Combien d’espèces d’oiseaux vivent en France ? Les plus courantes à connaître

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Une simple promenade dans un environnement naturel éloigné de l’agitation urbaine peut révéler la diversité impressionnante des oiseaux qui y habitent. Pourtant, selon les anciens, beaucoup de ces espèces deviennent de plus en plus rares, voire disparaissent complètement de nos paysages. Cet aspect crucial est souvent négligé, notamment parce que certains oiseaux familiers de nos jardins s’approchent régulièrement de nos maisons. Cependant, d’autres espèces plus sauvages sont moins visibles, ce qui limite notre connaissance de leur existence. Il faut savoir que la France abrite à la fois environ 578 variétés d’oiseaux, dont certaines résident toute l’année, tandis que d’autres migrent à l’arrivée du froid. Faisons un tour d’horizon de cette biodiversité.

Exemples d’espèces d’oiseaux présentes en France

La biodiversité aviaire de notre pays rassemble près de 580 espèces réparties dans plusieurs catégories. Voici quelques exemples illustrant cette diversité.

  • Les rapaces diurnes comme les aigles, busards, buses, éperviers et vautours.
  • Les canards, cygnes et oies appartenant à l’ordre des ansériformes.
  • Les martinets, qui font partie des apodiformes.
  • Les oiseaux comme la huppe fasciée, classés parmi les bucérotiformes.
  • Les engoulevents et autres engoulevents, faisant partie des caprimulgiformes.
  • Une grande variété d’oiseaux côtiers ou marins tels que les goélands, macareux, mouettes et vanneaux, regroupés sous les charadriiformes.
  • Les cigognes, qui relèvent des ciconiiformes.
  • Les colombes, pigeons et tourterelles, disciplina des colombiformes.
  • Le martin-pêcheur d’Europe, classé dans les coraciiformes.
  • Les coucous et geais, appartenant aux cuculiformes.
  • Les faucons, dont crécerelle, émérillon et pèlerin, qui sont des falconiformes.
  • Les perdrix, faisans, gélinottes, pintades et tétras-lyre, rattachés aux galliformes.
  • Le plongeon imbrin, une espèce rare qui peut exceptionnellement apparaître en France, de l’ordre des gaviiformes.
  • Les foulques, râles et autres oiseaux du genre Gruiformes.
  • Les outardes, bien que certaines soient aujourd’hui disparues, appartiennent aux otidiformes.
  • Une multitude d’espèces passériformes, dont l’alouette, le bruant ortolan, le chardonneret, les hirondelles, merles, mésanges, moineaux, pies, pinsons, rossignols et sitelles.
  • Les hérons et pélicans, classés parmi les pélecantiformes, comprenant aussi le rare pélican blanc.
  • Les flamants roses, emblématiques des phoenicoptériformes.
  • Les pics tels que le pic vert ou le pic épeiche, des piciformes.
  • Les grèbes comme le grèbe huppé, appartenant aux podicipédiformes.
  • Les albatros, puffins, océanites et autres oiseaux de mer sous les procellariiformes.
  • Seules certaines espèces de psittacidés, comme les perruches, ont été introduites volontairement en France.
  • Les Ganga cata, relégués aux pteroclidiformes.
  • Les oiseaux nocturnes tels que le grand-duc, chouette hulotte, Hibou moyen-duc, tous classés parmi les strigiformes.
  • Les cormorans, fou de Bassan et frégates, qui relèvent des suliformes.

Ce ne sont que quelques exemples représentants la richesse ornithologique française, avec certaines espèces observées de manière exceptionnelle ou récemment introduites et souvent maintenues en captivité.

Il est essentiel de souligner qu’en France métropolitaine, l’oiseau endémique unique est la sittelle corse, appartenant aux passériformes. De nombreuses autres espèces sont cependant endémiques de l’île de Corse ou d’outre-mer, présentes uniquement dans certaines régions ou territoires.

Les espèces d’oiseaux les plus communes en France

Parmi les oiseaux fréquemment visibles, les passereaux, notamment le moineau, occupent une place importante. Toutefois, la population de ces espèces diminue de manière alarmante chaque année. Par exemple, le moineau devient de plus en plus rare dans certaines zones comme l’Île-de-France.

La dégradation des habitats naturels, aggravée par l’urbanisation croissante, constitue la menace majeure pour toutes ces espèces. La disparition progressive des lieux de nidification et de nourriture a entraîné une chute drastique du nombre de certains oiseaux, avec une perte d’environ 70 % de leur population. La chasse, la pollution lumineuse nocturne, ainsi que les obstacles artificiels tels que les éoliennes ou les lignes à haute tension, contribuent également à cette mortalité inexorable.

La diminution des populations aviaires en France et en Europe : un phénomène alarmant

Le déclin des oiseaux ne se limite pas à la France. La menace environnementale s’étend à l’ensemble de l’Europe, où la disparition de plus de 400 millions d’individus en trente ans a été reportée. Moineaux, étourneaux, alouettes ou tourterelles disparaissent à un rythme effréné, ce qui souligne l’urgence de préserver ces populations. La chute de leur nombre est étroitement liée à l’usage massif de pesticides, qui décime également leurs proies, comme les insectes, dont la survie est essentielle pour nourrir les jeunes oisillons.

Il est crucial de prendre conscience de la fragilité de cette biodiversité, et de faire en sorte que nos jardins, nos campagnes ou nos zones urbaines restent des habitats où les oiseaux peuvent prospérer. Bien que certains, tels que la mésange bleue, le rouge-gorge, le courlis, le merle ou la buse, continuent de maintenir ou même d’augmenter leur population dans certains secteurs, leur avenir à tous demeure incertain. La vigilance et la préservation restent indispensables pour continuer à observer ces espèces dans nos environnements naturels, aujourd’hui et pour demain.