Comme pour la majorité des animaux de compagnie, il est essentiel de connaître le milieu naturel de votre animal pour lui offrir une alimentation adaptée à ses besoins. Cet article vous présentera les principaux éléments concernant l’habitat sauvage de l’octodon, afin d’assurer son bien-être en respectant ses habitudes alimentaires naturelles.
habitat naturel de l’octodon
Imaginez le cadre de vie typique de l’octodon : vous vous trouvez dans un environnement situé à environ 1 200 mètres d’altitude, dans des régions semi-arides du Chili ou du Pérou. Son habitat principal se compose de vastes steppes ou plateaux, parsemés de petites végétations et de rochers. Il aime se dissimuler dans des arbustes touffus, notamment les aubépines. Son domicile se trouve dans un terrier creusé dans un sol à la fois sableux et peu cohérent, souvent rocheux. Considéré comme un nuisible par certains locaux, l’octodon n’hésite pas à s’aventurer dans les cultures pour satisfaire ses besoins alimentaires.
principes nutritionnels de base
L’octodon est un herbivore strict, se nourrissant principalement de l’écorce, des feuilles, ainsi que des graines. Il peut parfois consommer de jeunes pousses ou des bourgeons. Son métabolisme étant délicat face au sucre et aux graisses, il ne faut surtout pas lui en donner pour éviter des complications comme le diabète, qui pourrait entraîner d’autres troubles de santé. Les produits laitiers, la viande ou encore les biscuits sont totalement à proscrire de son alimentation.
De manière générale, ses besoins étant faibles, il est crucial de lui offrir une quantité modérée de nourriture, afin d’éviter des problèmes d’obésité ou de troubles urinaires. Le foin de prairie, en particulier celui de la Crau, doit être mis à sa disposition en permanence, sec, vert et sans poussière. L’eau doit toujours être fraîche et accessible. Les luzernes, riche en calcium, doivent être évitées pour ne pas déséquilibrer son régime.
Pour compléter ses apports, vous pouvez lui proposer occasionnellement quelques aliments frais, riches en fibres et pauvres en sucre. Il peut s’agir d’herbes comme l’ortie, le pissenlit, du persil, ou de légumes tels que la courgette, le céleri ou le brocoli, coupés en petits morceaux. Bien que des graines de blé ou d’avoine soient bénéfiques, la meilleure option reste de lui fournir des granulés spécifiquement conçus pour l’octodon, ou, à défaut, pour les chinchillas, qui conviennent aussi à ses besoins nutritionnels.
Comme le lapin, l’octodon pratique la cæcotrophie, c’est-à-dire qu’il consomme ses excréments riches en nutriments dès leur émission, ce qui aide à maximiser l’absorption des éléments essentiels à sa santé.
dangers d’une alimentation inadéquate
Une mauvaise alimentation peut entraîner des problèmes importants chez l’octodon, notamment le diabète sucré. Si ses besoins ne sont pas respectés, vous remarquerez peut-être une consommation d’eau plus importante que d’habitude, alors qu’il boit généralement peu, notamment dans son environnement semi-aride. Cette maladie n’a pas de traitement curatif efficace et peut aussi provoquer une cataracte, se manifestant par une tache blanche sur le cristallin de l’œil.
Étant un animal sensible, la qualité de l’eau est également primordiale. Même si l’eau du robinet peut convenir, il est conseillé de la faire reposer plusieurs heures pour réduire la quantité de chlore. L’utilisation d’eau en bouteille doit être évitée, car elle contient souvent trop de minéraux, ce qui peut favoriser la formation de calculs urinaires. Il est aussi important de changer quotidiennement l’eau mise à sa disposition.