon dont les Français vivent et tissent leurs liens avec leurs animaux. L’être chez soi plus souvent a facilité l’intégration d’animaux dans le quotidien, auparavant plus difficile à envisager dans certains contextes professionnels.

Une quête de qualité

Ce recentrage sur l’essentiel et le naturel se traduit par une tendance vers des produits de meilleure qualité. Les propriétaires privilégient des aliments sains, issus de sources responsables, ainsi que des soins, équipements et accessoires durables et bio, alignés avec leurs préoccupations écologiques et éthiques.

La face sombre : adoption et abandon

Malgré la croissance du marché, le phénomène d’abandon reste une problématique majeure. La France détient le triste record européen, avec environ 100 000 animaux abandonnés chaque année. Les refuges débordent, notamment avec des animaux trouvés errant dans la rue puis placés en compensation de leur abandon à la fourrière.

Par ailleurs, la croissance des achats impulsifs, souvent motivés par le coup de cœur ou la surconsommation facilitée par Internet, contribue à ce problème. Ces acquisitions rapides mènent fréquemment à de l’indifférence ou de la lassitude. La facilité d’accès aux animaux en ligne, semblable à celle pour d’autres produits, aggrave cette tendance.

Intervention légale

La législation française contre la maltraitance animale réprime sévèrement l’abandon, avec des sanctions pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Dès 2024, la vente d’animaux en animalerie sera interdite, et la vente en ligne sera strictement encadrée pour privilégier les refuges et les éleveurs responsables. Ces mesures visent à limiter la vente impulsive et à renforcer la protection animale.

Le secteur des animaux de compagnie en France atteint une valeur estimée à plusieurs milliards d’euros, illustrant un marché en pleine croissance. En moyenne, les propriétaires dépensent environ 1 500 euros par an pour un chien, et une somme plus modérée pour un chat, souvent autour de 1 000 euros. Qu’il s’agisse de créatures à poils, à plumes, à écailles ou autres, cette industrie continue de prospérer, à tel point qu’elle n’a pas été freinée par la crise économique récente. En réalité, près de la moitié des foyers français comptent au moins un animal de compagnie. À l’échelle mondiale, la valeur du marché avoisine les 100 milliards d’euros, et selon le magazine Forbes, cette croissance devrait continuer avec une augmentation de 23 % d’ici 2026. Pourquoi cet engouement est-il si soutenu et quels sont ses moteurs ? Voilà les éléments d’explication.

Panorama général des animaux de compagnie

En France, on recense plus de 76 millions d’animaux domestiques, soit une population supérieure à celle humaine dans le pays. Ce secteur ne cesse de s’étoffer, avec des maîtres qui consacrent de plus en plus de ressources pour offrir à leurs animaux un quotidien confortable et stimulant, à la fois en termes de temps et de finances.

La préférence pour chiens et chats

Le classement des animaux les plus présents montre une nette domination des chats, qui occupent la première place sans surprise. Environ 45 % des ménages possèdent un félin, avec un total avoisinant les 14 millions en France. Les chiens, quant à eux, ne sont pas en reste : on en compte près de 8 millions, représentant environ une maison sur quatre.

Les NAC, ou Nouveaux Animaux de Compagnie

Les NAC regroupent toutes sortes d’animaux autres que les traditionnels chiens et chats. Parmi eux, on trouve diverses espèces de rongeurs comme lapins, hamsters ou gerbilles, ainsi que les oiseaux, poissons d’aquarium, reptiles (serpents, iguanes, caméléons, insectes) ou encore les animaux de basse-cour, tels que poules, canards ou paons. Notons d’ailleurs une augmentation de l’intérêt pour les poules, qui constituent environ 5 % des animaux domestiques en France, en raison de leur côté pratique et écologique.

Segments du marché et postes de dépense

En moyenne, les foyers consacrent autour de 800 euros par an à leur animal de compagnie. Quelles sont alors les principales dépenses qui composent ce budget ?

L’alimentation

Il s’agit du poste de dépense le plus important. Le marché de la nourriture pour animaux dépasse aujourd’hui les 3 milliards d’euros en France, avec un budget mensuel généralement compris entre 50 et 80 euros par propriétaire. La diversité des marques, des saveurs et des qualités, ainsi que les bénéfices pour la santé animale, expliquent l’expansion de ce secteur.

Hygiène et soins

Ce poste inclut les assurances spécifiques, les visites vétérinaires obligatoires, ainsi que les éventuels soins imprévus. Il représente en moyenne une dépense annuelle d’environ 500 euros par foyer. Cependant, la majorité des propriétaires en France, seulement 5 %, assurent leur animal, contrairement à d’autres pays comme la Grande-Bretagne où cette pratique est plus répandue.

Accessoires et équipements

Les jouets, les outils pour la promenade, ou encore les lits douillets, composent un marché d’environ 500 millions d’euros, témoignant de l’attachement porté aux objets qui améliorent la qualité de vie de nos compagnons.

Autres dépenses

Enfin, d’autres investissements comme le dressage, l’éducation ou la garde occasionnelle s’ajoutent à ces coûts principaux, témoignant d’un marché très diversifié et en constante évolution.

L’impact du confinement sur le marché animalier

Depuis le début de la pandémie en 2020, le secteur animalier a connu une dynamique particulière. Si cette crise a eu des impacts négatifs pour certains, elle a aussi permis à d’autres acteurs de se développer rapidement, notamment par une hausse des adoptions et des achats d’animaux durant cette période.

Nouvelles habitudes de vie

Le contexte a conduit de nombreux Français à changer radicalement leurs habitudes, que ce soit en quittant la ville pour la campagne, en changeant de carrière, ou en favorisant une meilleure qualité de vie. La pandémie a accentué la recherche d’activités simples et apaisantes, telles que la marche, la nature ou le partage familial. Résultat : l’adoption d’animaux a crû de 15 % en deux ans, conséquence de ces nouveaux modes de vie plus centrés sur le bien-être.

Le télétravail et ses conséquences

Le développement massif du télétravail a modifié la façon dont les Français vivent et tissent leurs liens avec leurs animaux. L’être chez soi plus souvent a facilité l’intégration d’animaux dans le quotidien, auparavant plus difficile à envisager dans certains contextes professionnels.

Une quête de qualité

Ce recentrage sur l’essentiel et le naturel se traduit par une tendance vers des produits de meilleure qualité. Les propriétaires privilégient des aliments sains, issus de sources responsables, ainsi que des soins, équipements et accessoires durables et bio, alignés avec leurs préoccupations écologiques et éthiques.

La face sombre : adoption et abandon

Malgré la croissance du marché, le phénomène d’abandon reste une problématique majeure. La France détient le triste record européen, avec environ 100 000 animaux abandonnés chaque année. Les refuges débordent, notamment avec des animaux trouvés errant dans la rue puis placés en compensation de leur abandon à la fourrière.

Par ailleurs, la croissance des achats impulsifs, souvent motivés par le coup de cœur ou la surconsommation facilitée par Internet, contribue à ce problème. Ces acquisitions rapides mènent fréquemment à de l’indifférence ou de la lassitude. La facilité d’accès aux animaux en ligne, semblable à celle pour d’autres produits, aggrave cette tendance.

Intervention légale

La législation française contre la maltraitance animale réprime sévèrement l’abandon, avec des sanctions pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Dès 2024, la vente d’animaux en animalerie sera interdite, et la vente en ligne sera strictement encadrée pour privilégier les refuges et les éleveurs responsables. Ces mesures visent à limiter la vente impulsive et à renforcer la protection animale.