Un spécialiste de la faune, connu sous le nom de zoologiste, interagit directement avec les animaux tout au long de son travail. Sa mission principale consiste à approfondir la connaissance des différentes espèces, en étudiant leur biologie, leur fonctionnement interne et leurs comportements quotidiens. Il joue également un rôle clé dans la préservation de certaines espèces menacées. Souvent expert dans un groupe d’animaux précis, comme les grands primates, les insectes ou les reptiles, le zoologiste peut également se spécialiser dans des aspects particuliers, tels que leur reproduction ou leur migration. Son activité requiert un travail de terrain pour observer, photographier, filmer et récolter des échantillons, ainsi qu’une recherche en laboratoire pour analyser ces données, étudier l’anatomie et réaliser des essais biologiques ou pharmaceutiques. La rédaction de rapports et de publications, ainsi que la participation à des colloques, complètent ses missions. Le zoologiste intervient dans divers secteurs liés à l’environnement, à l’écologie, à l’agriculture ou à la aquaculture. Il collabore toujours avec d’autres spécialistes, comme les botanistes ou les vétérinaires. Sa spécialisation peut se concentrer sur une espèce en particulier ou sur un aspect spécifique de leur communication ou comportement. Son rôle en milieu naturel consiste principalement à observer la faune dans son habitat, en utilisant du matériel pour collecter des images et des vidéos, afin d’étudier leurs interactions et modes de vie. En parallèle, il mène aussi des recherches en laboratoire, où il peut examiner des animaux morts ou capturés pour analyser leur anatomie, leur physiologie ou cultiver des cellules. Ces analyses lui permettent de mieux comprendre la relation entre la structure et le comportement des espèces, tout en testant de nouvelles substances pour l’industrie pharmaceutique. Le zoologiste participe également à des activités de synthèse et de diffusion des connaissances. Il peut établir des inventaires de la faune locale pour mieux en connaître la diversité et partager ses découvertes avec le public via des publications ou des expositions dans des musées ou zoologiques. Son expertise lui ouvre aussi les portes de l’enseignement supérieur et des conférences professionnelles, contribuant ainsi à la transmission des savoirs. Devenir zoologiste requiert certaines qualités essentielles comme la patience, notamment pour observer les animaux pendant de longues périodes dans des conditions parfois difficiles, sous toutes météos. La polyvalence est également clé, puisqu’il doit maîtriser divers aspects, allant de l’observation et la prise de notes à la conduite d’expériences scientifiques et la communication orale ou écrite de ses résultats. La résistance physique est nécessaire pour supporter les efforts liés aux activités en extérieur, souvent longues et exposées aux intempéries. Enfin, la rigueur, la minutie et une attention aiguisée aux détails sont indispensables pour assurer la précision et la qualité de ses études, que ce soit dans le laboratoire ou sur le terrain. Travailler comme zoologiste comporte aussi ses avantages et ses défis. Parmi les points positifs : une activité passionnante en contact direct avec la nature, la variété des missions alternant recherche en intérieur et observation en plein air, la possibilité de voyager et le sentiment d’accomplir une mission essentielle pour la biodiversité. En revanche, il peut être difficile de décrocher un poste stable, la profession demandant souvent beaucoup d’investissement personnel et un long parcours d’études avec des rémunérations qui ne sont pas toujours à la hauteur des efforts fournis. La dangerosité potentielle lors de rencontres avec des animaux sauvages et l’isolement peuvent aussi constituer des aspects contraignants. Pour accéder à cette profession, il est généralement requis d’obtenir un diplôme de niveau master (bac + 5), notamment via des formations spécialisées en biologie, éthologie ou écologie. D’autres voies incluent des études d’ingénierie en biologie, biochimie ou agronomie, ou encore l’École nationale vétérinaire. Poursuivre par un doctorat permet d’accéder à des postes de recherche de haut niveau, notamment dans les laboratoires publics, où la compétition pour les places est très féroce. La rémunération varie selon l’expérience et le secteur : un débutant gagne en moyenne entre 2 000 et 2 500 euros brut par mois, tandis qu’un chercheur confirmé peut atteindre 3 200 à 3 700 euros, voire plus pour certains postes administratifs ou de direction dans des institutions comme les musées ou conservatoires. Côté évolution, un zoologiste en secteur public peut évoluer vers des fonctions d’enseignement ou de recherche, ou encore devenir conservateur ou directeur d’un musée animalier. Avec de l’expérience, il peut diriger des équipes multidisciplinaires ou integrar des instituts prestigieux tels que le CNRS ou l’INRA, même si la rareté des postes disponibles limite parfois ces possibilités. La majorité préfère se tourner vers le secteur privé, où les opportunités restent plus accessibles. Concernant le lieu de travail, le secteur offre peu de débouchés dans la recherche pure ou dans les parcs zoologiques. La majorité des emplois se trouvent dans l’enseignement supérieur ou dans des sociétés privées spécialisées.