La coccinelle jaune : présentation, habitat et comportement

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Unique en Europe parmi les représentants du genre Psyllobora, la coccinelle jaune se distingue de ses homologues par plusieurs aspects. Son apparence rappelle un demi-citron parsemé de 22 taches noires, et elle se spécialise dans la consommation de champignons pathogènes pour les plantes. Explorons ensemble ses particularités, son environnement, son mode de vie et ses mécanismes de reproduction, pour découvrir une espèce moins célèbre que la traditionnelle coccinelle rouge, mais tout aussi fascinante.

Quelle est la nature de la coccinelle jaune ?

Le terme coccinelle dérive du mot latin “coccinus” signifiant écarlate, cependant la variété Psyllobora vigintiduopunctata affiche une couleur éclatante de jaune vif, plutôt que rouge. Surnommée communément la coccinelle à 22 points, elle ne peut pas être confondue avec les autres milliers d’espèces de coccinelles réparties à travers le monde, dont une minorité vit en France. Membre de l’ordre des coléoptères, cette famille d’Insectes est la plus nombreuse. Leur caractéristique principale est l’aile antérieure transformée en un étui rigide, protégeant les ailes postérieures souples qui leur permettent de voler. Ces ailes postérieures sont articulées de manière unique, pouvant se plier en deux, une adaptation propre aux coléoptères. La morphologie de ces insectes diffère également grandement entre leur phase larvaire et adulte, un point que nous aborderons plus en détail par la suite.

Caractéristiques de la coccinelle jaune

La Psyllobora vigintiduopunctata possède une face inférieure plane contrasting avec la partie supérieure arrondie, qui est formée par ses élytres. Ces dernières sont des ailes durcies, renforcées par une couche sclérifiée, jouant un rôle de protection pour ses ailes membraneuses qui lui permettent de voler. Son corps arrondi, glabre et d’un jaune brillant, est orné de 11 taches noires, dont 4 sont alignées en arc de cercle sur le pronotum, la plaque située derrière la tête. Son arbre généalogique comprend trois paires de pattes brun clair, équipées d’un tarse à quatre segments, et une tête pourvue de deux palpes maxillaires courts ainsi que de deux antennes longues se terminant par une massue à trois éléments. La taille de cette coccinelle varie entre 3 et 5 millimètres, pour un poids d’environ 15 milligrammes, le mâle étant généralement plus petit que la femelle.

Comment la couleur de la coccinelle jaune lui sert-elle ?

Les teintes vives de cette coccinelle, associées à ses points noirs, jouent un rôle d’avertissement pour ses éventuels prédateurs. Ce signal visuel indique qu’elle peut représenter un danger ou un goût désagréable. En effet, elle possède la capacité de sécréter des alcaloïdes toxiques, qui lui confèrent un goût amer. Lorsqu’elle se sent menacée, elle a l’aptitude à simuler la mort et à libérer un liquide orangé par ses articulations, qui rendent son odeur nauséabonde. Cette défense dissuade la plupart des petits prédateurs comme les rongeurs, oiseaux ou araignées, qui se souviennent généralement de cette expérience et évitent de consommer toute coccinelle à points noirs par la suite.

Où peut-on trouver cette coccinelle dans la nature ?

La zone de répartition de la coccinelle à 22 points couvre principalement l’Europe ainsi que de vastes régions de la zone paléarctique, incluant l’Afrique du Nord et certaines parties de l’Asie. Cependant, elle ne fréquente pas les régions nordiques. On la croise presque toute l’année, avec un pic d’observations en août et septembre. Elle se plaît dans différents habitats tels que les forêts, les lisières, les prairies, ainsi que dans les zones urbaines comme les parcs et jardins. Elle possède une forte affinité pour les végétations basses où sévit l’oïdium, un champignon pathogène qui provoque la maladie connue sous le nom d’oïdium.

Que mange la coccinelle à 22 points ?

Contrairement à d’autres coccinelles qui sont employées comme agents de lutte contre les pucerons, Psyllobora vigintiduopunctata se distingue par ses habitudes alimentaires. Sa larve ainsi que l’adulte se nourrissent principalement de champignons, notamment ceux appartenant à l’ordre des Erysiphales, responsables de plusieurs maladies fongiques chez les plantes, comme l’oïdium. Ce dernier se manifeste par une fine couche blanche duveteuse recouvrant les feuilles. La prolifération de ce champignon a lieu généralement en avril-mai et au début de l’automne, période où l’humidité et la chaleur favorisent son développement. Attirée par l’odeur désagréable de la moisissure, cette coccinelle dévore aussi bien les mycètes que leurs spores, ce qui la rend non adaptée à la lutte biologique contre les nuisibles, car elle risque de propager l’infection sur les végétaux sains.

Quel est le cycle de vie de la coccinelle jaune ?

Après l’accouplement qui a lieu au printemps, la femelle dépose ses œufs sur une feuille atteinte par la maladie, afin que les jeunes larves aient immédiatement de quoi se nourrir. Elle réalise une métamorphose complète au cours de laquelle elle traverse quatre phases distinctes : œuf, larve, nymphe et adulte.

  • Oeuf : La femelle pond une centaine à plusieurs centaines d’œufs en grappes de 20 à 50, accrochées à différentes feuilles. Ces œufs, d’environ 2,5 mm, sont ovals, lisses et de coloration jaunâtre.
  • Larve : Après un délai de 3 à 7 jours en fonction de la température, la larve émerge. Sa couleur jaune avec des points noirs est rapidement visible. Durant environ un mois, cette phase larvaire, qui inclut plusieurs mues, la voit se nourrir voracement, principalement de champignons ou spores.
  • Nymphe : Pour sa dernière mue, la larve s’attache à une feuille en fixant son abdomen pour se protéger. Elle laisse derrière elle son ancienne peau pour devenir une nymphe dure, de coloration jaune et noire. Pendant cette étape, elle cesse de se nourrir et subit une métamorphose radicale : ses ailes apparaissent, son corps change entièrement. La nymphose est une étape critique, car sans cocon, sa protection dépend uniquement de sa coloration.
  • Adulte : Après environ 7 à 10 jours, la coccinelle adulte perce la nymphe et déploie ses ailes après un temps nécessaire pour que sa cuticule sèche. En période froide, les nouveaux adultes ont tendance à s’assembler pour hiberner dans la litière de feuilles, sous des pierres, dans des haies ou des fissures de bâtiments abandonnés. Au printemps, ils sortent pour assurer la reproduction.

En général, la durée de vie d’une coccinelle adulte avoisine un an, mais l’ensemble de son cycle de vie peut s’étendre jusqu’à trois ans, en tenant compte de toutes ses phases de développement.

Unique en Europe parmi les représentants du genre Psyllobora, la coccinelle jaune se distingue de ses homologues par plusieurs aspects. Son apparence rappelle un demi-citron parsemé de 22 taches noires, et elle se spécialise dans la consommation de champignons pathogènes pour les plantes. Explorons ensemble ses particularités, son environnement, son mode de vie et ses mécanismes de reproduction, pour découvrir une espèce moins célèbre que la traditionnelle coccinelle rouge, mais tout aussi fascinante.

Quelle est la nature de la coccinelle jaune ?

Le terme coccinelle dérive du mot latin “coccinus” signifiant écarlate, cependant la variété Psyllobora vigintiduopunctata affiche une couleur éclatante de jaune vif, plutôt que rouge. Surnommée communément la coccinelle à 22 points, elle ne peut pas être confondue avec les autres milliers d’espèces de coccinelles réparties à travers le monde, dont une minorité vit en France. Membre de l’ordre des coléoptères, cette famille d’Insectes est la plus nombreuse. Leur caractéristique principale est l’aile antérieure transformée en un étui rigide, protégeant les ailes postérieures souples qui leur permettent de voler. Ces ailes postérieures sont articulées de manière unique, pouvant se plier en deux, une adaptation propre aux coléoptères. La morphologie de ces insectes diffère également grandement entre leur phase larvaire et adulte, un point que nous aborderons plus en détail par la suite.

Caractéristiques de la coccinelle jaune

La Psyllobora vigintiduopunctata possède une face inférieure plane contrasting avec la partie supérieure arrondie, qui est formée par ses élytres. Ces dernières sont des ailes durcies, renforcées par une couche sclérifiée, jouant un rôle de protection pour ses ailes membraneuses qui lui permettent de voler. Son corps arrondi, glabre et d’un jaune brillant, est orné de 11 taches noires, dont 4 sont alignées en arc de cercle sur le pronotum, la plaque située derrière la tête. Son arbre généalogique comprend trois paires de pattes brun clair, équipées d’un tarse à quatre segments, et une tête pourvue de deux palpes maxillaires courts ainsi que de deux antennes longues se terminant par une massue à trois éléments. La taille de cette coccinelle varie entre 3 et 5 millimètres, pour un poids d’environ 15 milligrammes, le mâle étant généralement plus petit que la femelle.

Comment la couleur de la coccinelle jaune lui sert-elle ?

Les teintes vives de cette coccinelle, associées à ses points noirs, jouent un rôle d’avertissement pour ses éventuels prédateurs. Ce signal visuel indique qu’elle peut représenter un danger ou un goût désagréable. En effet, elle possède la capacité de sécréter des alcaloïdes toxiques, qui lui confèrent un goût amer. Lorsqu’elle se sent menacée, elle a l’aptitude à simuler la mort et à libérer un liquide orangé par ses articulations, qui rendent son odeur nauséabonde. Cette défense dissuade la plupart des petits prédateurs comme les rongeurs, oiseaux ou araignées, qui se souviennent généralement de cette expérience et évitent de consommer toute coccinelle à points noirs par la suite.

Où peut-on trouver cette coccinelle dans la nature ?

La zone de répartition de la coccinelle à 22 points couvre principalement l’Europe ainsi que de vastes régions de la zone paléarctique, incluant l’Afrique du Nord et certaines parties de l’Asie. Cependant, elle ne fréquente pas les régions nordiques. On la croise presque toute l’année, avec un pic d’observations en août et septembre. Elle se plaît dans différents habitats tels que les forêts, les lisières, les prairies, ainsi que dans les zones urbaines comme les parcs et jardins. Elle possède une forte affinité pour les végétations basses où sévit l’oïdium, un champignon pathogène qui provoque la maladie connue sous le nom d’oïdium.

Que mange la coccinelle à 22 points ?

Contrairement à d’autres coccinelles qui sont employées comme agents de lutte contre les pucerons, Psyllobora vigintiduopunctata se distingue par ses habitudes alimentaires. Sa larve ainsi que l’adulte se nourrissent principalement de champignons, notamment ceux appartenant à l’ordre des Erysiphales, responsables de plusieurs maladies fongiques chez les plantes, comme l’oïdium. Ce dernier se manifeste par une fine couche blanche duveteuse recouvrant les feuilles. La prolifération de ce champignon a lieu généralement en avril-mai et au début de l’automne, période où l’humidité et la chaleur favorisent son développement. Attirée par l’odeur désagréable de la moisissure, cette coccinelle dévore aussi bien les mycètes que leurs spores, ce qui la rend non adaptée à la lutte biologique contre les nuisibles, car elle risque de propager l’infection sur les végétaux sains.

Quel est le cycle de vie de la coccinelle jaune ?

Après l’accouplement qui a lieu au printemps, la femelle dépose ses œufs sur une feuille atteinte par la maladie, afin que les jeunes larves aient immédiatement de quoi se nourrir. Elle réalise une métamorphose complète au cours de laquelle elle traverse quatre phases distinctes : œuf, larve, nymphe et adulte.

  • Oeuf : La femelle pond une centaine à plusieurs centaines d’œufs en grappes de 20 à 50, accrochées à différentes feuilles. Ces œufs, d’environ 2,5 mm, sont ovals, lisses et de coloration jaunâtre.
  • Larve : Après un délai de 3 à 7 jours en fonction de la température, la larve émerge. Sa couleur jaune avec des points noirs est rapidement visible. Durant environ un mois, cette phase larvaire, qui inclut plusieurs mues, la voit se nourrir voracement, principalement de champignons ou spores.
  • Nymphe : Pour sa dernière mue, la larve s’attache à une feuille en fixant son abdomen pour se protéger. Elle laisse derrière elle son ancienne peau pour devenir une nymphe dure, de coloration jaune et noire. Pendant cette étape, elle cesse de se nourrir et subit une métamorphose radicale : ses ailes apparaissent, son corps change entièrement. La nymphose est une étape critique, car sans cocon, sa protection dépend uniquement de sa coloration.
  • Adulte : Après environ 7 à 10 jours, la coccinelle adulte perce la nymphe et déploie ses ailes après un temps nécessaire pour que sa cuticule sèche. En période froide, les nouveaux adultes ont tendance à s’assembler pour hiberner dans la litière de feuilles, sous des pierres, dans des haies ou des fissures de bâtiments abandonnés. Au printemps, ils sortent pour assurer la reproduction.

En général, la durée de vie d’une coccinelle adulte avoisine un an, mais l’ensemble de son cycle de vie peut s’étendre jusqu’à trois ans, en tenant compte de toutes ses phases de développement.