Le faisan : un oiseau sauvage aux plumes chatoyantes

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De nombreuses espèces de faisans peuplent le monde, le plus courant étant le Faisan de Colchide. Cet oiseau, de taille comparable à celle d’une poule, est chassé principalement pour sa chair appréciée. Le mâle se démarque par son plumage riche en couleurs, souvent très éclatant, tandis que la faisane femelle, plus petite, présente un plumage plus discret, aux teintes brunes et plus ternes. Bien qu’il s’agisse d’un volatile sauvage, il est tout à fait envisageable de l’élever en captivité dans une volière adaptée.

Caractéristiques essentielles du faisan

Le terme « faisan » désigne en réalité plusieurs variétés d’oiseaux originaires d’Asie, appartenant à la sous-famille des Phasianinae et à la famille des Phasianidae. Cette famille comprend également des cailles, des tétras et des perdrix. Tous ces oiseaux sont liés par leur parenté avec la poule sauvage, et ils sont souvent chassés pour leur chair savoureuse. La variété la plus courante est le Phasianus colchicus, communément appelé faisan de chasse ou à collier, introduit en Europe dès le Moyen Âge.

Parmi d’autres espèces populaires, on trouve le Faisan doré (Chrysolophus pictus), le Faisan de Hume (Syrmaticus humiae) ou encore le Faisan d’Elliot (Syrmaticus ellioti).

Differences sexuées chez le faisan à collier

Le faisan mâle adulte peut atteindre 90 cm de longueur, y compris la queue, tandis que la femelle, ou faisane, ne dépasse généralement pas 50 cm. Leur apparence diffère nettement, aussi bien en termes de proportions que de couleurs de plumage. Très coloré, le mâle arbore principalement des tons de roux, agrémentés de touches de bleu-vert et de rouge, souvent ornés d’une collerette blanche autour du cou. La femelle affiche, elle, un plumage brun plus sobre, qui lui permet de se camoufler plus facilement dans son environnement.

Alimentation et régime alimentaire du faisan

Ce volatile est à la base omnivore, utilisant ses griffes et son bec robuste pour fouiller le sol à la recherche de sa nourriture. En général, il consomme des vers, mollusques et insectes pendant ses premiers 40 à 45 jours de vie. À partir de ce moment, il change de régime pour devenir strictement végétarien, se nourrissant alors de baies, de fleurs, de bourgeons, de graines fraîchement semées ou encore de raisins. En agriculture ou viticulture, certains trouvent que ces oiseaux ne sont pas toujours favorables, surtout lorsqu’ils entrent en compétition avec les cultures.

Le faisan de Colchide fréquente aussi bien les zones de plaine que les régions montagneuses, où il se dissimule dans la végétation dense, que ce soit en périphérie des forêts, dans les zones agricoles ou dans les prés et bosquets. Il a une tendance à traverser souvent les parcs et les grands jardins privés proches des agglomérations, notamment parce qu’il aime les zones riches en graines. Cependant, cette habitude peut devenir problématique pour les jardiniers qui viennent de semer leurs cultures. Inversement, les jeunes faisans jouent un rôle bénéfique dans l’entretien du jardin en éliminant limaces, escargots et insectes nuisibles.

Cycle de reproduction du faisan

Le mâle, plutôt solitaire, ne forme des couples qu’au moment de la saison des amours, et il adopte une attitude polygame en s’accouplant avec plusieurs femelles. La période de reproduction s’étend entre mars et avril. Après l’accouplement, le mâle se désintéresse rapidement des femelles, qui construisent chacune un nid à même le sol, généralement dans des parterres d’herbes hautes, à l’aide de brindilles ou de broussailles. Elles y déposent entre 8 et 12 œufs, rarement plus de 16. Une seule couvée est pondue par femelle chaque année, et l’incubation dure environ 3 semaines. Les œufs éclosent rapidement, et dès leur sortie, les faisandeaux, couverts d’un duvet brun clair, quittent le nid. Leur plumage coloré ne se développera qu’après la mue automnale.

Élevage en volière : conseils pratiques

Il est tout à fait envisageable d’élever des faisans dans un cadre contrôlé après avoir obtenu l’autorisation requise auprès des autorités préfectorales, étant donné qu’ils sont classés comme gibier. Une volière d’environ 30 m² suffit pour accueillir un mâle et plusieurs femelles, comme quatre poules faisanes. Pour garantir leur sécurité, il est conseillé d’entourer la structure de panneaux opaques à la base et d’utiliser un grillage souple ou un filet léger en partie supérieure, afin que les oiseaux ne se blessent pas en volant.

À l’intérieur de l’enclos, il est indispensable de prévoir :

  • Une mangeoire adaptée,
  • Un abreuvoir,
  • Un perchoir,
  • Une couveuse artificielle pour l’incubation, si vous souhaitez favoriser la reproduction, en veillant à fournir une alimentation riche en protéines pour les jeunes.

Il faut également protéger leur nourriture avec un panneau incliné, comme une tôle, pour éviter leur contamination ou leur dégradation. La faisane n’a pas besoin de pondoir fixe puisqu’elle pond n’importe où dans la volière. Pour leur alimentation, privilégiez des granulés de qualité disponibles en coopérative agricole ou en animalerie. Enfin, pour limiter les risques de comportement agressif ou de picage, il est essentiel de ne pas surcharger l’espace, car la surpopulation peut entraîner des comportements destructeurs, notamment le picage ou l’arrachage des plumes, souvent liés à une alimentation déficiente.

De nombreuses espèces de faisans peuplent le monde, le plus courant étant le Faisan de Colchide. Cet oiseau, de taille comparable à celle d’une poule, est chassé principalement pour sa chair appréciée. Le mâle se démarque par son plumage riche en couleurs, souvent très éclatant, tandis que la faisane femelle, plus petite, présente un plumage plus discret, aux teintes brunes et plus ternes. Bien qu’il s’agisse d’un volatile sauvage, il est tout à fait envisageable de l’élever en captivité dans une volière adaptée.

Caractéristiques essentielles du faisan

Le terme « faisan » désigne en réalité plusieurs variétés d’oiseaux originaires d’Asie, appartenant à la sous-famille des Phasianinae et à la famille des Phasianidae. Cette famille comprend également des cailles, des tétras et des perdrix. Tous ces oiseaux sont liés par leur parenté avec la poule sauvage, et ils sont souvent chassés pour leur chair savoureuse. La variété la plus courante est le Phasianus colchicus, communément appelé faisan de chasse ou à collier, introduit en Europe dès le Moyen Âge.

Parmi d’autres espèces populaires, on trouve le Faisan doré (Chrysolophus pictus), le Faisan de Hume (Syrmaticus humiae) ou encore le Faisan d’Elliot (Syrmaticus ellioti).

Differences sexuées chez le faisan à collier

Le faisan mâle adulte peut atteindre 90 cm de longueur, y compris la queue, tandis que la femelle, ou faisane, ne dépasse généralement pas 50 cm. Leur apparence diffère nettement, aussi bien en termes de proportions que de couleurs de plumage. Très coloré, le mâle arbore principalement des tons de roux, agrémentés de touches de bleu-vert et de rouge, souvent ornés d’une collerette blanche autour du cou. La femelle affiche, elle, un plumage brun plus sobre, qui lui permet de se camoufler plus facilement dans son environnement.

Alimentation et régime alimentaire du faisan

Ce volatile est à la base omnivore, utilisant ses griffes et son bec robuste pour fouiller le sol à la recherche de sa nourriture. En général, il consomme des vers, mollusques et insectes pendant ses premiers 40 à 45 jours de vie. À partir de ce moment, il change de régime pour devenir strictement végétarien, se nourrissant alors de baies, de fleurs, de bourgeons, de graines fraîchement semées ou encore de raisins. En agriculture ou viticulture, certains trouvent que ces oiseaux ne sont pas toujours favorables, surtout lorsqu’ils entrent en compétition avec les cultures.

Le faisan de Colchide fréquente aussi bien les zones de plaine que les régions montagneuses, où il se dissimule dans la végétation dense, que ce soit en périphérie des forêts, dans les zones agricoles ou dans les prés et bosquets. Il a une tendance à traverser souvent les parcs et les grands jardins privés proches des agglomérations, notamment parce qu’il aime les zones riches en graines. Cependant, cette habitude peut devenir problématique pour les jardiniers qui viennent de semer leurs cultures. Inversement, les jeunes faisans jouent un rôle bénéfique dans l’entretien du jardin en éliminant limaces, escargots et insectes nuisibles.

Cycle de reproduction du faisan

Le mâle, plutôt solitaire, ne forme des couples qu’au moment de la saison des amours, et il adopte une attitude polygame en s’accouplant avec plusieurs femelles. La période de reproduction s’étend entre mars et avril. Après l’accouplement, le mâle se désintéresse rapidement des femelles, qui construisent chacune un nid à même le sol, généralement dans des parterres d’herbes hautes, à l’aide de brindilles ou de broussailles. Elles y déposent entre 8 et 12 œufs, rarement plus de 16. Une seule couvée est pondue par femelle chaque année, et l’incubation dure environ 3 semaines. Les œufs éclosent rapidement, et dès leur sortie, les faisandeaux, couverts d’un duvet brun clair, quittent le nid. Leur plumage coloré ne se développera qu’après la mue automnale.

Élevage en volière : conseils pratiques

Il est tout à fait envisageable d’élever des faisans dans un cadre contrôlé après avoir obtenu l’autorisation requise auprès des autorités préfectorales, étant donné qu’ils sont classés comme gibier. Une volière d’environ 30 m² suffit pour accueillir un mâle et plusieurs femelles, comme quatre poules faisanes. Pour garantir leur sécurité, il est conseillé d’entourer la structure de panneaux opaques à la base et d’utiliser un grillage souple ou un filet léger en partie supérieure, afin que les oiseaux ne se blessent pas en volant.

À l’intérieur de l’enclos, il est indispensable de prévoir :

  • Une mangeoire adaptée,
  • Un abreuvoir,
  • Un perchoir,
  • Une couveuse artificielle pour l’incubation, si vous souhaitez favoriser la reproduction, en veillant à fournir une alimentation riche en protéines pour les jeunes.

Il faut également protéger leur nourriture avec un panneau incliné, comme une tôle, pour éviter leur contamination ou leur dégradation. La faisane n’a pas besoin de pondoir fixe puisqu’elle pond n’importe où dans la volière. Pour leur alimentation, privilégiez des granulés de qualité disponibles en coopérative agricole ou en animalerie. Enfin, pour limiter les risques de comportement agressif ou de picage, il est essentiel de ne pas surcharger l’espace, car la surpopulation peut entraîner des comportements destructeurs, notamment le picage ou l’arrachage des plumes, souvent liés à une alimentation déficiente.