La grive musicienne : un oiseau au chant élaboré

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La contre-allée des oiseaux connus pour leur chant mélodieux est souvent plus difficile à repérer qu’à entendre. Leur habileté musicale peut toutefois leur permettre de duper notre ouïe et de passer inaperçus lors de l’observation.

La grive musicienne, un membre élégant de la famille des turdidés

Appartenant à la famille des passereaux appelée turdidés, cette espèce se distingue par un bec robuste, plutôt allongé, et des pattes solides.

Chez l’adulte, sa taille oscille généralement entre 21 et 23 centimètres, avec une envergure allant de 33 à 36 centimètres, et un poids compris entre 65 et 90 grammes. Sa silhouette rappelle celle du merle noir, mais en plus petit.

En milieu naturel, son plumage brun chaud sur le dessus, agrémenté d’un jaune vif sur la poitrine et d’un blanc crème sur le ventre, est remarquablement identifiable. La poitrine et le ventre présentent de petites taches sombres en forme de flèches, tandis que ses ailes ont une teinte proche de celle du dos, avec des nuances plus foncées vers l’extrémité.

En captivité, trois variantes mutant du plumage ont été observées : la version brune claire, une albinos au plumage blanc avec yeux rouges, et une satin, qui ressemble à l’albinos mais avec des yeux noirs et une base brune sur chaque plume.

Habitat et comportement de la grive musicienne

Elle colonise une grande diversité d’endroits, incluant forêts de feuillus ou de conifères, buissons, parcs et jardins arborés. Elle parcourt souvent les pelouses à la recherche de vers, limaces, chenilles et escargots, tout en se nourrissant aussi d’insectes, de fruits tombés, de baies ou de graines provenant de divers arbustes comme le sureau, le houx, le sorbier ou la pomme.

Les populations situées dans le nord de l’Europe, jusqu’à la péninsule scandinave, pratiquent la migration. Les autres groupes, plus au sud, sont partiellement migrateurs : certains restent toute l’année, d’autres partent lors de la saison froide. Pendant l’hiver, la grive investit principalement la région méditerranéenne, incluant l’Espagne, l’Italie, le Maghreb, le sud de la Turquie, ainsi que des régions du Moyen-Orient, comme la péninsule Arabique et l’Iran.

En France, elle peut être observée dans les jardins et vergers, où ses populations résident constamment. Sa nature particulièrement craintive limite cependant ses visites aux mangeoires, qu’elle évite généralement, mais qu’il est possible d’attirer avec quelques fruits disposés près de haies ou de buissons. Elle répond aussi souvent aux techniques d’appel avec des appeaux, mais reste en alerte permanente et s’envole au moindre bruit suspect.

La renommée de la “musicienne”

Considérée comme l’un des chanteurs d’oiseaux les plus talentueux, la grive musicienne est également parmi les premières à entonner son chant à la sortie de l’hiver. Sa mélodie porte loin, ce qui permet de l’identifier facilement lorsqu’elle se fait entendre alors que peu d’autres oiseaux chantent encore à cette période.

Son nom lui vient de la richesse et de la complexité de ses motifs musicaux, souvent composés de plusieurs phrases répétées trois ou quatre fois. La diversité de ses chants, variés et élaborés, en fait une artiste vocale hors pair. De plus, elle a la capacité d’imiter le chant d’autres oiseaux, comme celui de la fauvette des jardins. Seules des oreilles expérimentées peuvent détecter ces imitations subtiles.

Une voleuse d’escargots et une exploratrice habile

Pour consommer les baies allergènes comme celles de l’if, elle trie soigneusement les graines, en laissant de côté celles qu’elle considère toxiques, comme celles du houx ou du sorbier, tout en profitant des cerises qu’elle pille jusqu’au noyau.

Lorsqu’elle souhaite se délecter d’escargots, elle doit briser leur coquille pour en atteindre la chair. Elle transporte alors le gastéropode sur une pierre ou une racine, puis le frappe contre la surface dure jusqu’à fracturer la coquille, recueillant ainsi un apport en calcium. Fidèle à son outil, elle laisse derrière elle des débris qui témoignent de ses habitudes et contribuent à l’enrichissement du sol. Elle est unique parmi les passereaux à procéder de cette manière pour se nourrir.

Reproduction : du nid à l’envol

Les couples forment une seule saison, se constituant chaque année en mars. Le mâle chante pour défendre son territoire et attirer sa partenaire, ses vocalisations étant particulièrement recognisables au lever et au coucher du soleil.

Une fois un couple formé, ils s’attachent à construire un nid artisanal, utilisant herbes sèches, tiges, mousse, et un « mortier » de boue et de fibres de bois pour assurer la solidité. Ils choisissent généralement un emplacement dans un arbre, une haie ou un buisson situé à environ 2 ou 3 mètres du sol.

Chaque année, le couple peut produire entre deux et trois couvées, chacune comportant en moyenne quatre œufs colorés en bleu-vert vif, finement tachetés de noir. La période d’incubation, qui dure entre 12 et 14 jours, voit les petits naître en capacité de voler après deux semaines. Les parents continuent de les nourrir jusqu’à leur autonomie complète, après quoi ils deviennent complètement indépendants.

La contre-allée des oiseaux connus pour leur chant mélodieux est souvent plus difficile à repérer qu’à entendre. Leur habileté musicale peut toutefois leur permettre de duper notre ouïe et de passer inaperçus lors de l’observation.

La grive musicienne, un membre élégant de la famille des turdidés

Appartenant à la famille des passereaux appelée turdidés, cette espèce se distingue par un bec robuste, plutôt allongé, et des pattes solides.

Chez l’adulte, sa taille oscille généralement entre 21 et 23 centimètres, avec une envergure allant de 33 à 36 centimètres, et un poids compris entre 65 et 90 grammes. Sa silhouette rappelle celle du merle noir, mais en plus petit.

En milieu naturel, son plumage brun chaud sur le dessus, agrémenté d’un jaune vif sur la poitrine et d’un blanc crème sur le ventre, est remarquablement identifiable. La poitrine et le ventre présentent de petites taches sombres en forme de flèches, tandis que ses ailes ont une teinte proche de celle du dos, avec des nuances plus foncées vers l’extrémité.

En captivité, trois variantes mutant du plumage ont été observées : la version brune claire, une albinos au plumage blanc avec yeux rouges, et une satin, qui ressemble à l’albinos mais avec des yeux noirs et une base brune sur chaque plume.

Habitat et comportement de la grive musicienne

Elle colonise une grande diversité d’endroits, incluant forêts de feuillus ou de conifères, buissons, parcs et jardins arborés. Elle parcourt souvent les pelouses à la recherche de vers, limaces, chenilles et escargots, tout en se nourrissant aussi d’insectes, de fruits tombés, de baies ou de graines provenant de divers arbustes comme le sureau, le houx, le sorbier ou la pomme.

Les populations situées dans le nord de l’Europe, jusqu’à la péninsule scandinave, pratiquent la migration. Les autres groupes, plus au sud, sont partiellement migrateurs : certains restent toute l’année, d’autres partent lors de la saison froide. Pendant l’hiver, la grive investit principalement la région méditerranéenne, incluant l’Espagne, l’Italie, le Maghreb, le sud de la Turquie, ainsi que des régions du Moyen-Orient, comme la péninsule Arabique et l’Iran.

En France, elle peut être observée dans les jardins et vergers, où ses populations résident constamment. Sa nature particulièrement craintive limite cependant ses visites aux mangeoires, qu’elle évite généralement, mais qu’il est possible d’attirer avec quelques fruits disposés près de haies ou de buissons. Elle répond aussi souvent aux techniques d’appel avec des appeaux, mais reste en alerte permanente et s’envole au moindre bruit suspect.

La renommée de la “musicienne”

Considérée comme l’un des chanteurs d’oiseaux les plus talentueux, la grive musicienne est également parmi les premières à entonner son chant à la sortie de l’hiver. Sa mélodie porte loin, ce qui permet de l’identifier facilement lorsqu’elle se fait entendre alors que peu d’autres oiseaux chantent encore à cette période.

Son nom lui vient de la richesse et de la complexité de ses motifs musicaux, souvent composés de plusieurs phrases répétées trois ou quatre fois. La diversité de ses chants, variés et élaborés, en fait une artiste vocale hors pair. De plus, elle a la capacité d’imiter le chant d’autres oiseaux, comme celui de la fauvette des jardins. Seules des oreilles expérimentées peuvent détecter ces imitations subtiles.

Une voleuse d’escargots et une exploratrice habile

Pour consommer les baies allergènes comme celles de l’if, elle trie soigneusement les graines, en laissant de côté celles qu’elle considère toxiques, comme celles du houx ou du sorbier, tout en profitant des cerises qu’elle pille jusqu’au noyau.

Lorsqu’elle souhaite se délecter d’escargots, elle doit briser leur coquille pour en atteindre la chair. Elle transporte alors le gastéropode sur une pierre ou une racine, puis le frappe contre la surface dure jusqu’à fracturer la coquille, recueillant ainsi un apport en calcium. Fidèle à son outil, elle laisse derrière elle des débris qui témoignent de ses habitudes et contribuent à l’enrichissement du sol. Elle est unique parmi les passereaux à procéder de cette manière pour se nourrir.

Reproduction : du nid à l’envol

Les couples forment une seule saison, se constituant chaque année en mars. Le mâle chante pour défendre son territoire et attirer sa partenaire, ses vocalisations étant particulièrement recognisables au lever et au coucher du soleil.

Une fois un couple formé, ils s’attachent à construire un nid artisanal, utilisant herbes sèches, tiges, mousse, et un « mortier » de boue et de fibres de bois pour assurer la solidité. Ils choisissent généralement un emplacement dans un arbre, une haie ou un buisson situé à environ 2 ou 3 mètres du sol.

Chaque année, le couple peut produire entre deux et trois couvées, chacune comportant en moyenne quatre œufs colorés en bleu-vert vif, finement tachetés de noir. La période d’incubation, qui dure entre 12 et 14 jours, voit les petits naître en capacité de voler après deux semaines. Les parents continuent de les nourrir jusqu’à leur autonomie complète, après quoi ils deviennent complètement indépendants.