Comprendre le saumon sauvage : habitat, comportement et reproduction

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Le saumon désigne une grande variété de poissons qui présentent un métabolisme particulier, rendant leur étude captivante. Prenons l’exemple du saumon de l’Atlantique pour explorer son cycle de vie : il naît en eau douce, puis quitte sa rivière natale pour migrer vers la mer, avant de revenir dans son environnement d’origine pour se reproduire.

Les différentes familles de saumons

Le nom « saumon » est utilisé pour désigner plusieurs espèces de poissons appartenant à la famille des Salmonidae. Dans le monde, on recense plus de soixante types distincts. Certaines espèces, comme Salmo salar, font partie du genre Salmo – un groupe qui inclut aussi les truites. D’autres, du genre Oncorhynchus, comprennent notamment :

  • Le saumon argenté
  • Le saumon royal
  • Le saumon japonais
  • Le saumon du Pacifique
  • Le saumon rose

La silhouette de Salmo salar est caractérisée par une tête peu volumineuse et un corps fuselé, recouvert de petites écailles avec une teinte métallique. À l’âge adulte, il peut atteindre jusqu’à 35 kilogrammes et mesurer environ 150 centimètres.

Termes spécifiques liés au cycle de vie du saumon

Selon leur stade de développement, les poissons de cette espèce reçoivent des appellations particulières :

  • Les alevins, qui restent dans cette phase jusqu’à six semaines
  • Les tacons ou parr, pour les jeunes de moins de 15 cm, encore juvéniles
  • Le smolt, un stade où le corps devient plus fin, prêt à migrer ; il présente une coloration argentée et des yeux plus gros, grâce à une transformation appelée smoltification
  • Le madeleineau ou unibermarin, un saumon d’été d’environ 70 cm et 2 à 4 kg, ayant passé une année en mer
  • Le dibermarin, qui a vécu deux années en mer, atteignant 70 à 90 cm pour 4 à 4,5 kg
  • Le tribermarin, représentant un saumon de trois ans en mer, supérieur à 90 cm et pesant au minimum 8 kg
  • Le rédibermarin, qui revient en rivière pour se reproduire après avoir passé plusieurs années en mer, avec un poids très variable

La trajectoire migratoire du saumon

Considéré comme un poisson temoin, le saumon remonte les cours d’eau pour se reproduire, ce qui lui vaut le nom « anadrome ». Sa vie se divise entre deux milieux : l’eau douce pour la reproduction et l’eau salée pour la croissance. Cette migration est un phénomène remarquable, les poissons quittant la mer pour remonter les rivières exactes où ils sont nés (processus dit homing) sans se nourrir durant cette périlleuse traversée.

Chez le saumon de l’Atlantique, la maturité se manifeste généralement après trois années passées en rivière, puis il migre vers l’océan, où il séjourne entre un et trois ans. On le retrouve principalement dans les eaux froides près des régions comme la Norvège, les Îles Féroé ou le Groenland. Lorsqu’il reviens pour la reproduction, le saumon parcourt des distances importantes, ses efforts étant extrêmes et souvent fatals, mais il peut effectivement effectuer plusieurs cycles de spawn dans sa vie.

La montée vers les sites de fraie se déroule la plupart du temps durant l’été, durant laquelle il ne se nourrit pas et dépense une énergie considérable. Une fois arrivé à destination, il se concentre sur la reproduction avant de repartir vers la mer, souvent plusieurs années plus tard.

La situation critique du saumon sauvage

Actuellement, les populations de saumons sauvages connaissent un déclin alarmant, en raison de diverses menaces. La pollution de l’eau, le réchauffement climatique, les obstacles comme les barrages hydroélectriques, ainsi que la pêche intensive, ont fortement affecté leur survie. De plus, la dégradation de la qualité de l’eau par des activités industrielles, les prédateurs naturels des œufs ou des poissons adultes – tels que l’ours, le phoque, ou divers poissons comme la lamproie ou le requin – contribuent également à leur déclin.

Des initiatives ont été instaurées pour favoriser la recolonisation des cours d’eau par des œufs ou des jeunes saumons, mais les estimations montrent que la mortalité reste très élevée. La survivabilité de ces poissons demeure fragile, ce qui est préoccupant puisqu’il s’agit également d’une espèce très appréciée pour la consommation humaine. Une alternative pourrait consister à diversifier davantage notre alimentation pour réduire la pression sur cette ressource précieuse.

Le saumon désigne une grande variété de poissons qui présentent un métabolisme particulier, rendant leur étude captivante. Prenons l’exemple du saumon de l’Atlantique pour explorer son cycle de vie : il naît en eau douce, puis quitte sa rivière natale pour migrer vers la mer, avant de revenir dans son environnement d’origine pour se reproduire.

Les différentes familles de saumons

Le nom « saumon » est utilisé pour désigner plusieurs espèces de poissons appartenant à la famille des Salmonidae. Dans le monde, on recense plus de soixante types distincts. Certaines espèces, comme Salmo salar, font partie du genre Salmo – un groupe qui inclut aussi les truites. D’autres, du genre Oncorhynchus, comprennent notamment :

  • Le saumon argenté
  • Le saumon royal
  • Le saumon japonais
  • Le saumon du Pacifique
  • Le saumon rose

La silhouette de Salmo salar est caractérisée par une tête peu volumineuse et un corps fuselé, recouvert de petites écailles avec une teinte métallique. À l’âge adulte, il peut atteindre jusqu’à 35 kilogrammes et mesurer environ 150 centimètres.

Termes spécifiques liés au cycle de vie du saumon

Selon leur stade de développement, les poissons de cette espèce reçoivent des appellations particulières :

  • Les alevins, qui restent dans cette phase jusqu’à six semaines
  • Les tacons ou parr, pour les jeunes de moins de 15 cm, encore juvéniles
  • Le smolt, un stade où le corps devient plus fin, prêt à migrer ; il présente une coloration argentée et des yeux plus gros, grâce à une transformation appelée smoltification
  • Le madeleineau ou unibermarin, un saumon d’été d’environ 70 cm et 2 à 4 kg, ayant passé une année en mer
  • Le dibermarin, qui a vécu deux années en mer, atteignant 70 à 90 cm pour 4 à 4,5 kg
  • Le tribermarin, représentant un saumon de trois ans en mer, supérieur à 90 cm et pesant au minimum 8 kg
  • Le rédibermarin, qui revient en rivière pour se reproduire après avoir passé plusieurs années en mer, avec un poids très variable

La trajectoire migratoire du saumon

Considéré comme un poisson temoin, le saumon remonte les cours d’eau pour se reproduire, ce qui lui vaut le nom « anadrome ». Sa vie se divise entre deux milieux : l’eau douce pour la reproduction et l’eau salée pour la croissance. Cette migration est un phénomène remarquable, les poissons quittant la mer pour remonter les rivières exactes où ils sont nés (processus dit homing) sans se nourrir durant cette périlleuse traversée.

Chez le saumon de l’Atlantique, la maturité se manifeste généralement après trois années passées en rivière, puis il migre vers l’océan, où il séjourne entre un et trois ans. On le retrouve principalement dans les eaux froides près des régions comme la Norvège, les Îles Féroé ou le Groenland. Lorsqu’il reviens pour la reproduction, le saumon parcourt des distances importantes, ses efforts étant extrêmes et souvent fatals, mais il peut effectivement effectuer plusieurs cycles de spawn dans sa vie.

La montée vers les sites de fraie se déroule la plupart du temps durant l’été, durant laquelle il ne se nourrit pas et dépense une énergie considérable. Une fois arrivé à destination, il se concentre sur la reproduction avant de repartir vers la mer, souvent plusieurs années plus tard.

La situation critique du saumon sauvage

Actuellement, les populations de saumons sauvages connaissent un déclin alarmant, en raison de diverses menaces. La pollution de l’eau, le réchauffement climatique, les obstacles comme les barrages hydroélectriques, ainsi que la pêche intensive, ont fortement affecté leur survie. De plus, la dégradation de la qualité de l’eau par des activités industrielles, les prédateurs naturels des œufs ou des poissons adultes – tels que l’ours, le phoque, ou divers poissons comme la lamproie ou le requin – contribuent également à leur déclin.

Des initiatives ont été instaurées pour favoriser la recolonisation des cours d’eau par des œufs ou des jeunes saumons, mais les estimations montrent que la mortalité reste très élevée. La survivabilité de ces poissons demeure fragile, ce qui est préoccupant puisqu’il s’agit également d’une espèce très appréciée pour la consommation humaine. Une alternative pourrait consister à diversifier davantage notre alimentation pour réduire la pression sur cette ressource précieuse.