Les diverses espèces de la grive, oiseaux migrateurs remarquables

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La famille des oiseaux migrateurs regroupant diverses espèces, la mention « Grive » désigne plusieurs types d’oiseaux qui partagent des caractéristiques communes, principalement issus de la famille des Turdidae. Ces oiseaux à la silhouette identifiable, que l’on rencontre davantage en Europe et en Asie, appartiennent au groupe des passereaux. Focus sur les quatre principales espèces de grives que l’on retrouve fréquemment en France.

caractéristiques principales des grives

Au sein de la famille des Turdidae, les oiseaux du genre Turdus rassemblent plus de 80 espèces, intégrant aussi bien les grives que les merles. Ces oiseaux sont connus pour leur migration annuelle, qui peut les mener vers les régions du nord plus froides ou vers des pays comme le Portugal, le sud de l’Italie ou simplement le sud de la France, selon l’espèce.

La distinction entre le plumage des mâles et celui des femelles est quasi inexistante. D’un point de vue visuel, leur apparence reste souvent brune ou tachetée, avec quelques variations de couleurs selon la espèce. Leur forme est semblable à celle du Merle noir, un autre membre de la même famille, ce qui peut souvent conduire à des confusions, notamment entre la grive musicienne et la femelle du Merle noir.

principales espèces de grives en France

En France, plusieurs types de grives sont couramment observés, chacun avec ses particularités.

la grive litorne

La grive litorne (Turdus pilaris) est une espèce très sociable, souvent réunie en grands groupes pouvant compter jusqu’à un millier d’individus, parfois en compagnie de la grive mauvis. Quand arrive la saison de reproduction, elle se dispersent pour se reproduire séparément. Elle se démarque par son plumage très coloré : des teintes rousses marquées de taches noires sur le ventre, un dos et des ailes brunâtres, un dos et une tête bleus sur la partie supérieure. Sa migration se fait principalement en journée.

la grive musicienne

La grive musicienne (Turdus philomenos) est la plus répandue sur le territoire national. Facile à reconnaître grâce à sa silhouette petite, elle fréquente aussi bien les espaces urbains, notamment les jardins publics et parcs, que les milieux ruraux comme les zones boisées ou les massifs forestiers.

la grive mauvis

La grive mauvis (Turdus iliacus) se distingue par sa taille légèrement supérieure à celle de la grive musicienne, avec un plumage brun verdâtre marqué de taches sur le ventre. Ses déplacements migratoires ont lieu principalement la nuit. En hiver, elle peut être observée en France lors de ses passages d’hivernage, mais sa reproduction se déroule en Islande et dans les régions scandinaves.

la grive draine

La grive draine (Turdus viscivorus) se remarque par le chant puissant du mâle, même si son observation est plus difficile en raison de sa nature très farouche. Avec une envergure de près de 47 cm et une longueur de 27 cm environ, il s’agit de la plus grande des grives d’Europe. Son ventre affiche des taches noires espacées, et son plumage reste généralement pâle en ton.

habitat et régime alimentaire des grives

La gamme d’habitats qu’elles fréquentent est large, allant des forêts et boisements aux prairies, en passant par les haies, bosquets, jardins et parcs urbains. Les choix de leurs lieux de vie dépendent surtout des ressources alimentaires disponibles. Leur régime varie aussi selon la saison : en automne et en hiver, leur alimentation est principalement végétale, comprenant des baies, fruits et graines. Au printemps et en été, elles consomment davantage d’insectes, mollusques et autres petits invertébrés, tels que limaces, escargots, lombrics ou araignées.

reproduction des grives

Les périodes de nidification diffèrent selon chaque espèce, pouvant commencer dès mars ou se poursuivre jusqu’août. La majorité construit ses nids à une hauteur comprise entre 3 et 9 mètres dans les arbustes ou les arbres, à l’exception de la grive mauvis qui préfère niché au sol, sous un buisson. Après l’accouplement, la femelle dépose jusqu’à six œufs, qu’elle couve environ deux semaines. Après l’éclosion, les jeunes sont alimentés pendant presque un mois avant de voler de leurs propres ailes, devenant ainsi totalement autonomes. La femelle peut effectuer jusqu’à trois couvées chaque année.

Même si leur alimentation inclut beaucoup de fruits, comme groseilles, mûres ou fraises, et qu’elles grattent souvent le sol à la recherche de graines ou de jeunes pousses, les grives contribuent aussi à l’équilibre naturel en se nourrissant d’insectes, d’escargots et de limaces. Leur présence permet de réduire naturellement la population de nuisibles dans les jardins, sans nécessité de recourir à des produits chimiques. La popularité de ces oiseaux est attestée par la mobilisation des citoyens contre certaines méthodes de chasse, comme la glu, utilisées pour capturer ces oiseaux, illustrant leur importance dans la biodiversité locale.

La famille des oiseaux migrateurs regroupant diverses espèces, la mention « Grive » désigne plusieurs types d’oiseaux qui partagent des caractéristiques communes, principalement issus de la famille des Turdidae. Ces oiseaux à la silhouette identifiable, que l’on rencontre davantage en Europe et en Asie, appartiennent au groupe des passereaux. Focus sur les quatre principales espèces de grives que l’on retrouve fréquemment en France.

caractéristiques principales des grives

Au sein de la famille des Turdidae, les oiseaux du genre Turdus rassemblent plus de 80 espèces, intégrant aussi bien les grives que les merles. Ces oiseaux sont connus pour leur migration annuelle, qui peut les mener vers les régions du nord plus froides ou vers des pays comme le Portugal, le sud de l’Italie ou simplement le sud de la France, selon l’espèce.

La distinction entre le plumage des mâles et celui des femelles est quasi inexistante. D’un point de vue visuel, leur apparence reste souvent brune ou tachetée, avec quelques variations de couleurs selon la espèce. Leur forme est semblable à celle du Merle noir, un autre membre de la même famille, ce qui peut souvent conduire à des confusions, notamment entre la grive musicienne et la femelle du Merle noir.

principales espèces de grives en France

En France, plusieurs types de grives sont couramment observés, chacun avec ses particularités.

la grive litorne

La grive litorne (Turdus pilaris) est une espèce très sociable, souvent réunie en grands groupes pouvant compter jusqu’à un millier d’individus, parfois en compagnie de la grive mauvis. Quand arrive la saison de reproduction, elle se dispersent pour se reproduire séparément. Elle se démarque par son plumage très coloré : des teintes rousses marquées de taches noires sur le ventre, un dos et des ailes brunâtres, un dos et une tête bleus sur la partie supérieure. Sa migration se fait principalement en journée.

la grive musicienne

La grive musicienne (Turdus philomenos) est la plus répandue sur le territoire national. Facile à reconnaître grâce à sa silhouette petite, elle fréquente aussi bien les espaces urbains, notamment les jardins publics et parcs, que les milieux ruraux comme les zones boisées ou les massifs forestiers.

la grive mauvis

La grive mauvis (Turdus iliacus) se distingue par sa taille légèrement supérieure à celle de la grive musicienne, avec un plumage brun verdâtre marqué de taches sur le ventre. Ses déplacements migratoires ont lieu principalement la nuit. En hiver, elle peut être observée en France lors de ses passages d’hivernage, mais sa reproduction se déroule en Islande et dans les régions scandinaves.

la grive draine

La grive draine (Turdus viscivorus) se remarque par le chant puissant du mâle, même si son observation est plus difficile en raison de sa nature très farouche. Avec une envergure de près de 47 cm et une longueur de 27 cm environ, il s’agit de la plus grande des grives d’Europe. Son ventre affiche des taches noires espacées, et son plumage reste généralement pâle en ton.

habitat et régime alimentaire des grives

La gamme d’habitats qu’elles fréquentent est large, allant des forêts et boisements aux prairies, en passant par les haies, bosquets, jardins et parcs urbains. Les choix de leurs lieux de vie dépendent surtout des ressources alimentaires disponibles. Leur régime varie aussi selon la saison : en automne et en hiver, leur alimentation est principalement végétale, comprenant des baies, fruits et graines. Au printemps et en été, elles consomment davantage d’insectes, mollusques et autres petits invertébrés, tels que limaces, escargots, lombrics ou araignées.

reproduction des grives

Les périodes de nidification diffèrent selon chaque espèce, pouvant commencer dès mars ou se poursuivre jusqu’août. La majorité construit ses nids à une hauteur comprise entre 3 et 9 mètres dans les arbustes ou les arbres, à l’exception de la grive mauvis qui préfère niché au sol, sous un buisson. Après l’accouplement, la femelle dépose jusqu’à six œufs, qu’elle couve environ deux semaines. Après l’éclosion, les jeunes sont alimentés pendant presque un mois avant de voler de leurs propres ailes, devenant ainsi totalement autonomes. La femelle peut effectuer jusqu’à trois couvées chaque année.

Même si leur alimentation inclut beaucoup de fruits, comme groseilles, mûres ou fraises, et qu’elles grattent souvent le sol à la recherche de graines ou de jeunes pousses, les grives contribuent aussi à l’équilibre naturel en se nourrissant d’insectes, d’escargots et de limaces. Leur présence permet de réduire naturellement la population de nuisibles dans les jardins, sans nécessité de recourir à des produits chimiques. La popularité de ces oiseaux est attestée par la mobilisation des citoyens contre certaines méthodes de chasse, comme la glu, utilisées pour capturer ces oiseaux, illustrant leur importance dans la biodiversité locale.