Tarin des Aulnes : un oiseau jaune au tempérament convivial

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Originaire des régions nordiques d’Europe, le tarin des aulnes, un petit passereau, est un visiteur hivernal fréquemment retrouvé en France. Facile à identifier, il affiche un plumage nuptial vif essentiellement jaune, souvent marqué par des rayures noires. Il est reconnu pour sa nature conviviale et son comportement pacifique, ce qui en fait un oiseau à la fois sociable et attachant.

Le tarin des aulnes, un petit passereau de nature diversifiée

Appartenant à la famille des fringillidés, le tarin des aulnes, ou Spinus spinus, partage cette famille avec plusieurs espèces proches, comme le pinson, le verdier ou le chardonneret. Ce groupe se distingue par plusieurs traits communs, notamment un bec robuste et conique adapté à la consommation de graines, une taille variant généralement entre 9 et 25 cm, et un plumage coloré, variant selon les individus. En tant qu’espèce monotypique, il ne possède pas de sous-espèces, et sa taille oscille généralement entre 11 et 13 cm pour un poids compris entre 10 et 14 grammes.

Un plumage contrasté, entre vert olive et jaune vif

Le mâle arbore un plumage dominé par des tons olive sur le dessus, avec des zones jaune vif sur les côtés de la tête, le haut du ventre, les ailes et l’extrémité de la queue. Les parties inférieures rayées de noirâtre sont également jaunes. La calotte et la bavette sont d’un noir profond, tandis que le ventre blanc présente des stries verticales foncées. Ses pattes affichent une teinte qui va du rosé au brun. La femelle, quant à elle, présente une coloration plus pâle en jaune, sans zones noires pour un effet plus discret.

Un oiseau migrateur venu des régions froides

La zone de reproduction du tarin des aulnes s’étale principalement dans deux régions : une dans le nord de l’Europe, englobant l’ouest de la Russie jusqu’à la Mongolie, et une autre, plus méridionale, dans les montagnes du sud de l’Europe. En hiver, les populations provenant du nord, comme celles de Scandinavie ou de Russie, migrent vers des régions plus douces en Europe occidentale et méridionale, en Asie mineure, voire dans le Maghreb, à la recherche de climats plus cléments.

Adaptation aux milieux en plaine et en montagne

Dans ses zones de nidification, le tarin des aulnes fréquente principalement les plaines dans le nord, tandis qu’il s’adapte aux altitudes dans le sud de son aire. En France, il est souvent observé dans les forêts, les parcs urbains, les jardins, et montre une préférence pour les habitats riches en conifères (pins, épicéas), ainsi qu’en bouleaux et en aulnes. Lors des saisons froides, il se rapproche volontairement des zones habitées pour trouver de la nourriture, gobant volontiers des graines de tournesol dans les mangeoires.

Un granivore à l’alimentation variée

Le tarin des aulnes se nourrit principalement de graines, ce qui lui a valu son nom dû à ses habitudes hivernales. Durant l’hiver, il se rend en priorité dans les peuplements d’aulnes, où ses graines abondantes constituent une source essentielle d’énergie. Pendant les saisons chaudes, il diversifie son alimentation, consommant des graines provenant de conifères, de bouleaux ainsi que d’autres plantes comme les chardons ou les pissenlits. Il ne dédaigne pas non plus les bourgeons ou les baies. Lors de la période de reproduction, il introduit dans son régime des protéines animales, ingérant des insectes adultes ou en larve (araignées, vers, etc.), pour soutenir ses besoins énergétiques et assurer la croissance de ses jeunes en alimentant leurs becs de minuscules proies comme pucerons, chenilles ou fourmis.

Un oiseau social, en groupe

La forte tendance à vivre en groupes, ou gregariousness, caractérise le tarin des aulnes, qui forme des rassemblements où les oiseaux restent proches lors de leurs déplacements ou au repos. Il apprécie la compagnie de nombreux autres fringillidés comme le sizerin flammé ou le chardonneret élégant lors des sessions de nourrissage. Leur présence collective leur confère un sentiment de sécurité face aux prédateurs, notamment l’épervier d’Europe, avec lequel ils partagent souvent leur habitat.

Un caractère paisible et coopératif

Chez cette espèce, il est courant que le mâle offre de la nourriture à la femelle pour renforcer leur lien. De façon surprenante, certains individus se présentent même des aliments entre eux, y compris entre sexes opposés. Ce comportement, expliqué par des scientifiques, reflète la forte sociabilité du tarin : avant de former des couples stables, des disputes pour la possession de femelles ou de territoires peuvent survenir, que le mâle tente d’apaiser en offrant des petites nourritures à ses rivaux.

Un nid caché dans la verdure

La nidification monogame s’effectue généralement à l’abri dans des conifères ou en petits groupes lâches au sein de forêts. Discret en dehors de la saison de reproduction, le tarin des aulnes devient particulièrement bruyant durant cette période, avec des cris perçants lors des vols. La femelle construit son nid entre fin mars et début avril, à environ vingt mètres de hauteur dans une branche d’un conifère, préférant les fourchettes. Le mâle intervient en apportant des matériaux comme des brindilles, des fibres, des mousses ou des lichens, que la femelle assemble avec soin, en tapissant la coupe de plumes ou de crins pour obtenir un espace sûr pour ses œufs.

Deux couvées par an

La reproduction peut se reproduire jusqu’à deux fois par an, entre avril et juillet. La femelle couve ses 3 à 5 œufs pendant environ 12 à 13 jours sans assistance, tandis que le mâle lui fournit la nourriture. Les œufs, de teinte gris bleuté tachetés de rouge, éclosent pour donner naissance à des jeunes nourris à la pâte régurgitée. Après environ un mois, ces derniers s’envolent et rejoignent des petits groupes avec les adultes, qui entament alors une nouvelle reproduction.

Une population stable et en croissance

Classé en danger faible par l’Union Tendances et animaux, le tarin des aulnes ne subit pas de menaces majeures. Son nombre connaît même une tendance à l’augmentation dans plusieurs zones de son territoire. En France, cette espèce protégée est inscrite dans la réglementation en vigueur, qui interdit la capture, la destruction ou la dégradation de ses lieux de nidification, ainsi que la destruction de ses œufs ou de ses habitats. Sa durée de vie moyenne est estimée à environ 11 ans.

Originaire des régions nordiques d’Europe, le tarin des aulnes, un petit passereau, est un visiteur hivernal fréquemment retrouvé en France. Facile à identifier, il affiche un plumage nuptial vif essentiellement jaune, souvent marqué par des rayures noires. Il est reconnu pour sa nature conviviale et son comportement pacifique, ce qui en fait un oiseau à la fois sociable et attachant.

Le tarin des aulnes, un petit passereau de nature diversifiée

Appartenant à la famille des fringillidés, le tarin des aulnes, ou Spinus spinus, partage cette famille avec plusieurs espèces proches, comme le pinson, le verdier ou le chardonneret. Ce groupe se distingue par plusieurs traits communs, notamment un bec robuste et conique adapté à la consommation de graines, une taille variant généralement entre 9 et 25 cm, et un plumage coloré, variant selon les individus. En tant qu’espèce monotypique, il ne possède pas de sous-espèces, et sa taille oscille généralement entre 11 et 13 cm pour un poids compris entre 10 et 14 grammes.

Un plumage contrasté, entre vert olive et jaune vif

Le mâle arbore un plumage dominé par des tons olive sur le dessus, avec des zones jaune vif sur les côtés de la tête, le haut du ventre, les ailes et l’extrémité de la queue. Les parties inférieures rayées de noirâtre sont également jaunes. La calotte et la bavette sont d’un noir profond, tandis que le ventre blanc présente des stries verticales foncées. Ses pattes affichent une teinte qui va du rosé au brun. La femelle, quant à elle, présente une coloration plus pâle en jaune, sans zones noires pour un effet plus discret.

Un oiseau migrateur venu des régions froides

La zone de reproduction du tarin des aulnes s’étale principalement dans deux régions : une dans le nord de l’Europe, englobant l’ouest de la Russie jusqu’à la Mongolie, et une autre, plus méridionale, dans les montagnes du sud de l’Europe. En hiver, les populations provenant du nord, comme celles de Scandinavie ou de Russie, migrent vers des régions plus douces en Europe occidentale et méridionale, en Asie mineure, voire dans le Maghreb, à la recherche de climats plus cléments.

Adaptation aux milieux en plaine et en montagne

Dans ses zones de nidification, le tarin des aulnes fréquente principalement les plaines dans le nord, tandis qu’il s’adapte aux altitudes dans le sud de son aire. En France, il est souvent observé dans les forêts, les parcs urbains, les jardins, et montre une préférence pour les habitats riches en conifères (pins, épicéas), ainsi qu’en bouleaux et en aulnes. Lors des saisons froides, il se rapproche volontairement des zones habitées pour trouver de la nourriture, gobant volontiers des graines de tournesol dans les mangeoires.

Un granivore à l’alimentation variée

Le tarin des aulnes se nourrit principalement de graines, ce qui lui a valu son nom dû à ses habitudes hivernales. Durant l’hiver, il se rend en priorité dans les peuplements d’aulnes, où ses graines abondantes constituent une source essentielle d’énergie. Pendant les saisons chaudes, il diversifie son alimentation, consommant des graines provenant de conifères, de bouleaux ainsi que d’autres plantes comme les chardons ou les pissenlits. Il ne dédaigne pas non plus les bourgeons ou les baies. Lors de la période de reproduction, il introduit dans son régime des protéines animales, ingérant des insectes adultes ou en larve (araignées, vers, etc.), pour soutenir ses besoins énergétiques et assurer la croissance de ses jeunes en alimentant leurs becs de minuscules proies comme pucerons, chenilles ou fourmis.

Un oiseau social, en groupe

La forte tendance à vivre en groupes, ou gregariousness, caractérise le tarin des aulnes, qui forme des rassemblements où les oiseaux restent proches lors de leurs déplacements ou au repos. Il apprécie la compagnie de nombreux autres fringillidés comme le sizerin flammé ou le chardonneret élégant lors des sessions de nourrissage. Leur présence collective leur confère un sentiment de sécurité face aux prédateurs, notamment l’épervier d’Europe, avec lequel ils partagent souvent leur habitat.

Un caractère paisible et coopératif

Chez cette espèce, il est courant que le mâle offre de la nourriture à la femelle pour renforcer leur lien. De façon surprenante, certains individus se présentent même des aliments entre eux, y compris entre sexes opposés. Ce comportement, expliqué par des scientifiques, reflète la forte sociabilité du tarin : avant de former des couples stables, des disputes pour la possession de femelles ou de territoires peuvent survenir, que le mâle tente d’apaiser en offrant des petites nourritures à ses rivaux.

Un nid caché dans la verdure

La nidification monogame s’effectue généralement à l’abri dans des conifères ou en petits groupes lâches au sein de forêts. Discret en dehors de la saison de reproduction, le tarin des aulnes devient particulièrement bruyant durant cette période, avec des cris perçants lors des vols. La femelle construit son nid entre fin mars et début avril, à environ vingt mètres de hauteur dans une branche d’un conifère, préférant les fourchettes. Le mâle intervient en apportant des matériaux comme des brindilles, des fibres, des mousses ou des lichens, que la femelle assemble avec soin, en tapissant la coupe de plumes ou de crins pour obtenir un espace sûr pour ses œufs.

Deux couvées par an

La reproduction peut se reproduire jusqu’à deux fois par an, entre avril et juillet. La femelle couve ses 3 à 5 œufs pendant environ 12 à 13 jours sans assistance, tandis que le mâle lui fournit la nourriture. Les œufs, de teinte gris bleuté tachetés de rouge, éclosent pour donner naissance à des jeunes nourris à la pâte régurgitée. Après environ un mois, ces derniers s’envolent et rejoignent des petits groupes avec les adultes, qui entament alors une nouvelle reproduction.

Une population stable et en croissance

Classé en danger faible par l’Union Tendances et animaux, le tarin des aulnes ne subit pas de menaces majeures. Son nombre connaît même une tendance à l’augmentation dans plusieurs zones de son territoire. En France, cette espèce protégée est inscrite dans la réglementation en vigueur, qui interdit la capture, la destruction ou la dégradation de ses lieux de nidification, ainsi que la destruction de ses œufs ou de ses habitats. Sa durée de vie moyenne est estimée à environ 11 ans.