La Bernache du Canada ou Outarde : une oie sauvage remarquable

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La présence d’un long plumage noir contrasté par des joues blanches confère à l’oie sauvage une prestance remarquable. Originaires d’Amérique du Nord, ces oiseaux ont été introduits en Europe, où ils sont parfois désignés sous le nom d’outarde. Lorsqu’ils évoluent en vol, ils adoptent une formation en V impressionnante : à l’image des cyclistes, ils augmentent leur vitesse et leur distance parcourue. Une véritable rencontre avec la nature.

Profil de l’oie sauvage du Canada

La oie du Canada, connue aussi comme Branta canadensis, appartient à l’ordre des ansériformes et fait partie de la famille des anatidés, qui compte environ 165 espèces d’oiseaux aquatiques. Selon leur taille, ces oiseaux présentent diverses variétés : la plus petite, appelée ouisée minimale, ne pèse généralement qu’un peu plus d’un kilogramme, tandis que la plus grande, la géante, peut atteindre 8 kg. Leur envergure varie entre 1,30 m et 1,80 m, pour un poids moyen oscillant entre 3,5 kg et 5 kg. La famille des noires comporte sept sous-espèces distinctes, parmi lesquelles la Bernache du Canada se classe comme la plus imposante.

Un cou distinctif et un plumage contrasté

Ce musciforme arbore une tête, un bec, un cou et une queue entièrement noirs, tandis que ses joues, sa gorge, son croupion et son ventre sont d’un blanc éclatant. La teinte gris foncé à noisette recouvre le dessus du corps, tandis que les parties inférieures affichent une nuance gris pâle. En toutes saisons, mâles et femelles se ressemblent remarquablement.

Habitats aquatiques privilégiés

Présente sur tous les continents, excepté en Antarctique, la Bernache du Canada est originaire d’Amérique du Nord. Elle a été introduite en Europe dès le XVIIe siècle, notamment au Royaume-Uni, en France, en Espagne et dans les pays scandinaves, où elle a su s’adapter. Sa préférence pour les eaux douces la mène à fréquenter des zones humides, depuis les lacs, rivières et marais, jusqu’aux prairies, champs agricoles ou les étendues de toundra près de l’Arctique. On peut aussi l’observer dans les parcs ou jardins urbains, jusqu’à des altitudes de 2000 mètres.

Migration saisonnière et mue — un cycle précis

Elle amorce sa migration vers l’automne lorsque la gelée commence à recouvrir ses zones de reproduction. Elle suit la progression de la fonte des neiges, faisant des pauses régulières pour se nourrir. Sur plus de 1000 km, elle peut traverser ces distances en moins d’une semaine. La migration de mue, spécifique à cette espèce, implique le remplacement simultané de toutes ses plumes, ce qui la rend incapable de voler pendant plus d’un mois. Durant cette période, l’oiseau doit trouver un refuge sécurisé où il pourra se nourrir et éviter les prédateurs.

Comportement résident en Europe

Malgré une origine migratoire, plusieurs populations de Bernaches du Canada en Europe deviennent sédentaires. En France, par exemple, les colonies nicheuses se concentrent principalement dans le nord, où elles restent toute l’année. Certaines populations scandinaves migrent vers la Pologne, la Allemagne ou le Danemark. Lors de leur voyage, ils forment de grands groupes bruyants, adoptant en vol une formation en V ou en lignes diagonales pour économiser de l’énergie. Quand certains oiseaux fatiguent, ils en cèdent la place à ceux qui se reposent à l’arrière.

Une relation monogame fidèle

Associée à une vie communautaire, la Bernache du Canada voyage souvent en groupes familiaux durant ses migrations. En période de reproduction, la compétition peut s’intensifier, avec des combats parfois violents entre prétendants. Cependant, une fois un couple formé, celui-ci reste uni pour la vie. Très territoriale, la Bernache n’hésite pas à faire preuve d’agressivité pour défendre son nid et ses jeunes, n’abordant aucun intrus, y compris les êtres humains si nécessaire.

Approvisionnement alimentaire à terre

Son régime cuisine principalement sur la terre ferme. Au printemps et en été, elle se nourrit principalement d’herbes, de plantes aquatiques, de feuilles, de fleurs, de tiges, de racines, et de baies. Pendant l’hiver, elle se rend souvent dans les champs où abondent les grains de céréales récoltés. Pour préparer ses longues migrations, elle passe plus d’une dizaine d’heures quotidiennement à manger afin de constituer des réserves de graisse et de protéines essentielles à ses besoins énergétiques.

Nidification avec duvet, un cocon douillet

Elle peut s’accoupler avec différentes espèces d’oies, telles que l’oie cendrée ou à bec court. La construction du nid, directement sur le sol à proximité de l’eau, est confiée à la femelle, qui utilise des brindilles, des branches, de la mousse, puis le recouvre de plumes et de duvet qu’elle prélève sur son propre corps. Elle y dépose entre quatre et six œufs de couleur blanche, qu’elle couvera durant un mois, sous la protection du mâle qui veille sur le territoire.

Liens étroits avec sa progéniture

Les oisons, dès leur naissance, quittent rapidement le nid pour se nourrir de façon autonome. Leur maturation complète en 20 à 40 jours, et ils prennent leur envol peu après. La famille reste très soudée : les jeunes accompagnent leurs parents durant l’hiver et demeurent en leur compagnie jusqu’à la saison suivante, devenant reproducteurs vers leur deuxième ou troisième année.

La population n’est pas en danger

Sur ses terres d’origine, le principal prédateur est le renard arctique, suivi par d’autres carnivores comme les coyotes et les loups, ainsi que par des mouettes, goélands, corbeaux ou ours. Toutefois, un individu ayant survécu à sa première année possède généralement la capacité et l’expérience pour se défendre. Leur stratégie inclut une posture affichant leurs ailes déployées et le sifflement strident pour effrayer le prédateur. Parfois, ils frappent avec leurs ailes la tête de l’attaquant, ce qui peut suffire à faire partir ces derniers. La population mondiale de la Bernache du Canada s’élève à environ six millions, ce qui la met à l’abri d’un déclin imminent. Sa durée de vie dans la nature peut atteindre 24 ans.

La présence d’un long plumage noir contrasté par des joues blanches confère à l’oie sauvage une prestance remarquable. Originaires d’Amérique du Nord, ces oiseaux ont été introduits en Europe, où ils sont parfois désignés sous le nom d’outarde. Lorsqu’ils évoluent en vol, ils adoptent une formation en V impressionnante : à l’image des cyclistes, ils augmentent leur vitesse et leur distance parcourue. Une véritable rencontre avec la nature.

Profil de l’oie sauvage du Canada

La oie du Canada, connue aussi comme Branta canadensis, appartient à l’ordre des ansériformes et fait partie de la famille des anatidés, qui compte environ 165 espèces d’oiseaux aquatiques. Selon leur taille, ces oiseaux présentent diverses variétés : la plus petite, appelée ouisée minimale, ne pèse généralement qu’un peu plus d’un kilogramme, tandis que la plus grande, la géante, peut atteindre 8 kg. Leur envergure varie entre 1,30 m et 1,80 m, pour un poids moyen oscillant entre 3,5 kg et 5 kg. La famille des noires comporte sept sous-espèces distinctes, parmi lesquelles la Bernache du Canada se classe comme la plus imposante.

Un cou distinctif et un plumage contrasté

Ce musciforme arbore une tête, un bec, un cou et une queue entièrement noirs, tandis que ses joues, sa gorge, son croupion et son ventre sont d’un blanc éclatant. La teinte gris foncé à noisette recouvre le dessus du corps, tandis que les parties inférieures affichent une nuance gris pâle. En toutes saisons, mâles et femelles se ressemblent remarquablement.

Habitats aquatiques privilégiés

Présente sur tous les continents, excepté en Antarctique, la Bernache du Canada est originaire d’Amérique du Nord. Elle a été introduite en Europe dès le XVIIe siècle, notamment au Royaume-Uni, en France, en Espagne et dans les pays scandinaves, où elle a su s’adapter. Sa préférence pour les eaux douces la mène à fréquenter des zones humides, depuis les lacs, rivières et marais, jusqu’aux prairies, champs agricoles ou les étendues de toundra près de l’Arctique. On peut aussi l’observer dans les parcs ou jardins urbains, jusqu’à des altitudes de 2000 mètres.

Migration saisonnière et mue — un cycle précis

Elle amorce sa migration vers l’automne lorsque la gelée commence à recouvrir ses zones de reproduction. Elle suit la progression de la fonte des neiges, faisant des pauses régulières pour se nourrir. Sur plus de 1000 km, elle peut traverser ces distances en moins d’une semaine. La migration de mue, spécifique à cette espèce, implique le remplacement simultané de toutes ses plumes, ce qui la rend incapable de voler pendant plus d’un mois. Durant cette période, l’oiseau doit trouver un refuge sécurisé où il pourra se nourrir et éviter les prédateurs.

Comportement résident en Europe

Malgré une origine migratoire, plusieurs populations de Bernaches du Canada en Europe deviennent sédentaires. En France, par exemple, les colonies nicheuses se concentrent principalement dans le nord, où elles restent toute l’année. Certaines populations scandinaves migrent vers la Pologne, la Allemagne ou le Danemark. Lors de leur voyage, ils forment de grands groupes bruyants, adoptant en vol une formation en V ou en lignes diagonales pour économiser de l’énergie. Quand certains oiseaux fatiguent, ils en cèdent la place à ceux qui se reposent à l’arrière.

Une relation monogame fidèle

Associée à une vie communautaire, la Bernache du Canada voyage souvent en groupes familiaux durant ses migrations. En période de reproduction, la compétition peut s’intensifier, avec des combats parfois violents entre prétendants. Cependant, une fois un couple formé, celui-ci reste uni pour la vie. Très territoriale, la Bernache n’hésite pas à faire preuve d’agressivité pour défendre son nid et ses jeunes, n’abordant aucun intrus, y compris les êtres humains si nécessaire.

Approvisionnement alimentaire à terre

Son régime cuisine principalement sur la terre ferme. Au printemps et en été, elle se nourrit principalement d’herbes, de plantes aquatiques, de feuilles, de fleurs, de tiges, de racines, et de baies. Pendant l’hiver, elle se rend souvent dans les champs où abondent les grains de céréales récoltés. Pour préparer ses longues migrations, elle passe plus d’une dizaine d’heures quotidiennement à manger afin de constituer des réserves de graisse et de protéines essentielles à ses besoins énergétiques.

Nidification avec duvet, un cocon douillet

Elle peut s’accoupler avec différentes espèces d’oies, telles que l’oie cendrée ou à bec court. La construction du nid, directement sur le sol à proximité de l’eau, est confiée à la femelle, qui utilise des brindilles, des branches, de la mousse, puis le recouvre de plumes et de duvet qu’elle prélève sur son propre corps. Elle y dépose entre quatre et six œufs de couleur blanche, qu’elle couvera durant un mois, sous la protection du mâle qui veille sur le territoire.

Liens étroits avec sa progéniture

Les oisons, dès leur naissance, quittent rapidement le nid pour se nourrir de façon autonome. Leur maturation complète en 20 à 40 jours, et ils prennent leur envol peu après. La famille reste très soudée : les jeunes accompagnent leurs parents durant l’hiver et demeurent en leur compagnie jusqu’à la saison suivante, devenant reproducteurs vers leur deuxième ou troisième année.

La population n’est pas en danger

Sur ses terres d’origine, le principal prédateur est le renard arctique, suivi par d’autres carnivores comme les coyotes et les loups, ainsi que par des mouettes, goélands, corbeaux ou ours. Toutefois, un individu ayant survécu à sa première année possède généralement la capacité et l’expérience pour se défendre. Leur stratégie inclut une posture affichant leurs ailes déployées et le sifflement strident pour effrayer le prédateur. Parfois, ils frappent avec leurs ailes la tête de l’attaquant, ce qui peut suffire à faire partir ces derniers. La population mondiale de la Bernache du Canada s’élève à environ six millions, ce qui la met à l’abri d’un déclin imminent. Sa durée de vie dans la nature peut atteindre 24 ans.