Les ennemis naturels du hérisson

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Le hérisson est connu pour ses longs agnelles qui agissent comme une protection efficace contre ses prédateurs naturels. Toutefois, quelques animaux parviennent à venir à bout de cette petite créature épineuse. Malgré une relative raréfaction de ses ennemis, cette jolie espèce est systématiquement exposée à divers risques, en grande partie liés aux activités humaines. Les statistiques sont parlantes : une portion significative de la population ne survit pas au-delà d’une année, et seulement 4 individus sur mille atteignent une longévité de dix ans. Ci-dessous, nous évoquons les principaux prédateurs du hérisson ainsi que les causes majeures de sa survie compromise.

Comment le hérisson se défend-il face aux prédateurs ?

Appelé scientifiquement Erinaceus europaeus, cet animal discret présente une grande fragilité. Sa taille est modeste, mesurant entre 20 et 30 cm et pesant peu, et il adopte un mode de déplacement lent. La créature, de nature pacifique, ne montre pas d’agressivité : lorsqu’elle se sent menacée, sa réaction consiste à se couvrir d’une armure d’épines. Elle soulève ses milliers de poils piquants qui couvrent son dos et ses côtés, dans le but de faire obstacle à une attaque. À la moindre alerte, il se reconstitue en boule pour protéger ses zones sensibles telles que son museau, ses pattes dénudées et son ventre, recouvert uniquement d’une fine couche de fourrure. Une fois en boule, il peut rester immobile durant plusieurs heures si nécessaire.

Qui sont les principaux prédateurs du hérisson ?

Créature principalement nocturne, le hérisson dort durant la journée, dissimulé dans un amas de feuilles mortes, et parcourt son environnement principalement la nuit, bruyamment d’ailleurs. Grâce à son extérieur hérissé, ses prédateurs naturels sont peu nombreux. Parmi eux, certains mammifères comme le blaireau ou le hibou grand-duc sont capables de vaincre cette défense grâce à leurs griffes acérées. La chouette hulotte, la busarde, le renard ainsi que le putois évoluent aussi en tant que prédateurs moins fréquents. Les jeunes hérissons peuvent être attaqués par des martres, des belettes, des fouines ou même des rats, tandis que les chiens et chats domestiques sont aussi susceptibles de détruire une nichée. Quant à l’aigle royal, la corneille ou le corbeau, ils se limitent généralement à consommer des charognes trouvées sur la route. Au final, la mortalité directe due aux prédateurs représente environ 9 % chez ces mammifères, ce qui indique qu’ils ne constituent pas la cause majeure de leur déclin.

Quels dangers pèsent sur le hérisson ?

La durée de vie moyenne du hérisson est estimée à environ 2 à 3 ans, alors que sa durée de vie naturelle pourrait atteindre 9 ou 10 ans. Selon les études, seulement une poignée d’individus parvient à cette longévité, avec 4 hérissons sur mille atteignant 10 ans. La mortalité d’une année à l’autre concerne environ 25 % des membres de la population. En France, chaque année, plus de 10 000 hérissons périssent, principalement à cause des activités humaines. Les causes principales de leur mortalité incluent :

  • Une intoxication par pesticides, que ce soit directement ou indirectement, via l’ingestion de leurs proies contaminées ;
  • Les accidents avec des véhicules, lorsqu’ils tentent de traverser les routes, surtout la nuit où leur visibilité est faible ;
  • Le risque de noyade dans une piscine ou tout autre bassin, où les parois verticales empêchent leur évasion ;
  • Les chutes dans des cavités profondes ou des fossés, ainsi que l’emprisonnement dans des filets ou déchets divers, l’empêchant de s’en sortir et menant à l’épuisement ;
  • Le brûlage des déchets verts dans lequel ils se réfugient, pratique interdite dans les jardins depuis 2011 ;
  • Les outils de jardinage motorisés, notamment les tondeuses et débroussailleuses à lame proie de blessures ou de morts accidentelles ;
  • Les maladies et parasites tels que les tiques, les puces, ou encore l’infestation par des mouches pondant entre ses piquants, pouvant causer des infections internes graves.

Le hérisson bénéficie-t-il d’une protection légale ?

Ce petit mammifère est entièrement protégé depuis l’arrêté du 23 avril 2007, qui a renouvelé la liste des mammifères terrestres sous protection légale en France, initialement établie par celui du 17 avril 1981. Au niveau européen, un cadre strict encadre encore davantage la préservation du hérisson : il est interdit de le capturer, de le mutiler, de le déplacer ou de le déranger dans son habitat naturel. La détention, le commerce, la vente ou l’achat d’individus sont également prohibés. De plus, les sites de reproduction ou de repos de ces animaux doivent être respectés, sans être détruits ou altérés. En pratique, garder un hérisson blessé à la maison sans assistance spécialisée est une infraction, même dans un souci de bienveillance ; la faune sauvage demande une attention particulière et des soins adaptés pour éviter tout dommage fatal. Si un hérisson est en difficulté, il convient de le confier à un centre de sauvegarde habilité, mieux préparé à lui administrer les traitements nécessaires.

Quelles sont ses principales proies ?

Ce mammifère omnivore se nourrit principalement de mollusques terrestres tels que limaces et escargots. Son menu quotidien comprend aussi des araignées ou diverses larves d’insectes, comme les scarabées, les chenilles, les vers, ou encore les fourmis. Lorsqu’elle en a l’occasion, il peut également consommer des petits mammifères, des œufs ou des animaux aquatiques comme les grenouilles. Opportuniste, cette créature ne rechigne pas à se nourrir de cadavres trouvés en chemin. Son alimentation inclut aussi une part végétale (environ 12 %), comprenant principalement des fruits ou des graines. La présence d’un hérisson dans un jardin contribue à limiter l’installation de nuisibles tel que les limaces ou les escargots, participant ainsi à la protection de la biodiversité. Pour favoriser leur installation, il est recommandé d’aménager un petit abri ou un gîte, que ce soit un modèle acheté ou construit soi-même, où il pourra se réfugier pour dormir, hiberner ou élever sa famille.

Le hérisson est connu pour ses longs agnelles qui agissent comme une protection efficace contre ses prédateurs naturels. Toutefois, quelques animaux parviennent à venir à bout de cette petite créature épineuse. Malgré une relative raréfaction de ses ennemis, cette jolie espèce est systématiquement exposée à divers risques, en grande partie liés aux activités humaines. Les statistiques sont parlantes : une portion significative de la population ne survit pas au-delà d’une année, et seulement 4 individus sur mille atteignent une longévité de dix ans. Ci-dessous, nous évoquons les principaux prédateurs du hérisson ainsi que les causes majeures de sa survie compromise.

Comment le hérisson se défend-il face aux prédateurs ?

Appelé scientifiquement Erinaceus europaeus, cet animal discret présente une grande fragilité. Sa taille est modeste, mesurant entre 20 et 30 cm et pesant peu, et il adopte un mode de déplacement lent. La créature, de nature pacifique, ne montre pas d’agressivité : lorsqu’elle se sent menacée, sa réaction consiste à se couvrir d’une armure d’épines. Elle soulève ses milliers de poils piquants qui couvrent son dos et ses côtés, dans le but de faire obstacle à une attaque. À la moindre alerte, il se reconstitue en boule pour protéger ses zones sensibles telles que son museau, ses pattes dénudées et son ventre, recouvert uniquement d’une fine couche de fourrure. Une fois en boule, il peut rester immobile durant plusieurs heures si nécessaire.

Qui sont les principaux prédateurs du hérisson ?

Créature principalement nocturne, le hérisson dort durant la journée, dissimulé dans un amas de feuilles mortes, et parcourt son environnement principalement la nuit, bruyamment d’ailleurs. Grâce à son extérieur hérissé, ses prédateurs naturels sont peu nombreux. Parmi eux, certains mammifères comme le blaireau ou le hibou grand-duc sont capables de vaincre cette défense grâce à leurs griffes acérées. La chouette hulotte, la busarde, le renard ainsi que le putois évoluent aussi en tant que prédateurs moins fréquents. Les jeunes hérissons peuvent être attaqués par des martres, des belettes, des fouines ou même des rats, tandis que les chiens et chats domestiques sont aussi susceptibles de détruire une nichée. Quant à l’aigle royal, la corneille ou le corbeau, ils se limitent généralement à consommer des charognes trouvées sur la route. Au final, la mortalité directe due aux prédateurs représente environ 9 % chez ces mammifères, ce qui indique qu’ils ne constituent pas la cause majeure de leur déclin.

Quels dangers pèsent sur le hérisson ?

La durée de vie moyenne du hérisson est estimée à environ 2 à 3 ans, alors que sa durée de vie naturelle pourrait atteindre 9 ou 10 ans. Selon les études, seulement une poignée d’individus parvient à cette longévité, avec 4 hérissons sur mille atteignant 10 ans. La mortalité d’une année à l’autre concerne environ 25 % des membres de la population. En France, chaque année, plus de 10 000 hérissons périssent, principalement à cause des activités humaines. Les causes principales de leur mortalité incluent :

  • Une intoxication par pesticides, que ce soit directement ou indirectement, via l’ingestion de leurs proies contaminées ;
  • Les accidents avec des véhicules, lorsqu’ils tentent de traverser les routes, surtout la nuit où leur visibilité est faible ;
  • Le risque de noyade dans une piscine ou tout autre bassin, où les parois verticales empêchent leur évasion ;
  • Les chutes dans des cavités profondes ou des fossés, ainsi que l’emprisonnement dans des filets ou déchets divers, l’empêchant de s’en sortir et menant à l’épuisement ;
  • Le brûlage des déchets verts dans lequel ils se réfugient, pratique interdite dans les jardins depuis 2011 ;
  • Les outils de jardinage motorisés, notamment les tondeuses et débroussailleuses à lame proie de blessures ou de morts accidentelles ;
  • Les maladies et parasites tels que les tiques, les puces, ou encore l’infestation par des mouches pondant entre ses piquants, pouvant causer des infections internes graves.

Le hérisson bénéficie-t-il d’une protection légale ?

Ce petit mammifère est entièrement protégé depuis l’arrêté du 23 avril 2007, qui a renouvelé la liste des mammifères terrestres sous protection légale en France, initialement établie par celui du 17 avril 1981. Au niveau européen, un cadre strict encadre encore davantage la préservation du hérisson : il est interdit de le capturer, de le mutiler, de le déplacer ou de le déranger dans son habitat naturel. La détention, le commerce, la vente ou l’achat d’individus sont également prohibés. De plus, les sites de reproduction ou de repos de ces animaux doivent être respectés, sans être détruits ou altérés. En pratique, garder un hérisson blessé à la maison sans assistance spécialisée est une infraction, même dans un souci de bienveillance ; la faune sauvage demande une attention particulière et des soins adaptés pour éviter tout dommage fatal. Si un hérisson est en difficulté, il convient de le confier à un centre de sauvegarde habilité, mieux préparé à lui administrer les traitements nécessaires.

Quelles sont ses principales proies ?

Ce mammifère omnivore se nourrit principalement de mollusques terrestres tels que limaces et escargots. Son menu quotidien comprend aussi des araignées ou diverses larves d’insectes, comme les scarabées, les chenilles, les vers, ou encore les fourmis. Lorsqu’elle en a l’occasion, il peut également consommer des petits mammifères, des œufs ou des animaux aquatiques comme les grenouilles. Opportuniste, cette créature ne rechigne pas à se nourrir de cadavres trouvés en chemin. Son alimentation inclut aussi une part végétale (environ 12 %), comprenant principalement des fruits ou des graines. La présence d’un hérisson dans un jardin contribue à limiter l’installation de nuisibles tel que les limaces ou les escargots, participant ainsi à la protection de la biodiversité. Pour favoriser leur installation, il est recommandé d’aménager un petit abri ou un gîte, que ce soit un modèle acheté ou construit soi-même, où il pourra se réfugier pour dormir, hiberner ou élever sa famille.