Signification et origine de l’expression ‘Être fait comme un rat’

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Depuis des siècles, le rat a été perçu comme un animal indésirable, souvent associé à la saleté et à la nuisance. Qu’il s’agisse du rongeur qui détruit les récoltes ou de celui qui prolifère dans les décharges urbaines, il se voit généralement attribuer une image négative. Cette perception a naturellement influencé l’usage de diverses expressions à son sujet, souvent péjoratives. Parmi elles, celle qui affirme qu’une personne est “faite comme un rat” évoque un vécu difficile ou une situation sans échappatoire.

Que signifie l’expression “être fait comme un rat” ?

Cette formule évoque une circonstance où quelqu’un se retrouve piégé ou dans une position sans issue, incapable de s’échapper. Elle traduit aussi souvent l’idée d’être arrêté ou capturé, ou encore d’être victime d’une ruse ou d’un échec. Lorsqu’on dit qu’une personne “est faite comme un rat”, cela suggère qu’elle a été coincée dans un piège ou qu’elle a été neutralisée, parfois à son insu. Par exemple :

« Vous savez bien que chaque fois que vous vous mettez dans une situation difficile, vous êtes faits comme des rats. »
« Mon frère a été arrêté à un contrôle. Repassé, il est encore fait comme un rat. »

Pourquoi cette expression est-elle utilisée ?

La méfiance envers le rat sauvage remonte à des siècles. En plus de dévaster les récoltes agricoles, cet animal était porteur de parasites et de maladies, notamment la peste. Au Moyen Âge, cette épidémie a décimé une grande part de la population européenne, renforçant la réputation négative du rongeur. Décrite dans le dictionnaire d’Antoine Furetière comme un “petit animal nuisible” se glissant dans les habitations pour ronger grains et vêtements, le rat a été une cible de persécutions longues de plusieurs millénaires. Dans l’expression “être fait comme un rat”, le terme “fait” est une façon familière de signifier “capturé” ou “piégé”, renvoyant à l’idée que l’humain, comme l’animal, peut se retrouver dans une situation de perdant ou d’enfermement.

Quelle est l’origine de cette locution ?

La comparaison “comme un rat” apparaît dès le XVIe siècle, notamment dans la littérature, pour illustrer une misère ou une situation désespérée. En 1547, un ouvrage évoque un indigent décrit comme “gueux comme un rat d’église”. La formule “être pris comme un rat” pour décrire quelqu’un dans une impasse est attestée dès le début du XVIIIe siècle, avec des exemples dans des textes de cette période. Vers la fin du XVIIIe siècle, on trouve aussi l’expression “être pris et cuit comme un rat”, renforçant l’image d’une capture sans possibilité de fuite.

Historique récent de l’expression

Selon certains spécialistes, l’usage moderne de “être fait comme un rat” aurait émergé durant la Première Guerre mondiale, lors des combats dans les tranchées où la lutte contre les rongeurs était essentielle. La difficulté à se débarrasser de ces animaux menait alors à l’idée d’être “fait comme un rat”, cette image étant reprise dans divers ouvrages du XXe siècle. Par la suite, cette phrase est devenue une formule courante dans la langue française, empleée pour décrire la situation de personnes facilement capturées ou coincées.

Exemples d’utilisation dans la littérature

La comparaison avec le rat a inspiré plusieurs auteurs, notamment au XXe siècle, qui l’ont reprise dans divers contextes. Parmi eux :

« Il a eu un hoquet et est tombé en arrière. Cette fois, il est cuit, fait comme un rat. »
« Pas la peine de tergiverser, on n’est pas de force. À chaque fois, on est fait comme un rat. »
« Il était fait comme un rat, même pas un souffle pour sauver sa peau. »
« Dans cette poche stratégique, on est tous pris comme des rats, incapable de reculer. »

Ce parallèle avec le rongeur donne aussi lieu à d’autres expressions de connotation péjorative, telles que : “s’ennuyer comme un rat mort” (pour désespérer), “puer comme un rat mort” (pour sentir très mauvais), ou encore “crever comme un rat” (mourir seul et dans la souffrance). En résumé, être “fait comme un rat” évoque une chute dans un piège, une situation irrémédiable.

Depuis des siècles, le rat a été perçu comme un animal indésirable, souvent associé à la saleté et à la nuisance. Qu’il s’agisse du rongeur qui détruit les récoltes ou de celui qui prolifère dans les décharges urbaines, il se voit généralement attribuer une image négative. Cette perception a naturellement influencé l’usage de diverses expressions à son sujet, souvent péjoratives. Parmi elles, celle qui affirme qu’une personne est “faite comme un rat” évoque un vécu difficile ou une situation sans échappatoire.

Que signifie l’expression “être fait comme un rat” ?

Cette formule évoque une circonstance où quelqu’un se retrouve piégé ou dans une position sans issue, incapable de s’échapper. Elle traduit aussi souvent l’idée d’être arrêté ou capturé, ou encore d’être victime d’une ruse ou d’un échec. Lorsqu’on dit qu’une personne “est faite comme un rat”, cela suggère qu’elle a été coincée dans un piège ou qu’elle a été neutralisée, parfois à son insu. Par exemple :

« Vous savez bien que chaque fois que vous vous mettez dans une situation difficile, vous êtes faits comme des rats. »
« Mon frère a été arrêté à un contrôle. Repassé, il est encore fait comme un rat. »

Pourquoi cette expression est-elle utilisée ?

La méfiance envers le rat sauvage remonte à des siècles. En plus de dévaster les récoltes agricoles, cet animal était porteur de parasites et de maladies, notamment la peste. Au Moyen Âge, cette épidémie a décimé une grande part de la population européenne, renforçant la réputation négative du rongeur. Décrite dans le dictionnaire d’Antoine Furetière comme un “petit animal nuisible” se glissant dans les habitations pour ronger grains et vêtements, le rat a été une cible de persécutions longues de plusieurs millénaires. Dans l’expression “être fait comme un rat”, le terme “fait” est une façon familière de signifier “capturé” ou “piégé”, renvoyant à l’idée que l’humain, comme l’animal, peut se retrouver dans une situation de perdant ou d’enfermement.

Quelle est l’origine de cette locution ?

La comparaison “comme un rat” apparaît dès le XVIe siècle, notamment dans la littérature, pour illustrer une misère ou une situation désespérée. En 1547, un ouvrage évoque un indigent décrit comme “gueux comme un rat d’église”. La formule “être pris comme un rat” pour décrire quelqu’un dans une impasse est attestée dès le début du XVIIIe siècle, avec des exemples dans des textes de cette période. Vers la fin du XVIIIe siècle, on trouve aussi l’expression “être pris et cuit comme un rat”, renforçant l’image d’une capture sans possibilité de fuite.

Historique récent de l’expression

Selon certains spécialistes, l’usage moderne de “être fait comme un rat” aurait émergé durant la Première Guerre mondiale, lors des combats dans les tranchées où la lutte contre les rongeurs était essentielle. La difficulté à se débarrasser de ces animaux menait alors à l’idée d’être “fait comme un rat”, cette image étant reprise dans divers ouvrages du XXe siècle. Par la suite, cette phrase est devenue une formule courante dans la langue française, empleée pour décrire la situation de personnes facilement capturées ou coincées.

Exemples d’utilisation dans la littérature

La comparaison avec le rat a inspiré plusieurs auteurs, notamment au XXe siècle, qui l’ont reprise dans divers contextes. Parmi eux :

« Il a eu un hoquet et est tombé en arrière. Cette fois, il est cuit, fait comme un rat. »
« Pas la peine de tergiverser, on n’est pas de force. À chaque fois, on est fait comme un rat. »
« Il était fait comme un rat, même pas un souffle pour sauver sa peau. »
« Dans cette poche stratégique, on est tous pris comme des rats, incapable de reculer. »

Ce parallèle avec le rongeur donne aussi lieu à d’autres expressions de connotation péjorative, telles que : “s’ennuyer comme un rat mort” (pour désespérer), “puer comme un rat mort” (pour sentir très mauvais), ou encore “crever comme un rat” (mourir seul et dans la souffrance). En résumé, être “fait comme un rat” évoque une chute dans un piège, une situation irrémédiable.