Le wombat : le seul marsupial à produire des crottes carrées en Australie

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À mi-chemin entre un petit ours et une marmotte, le wombat est en réalité un proche parent du kangourou : comme lui, ce marsupial transporte son bébé dans une poche située sur son ventre. Direction l’Australie pour découvrir cette créature timide, capable de sortir ses griffes lorsque la situation l’exige !

Une origine purement australienne

Appartenant à la famille des marsupiaux, le wombat compte trois espèces qui vivent exclusivement sur le continent australien.

  • Le wombat commun, le plus fréquent, réside dans le sud-est de l’Australie ainsi qu’à Tasmanie.
  • Le wombat à nez poilu du Sud, moins courant, est largement répandu dans les régions du sud et de l’ouest australien.
  • Le wombat à nez poilu du Nord, extrêmement rare, se trouve dans une petite zone isolée du Queensland.

Il est également possible d’observer plusieurs wombats en captivité, notamment dans des parcs nationaux, des zoos ou d’autres sites touristiques à travers tout le pays.

Le wombat, adorable et attachant

Avec une tête large et plate ainsi qu’un nez robuste, le wombat est un mammifère de taille moyenne au corps robuste. Ses petits yeux et ses petites oreilles, ainsi que son cou très musclé, complètent son apparence spécifique. Son visage joufflu lui confère une ressemblance avec un petit ours en peluche. Sa queue, presque invisible, est dissimulée sous sa fourrure. Ses pattes courtes mais épaisses possèdent d’importantes griffes, indispensables pour creuser ses terriers.

Une croissance continue des dents

Sa fourrure dense et douce varie du beige au gris foncé, en passant par des nuances de marron. Même si sa vision est peu performante, ses oreilles et son sens de l’odorat sont très développés, tout comme sa capacité à percevoir les vibrations du sol. Unique parmi les marsupiaux, le wombat voit ses dents repousser constamment : si l’une vient à se casser, une nouvelle se développera pour la remplacer. Ce marsupial atteint environ 1,20 m de longueur, 70 cm de hauteur et pèse de 15 à 40 kg.

Un animal discret et réservé

Ce mammifère préfère la solitude, mais il n’est pas hostile envers ses congénères et peut partager son abri avec eux. Nocturne et timide, il passe la majeure partie de la journée dans son terrier, souvent en position couchée sur le dos, en train de dormir. Il devient plus visible au crépuscule, moment où il sort peu à peu de son cachette pour rechercher sa nourriture dans les hautes herbes. Pour se nettoyer, il se roule dans le sable, une pratique qui l’aide à garder sa peau propre.

Timide mais aussi têtu et défensif

Malgré sa prudence naturelle, le wombat peut faire preuve d’agressivité si nécessaire pour se défendre. Très territorial, il n’hésite pas à barricader l’entrée de son terrier avec ses fesses, grâce à une plaque osseuse solide qui agit comme un bouclier. Lorsqu’un intrus tente d’entrer, il émet également des grognements et des cris stridents pour dissuader l’envahisseur.

Une peau résistante

Lorsqu’il se trouve hors de son repaire, cet animal déterminé n’hésite pas à foncer sur un obstacle plutôt que de le contourner. Malgré sa silhouette imposante, il peut accélérer jusqu’à 40 km/h pour échapper à ses prédateurs. Sa peau, très résistante, rend également ses morsures difficiles à infliger. Ses griffes puissantes peuvent aussi causer de graves blessures à ses adversaires.

Les terriers impressionnants du wombat

Principalement dans les forêts montagneuses australiennes, le wombat construit d’immenses tunnels ou terriers où il se réfugie et dort sur un lit de feuillage. Il privilégie les sols humides, qui facilitent le creusement de ses habitats. Souvent situés à proximité des ravins, ces tunnels peuvent atteindre jusqu’à trente mètres de longueur, afin de profiter de fraîcheur en été et de chaleur en hiver.

Un petit wombat léger comme une plume

Solitaire par nature, il ne sociabilise que lors de la saison de reproduction. L’accouplement intervient généralement entre septembre et décembre, et la période de gestation dure environ 20 à 22 jours. La femelle, féconde dès l’âge de deux ans, met au monde un seul petit à chaque reproduction. Ce dernier, pesant entre 1 et 2 grammes pour une longueur de 3 cm, est une véritable petite boule. Contrairement à d’autres marsupiaux, il possède une poche ventrale orientée vers l’arrière, évitant que sa progéniture ne soit recouverte de terre lorsqu’elle creuse. Le bébé, nourri exclusivement au lait maternel, quitte la poche vers six ou sept mois, et vivra avec sa mère jusqu’à deux ans avant de voler de ses propres ailes.

Une digestion lente et efficace

Consommant principalement de l’herbe, des racines, des champignons et de l’écorce, le wombat possède un métabolisme particulièrement lent : la digestion complète de ses aliments prend deux semaines. Cela lui permet de survivre dans les environnements secs. Il consacre entre trois et huit heures par jour à brouter, parcourant parfois jusqu’à trois kilomètres seul, en silence, sans partager sa nourriture.

Les excréments cubiques, une caractéristique étonnante

Le wombat marque son territoire et retrouve facilement son chemin grâce à ses crottes cubiques, une particularité unique au monde animal : il produit jusqu’à cent excréments par jour. La forme particulière de ses crottes résulte de certaines sections de son intestin rigides, qui moulent ses fecès en facettes et en angles, créant ainsi ces cubes inhabituels. Cette spécificité lui sert aussi à laisser une trace précise de ses déplacements.

Une espèce en danger

Les principaux prédateurs du wombat sont le dingo, le renard et le diable de Tasmanie. La circulation routière est également responsable de nombreux décès parmi ces marsupiaux. Par ailleurs, la fragmentation de leur habitat, liée à l’urbanisation, l’agriculture ou le braconnage, a provoqué une réduction drastique de leur population. Bien qu’il soit protégé dans plusieurs réserves naturelles et parcs, le wombat reste menacé d’extinction à l’état sauvage. En liberté, il peut vivre entre 5 et 15 ans, tandis qu’en captivité, sa durée de vie peut atteindre jusqu’à 30 ans.

À mi-chemin entre un petit ours et une marmotte, le wombat est en réalité un proche parent du kangourou : comme lui, ce marsupial transporte son bébé dans une poche située sur son ventre. Direction l’Australie pour découvrir cette créature timide, capable de sortir ses griffes lorsque la situation l’exige !

Une origine purement australienne

Appartenant à la famille des marsupiaux, le wombat compte trois espèces qui vivent exclusivement sur le continent australien.

  • Le wombat commun, le plus fréquent, réside dans le sud-est de l’Australie ainsi qu’à Tasmanie.
  • Le wombat à nez poilu du Sud, moins courant, est largement répandu dans les régions du sud et de l’ouest australien.
  • Le wombat à nez poilu du Nord, extrêmement rare, se trouve dans une petite zone isolée du Queensland.

Il est également possible d’observer plusieurs wombats en captivité, notamment dans des parcs nationaux, des zoos ou d’autres sites touristiques à travers tout le pays.

Le wombat, adorable et attachant

Avec une tête large et plate ainsi qu’un nez robuste, le wombat est un mammifère de taille moyenne au corps robuste. Ses petits yeux et ses petites oreilles, ainsi que son cou très musclé, complètent son apparence spécifique. Son visage joufflu lui confère une ressemblance avec un petit ours en peluche. Sa queue, presque invisible, est dissimulée sous sa fourrure. Ses pattes courtes mais épaisses possèdent d’importantes griffes, indispensables pour creuser ses terriers.

Une croissance continue des dents

Sa fourrure dense et douce varie du beige au gris foncé, en passant par des nuances de marron. Même si sa vision est peu performante, ses oreilles et son sens de l’odorat sont très développés, tout comme sa capacité à percevoir les vibrations du sol. Unique parmi les marsupiaux, le wombat voit ses dents repousser constamment : si l’une vient à se casser, une nouvelle se développera pour la remplacer. Ce marsupial atteint environ 1,20 m de longueur, 70 cm de hauteur et pèse de 15 à 40 kg.

Un animal discret et réservé

Ce mammifère préfère la solitude, mais il n’est pas hostile envers ses congénères et peut partager son abri avec eux. Nocturne et timide, il passe la majeure partie de la journée dans son terrier, souvent en position couchée sur le dos, en train de dormir. Il devient plus visible au crépuscule, moment où il sort peu à peu de son cachette pour rechercher sa nourriture dans les hautes herbes. Pour se nettoyer, il se roule dans le sable, une pratique qui l’aide à garder sa peau propre.

Timide mais aussi têtu et défensif

Malgré sa prudence naturelle, le wombat peut faire preuve d’agressivité si nécessaire pour se défendre. Très territorial, il n’hésite pas à barricader l’entrée de son terrier avec ses fesses, grâce à une plaque osseuse solide qui agit comme un bouclier. Lorsqu’un intrus tente d’entrer, il émet également des grognements et des cris stridents pour dissuader l’envahisseur.

Une peau résistante

Lorsqu’il se trouve hors de son repaire, cet animal déterminé n’hésite pas à foncer sur un obstacle plutôt que de le contourner. Malgré sa silhouette imposante, il peut accélérer jusqu’à 40 km/h pour échapper à ses prédateurs. Sa peau, très résistante, rend également ses morsures difficiles à infliger. Ses griffes puissantes peuvent aussi causer de graves blessures à ses adversaires.

Les terriers impressionnants du wombat

Principalement dans les forêts montagneuses australiennes, le wombat construit d’immenses tunnels ou terriers où il se réfugie et dort sur un lit de feuillage. Il privilégie les sols humides, qui facilitent le creusement de ses habitats. Souvent situés à proximité des ravins, ces tunnels peuvent atteindre jusqu’à trente mètres de longueur, afin de profiter de fraîcheur en été et de chaleur en hiver.

Un petit wombat léger comme une plume

Solitaire par nature, il ne sociabilise que lors de la saison de reproduction. L’accouplement intervient généralement entre septembre et décembre, et la période de gestation dure environ 20 à 22 jours. La femelle, féconde dès l’âge de deux ans, met au monde un seul petit à chaque reproduction. Ce dernier, pesant entre 1 et 2 grammes pour une longueur de 3 cm, est une véritable petite boule. Contrairement à d’autres marsupiaux, il possède une poche ventrale orientée vers l’arrière, évitant que sa progéniture ne soit recouverte de terre lorsqu’elle creuse. Le bébé, nourri exclusivement au lait maternel, quitte la poche vers six ou sept mois, et vivra avec sa mère jusqu’à deux ans avant de voler de ses propres ailes.

Une digestion lente et efficace

Consommant principalement de l’herbe, des racines, des champignons et de l’écorce, le wombat possède un métabolisme particulièrement lent : la digestion complète de ses aliments prend deux semaines. Cela lui permet de survivre dans les environnements secs. Il consacre entre trois et huit heures par jour à brouter, parcourant parfois jusqu’à trois kilomètres seul, en silence, sans partager sa nourriture.

Les excréments cubiques, une caractéristique étonnante

Le wombat marque son territoire et retrouve facilement son chemin grâce à ses crottes cubiques, une particularité unique au monde animal : il produit jusqu’à cent excréments par jour. La forme particulière de ses crottes résulte de certaines sections de son intestin rigides, qui moulent ses fecès en facettes et en angles, créant ainsi ces cubes inhabituels. Cette spécificité lui sert aussi à laisser une trace précise de ses déplacements.

Une espèce en danger

Les principaux prédateurs du wombat sont le dingo, le renard et le diable de Tasmanie. La circulation routière est également responsable de nombreux décès parmi ces marsupiaux. Par ailleurs, la fragmentation de leur habitat, liée à l’urbanisation, l’agriculture ou le braconnage, a provoqué une réduction drastique de leur population. Bien qu’il soit protégé dans plusieurs réserves naturelles et parcs, le wombat reste menacé d’extinction à l’état sauvage. En liberté, il peut vivre entre 5 et 15 ans, tandis qu’en captivité, sa durée de vie peut atteindre jusqu’à 30 ans.