Comprendre les différences entre le pingouin et le manchot

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Les oiseaux marins que l’on appelle communément pingouins et manchots partagent certaines ressemblances, notamment leur plumage bichrome noir et blanc, leur régime alimentaire à base de poissons qu’ils capturent en nageant sous l’eau, ainsi que leur habitude de se rassembler chaque année pour se reproduire. Pourtant, ces deux noms désignent en réalité des espèces distinctes, appartenant à des familles différentes. Pour mieux comprendre ces différences, voici un aperçu détaillé de chaque animal.

familles distinctes

Les pingouins font partie de la famille des Alcidés, un groupe qui englobe également d’autres oiseaux marins comme les macareux. Jusqu’au XIXe siècle, on considérait qu’il existait deux types de pingouins : les petits, encore présents aujourd’hui, et les grands, qui ont disparu en 1844.

En revanche, le terme « manchot » désigne une catégorie d’oiseaux appartenant à la famille des Sphénisciformes. Cette famille comprend six genres. Le plus célèbre est le manchot empereur, célèbre grâce à des documentaires comme La marche de l’Empereur de Luc Jacquet (2005). C’est également le plus grand et le plus lourd de tous les représentants de son groupe.

Ce texte se concentre sur les principales différences entre le petit pingouin et le manchot empereur.

localisation et habitat

Les petits pingouins se retrouvent dans l’hémisphère Nord. On peut les observer dans la Manche, tout le long de l’Atlantique canadien, notamment au sud du Labrador, où une colonie a été repérée dans le détroit de Digges, jusqu’à la mer de Barents. Leur population mondiale est d’environ 700 000 couples, mais elle diminue progressivement.

Les prédateurs que doivent affronter ces oiseaux incluent principalement des rapaces et des goélands. Les jeunes pingouins et leurs œufs sont davantage vulnérables face aux renards arctiques, roux, et aux corbeaux.

Les manchots empereurs, quant à eux, résident en Antarctique. Ce sont des oiseaux qui s’adaptent à des conditions extrêmes, avec des températures atteignant -40 °C dans l’air et -1,8 °C dans la mer. Leur capacité à maintenir leur température corporelle autour de 39 °C est assurée par leur plumage dense et une couche de graisse pouvant atteindre 3 cm d’épaisseur. Aujourd’hui, cette espèce menace de devenir une espèce vulnérable.

Sur terre, leurs principaux prédateurs sont le pétrel géant et le labbe de McCormick, qui s’attaque surtout aux oisillons morts. Dans l’eau, ce sont le léopard de mer et l’orque qui représentent une menace.

modes de déplacement : vol, nage ou marche

Chez les adultes, les pingouins arborent un plumage contrasté : un dos noir, un ventre blanc, une poitrine brun-noir, et un bec noir. En hiver, leur tête vire au blanc. Leur taille oscille entre 39 et 48 cm, pour un poids moyen d’environ 700 g. Moins habiles à marcher, ils compensent par leur capacité à planer dans l’air, avec une envergure allant de 60 à 69 cm.

Ils ne plongent que depuis la terre ferme, utilisant leurs ailes qui agitent comme des nageoires pour se propulser. Leur plongée ne dépasse généralement pas une minute, avec une profondeur maximale atteinte à 7 mètres, parfois jusqu’à 15 mètres.

À l’opposé, le manchot empereur est un véritable géant parmi les oiseaux marins, pouvant atteindre 1,20 m de hauteur et peser jusqu’à 40 kg. Son plumage est principalement noir sur la tête, la gorge, le dessus des ailes et le dos, tandis que le ventre est blanc avec une nuance de jaune pâle sur la poitrine et une tache jaune vif près des oreilles. Son bec est courbé.

Ce manchot marche sur de longues distances, pouvant parcourir jusqu’à 500 km pour nourrir ses poussins. Il glisse souvent sur le ventre pour se déplacer rapidement à la surface de l’eau. Incapable de voler, il nage à une vitesse comprise entre 5 et 10 km/h, pouvant atteindre ponctuellement 30 km/h. Utilisant ses ailes comme nageoires et ses pattes comme gouvernails, il peut plonger jusqu’à 500 mètres de profondeur et y rester entre 20 et 30 minutes.
Il est menacé par le changement climatique

Les manchots sont particulièrement sensibles aux effets du réchauffement global. Leur survie dépend d’une adaptation rapide à ces bouleversements ou à défaut, leur disparition imminente. Si certains zoos hébergent quelques spécimens, leur nombre reste limité.

Les oiseaux marins que l’on appelle communément pingouins et manchots partagent certaines ressemblances, notamment leur plumage bichrome noir et blanc, leur régime alimentaire à base de poissons qu’ils capturent en nageant sous l’eau, ainsi que leur habitude de se rassembler chaque année pour se reproduire. Pourtant, ces deux noms désignent en réalité des espèces distinctes, appartenant à des familles différentes. Pour mieux comprendre ces différences, voici un aperçu détaillé de chaque animal.

familles distinctes

Les pingouins font partie de la famille des Alcidés, un groupe qui englobe également d’autres oiseaux marins comme les macareux. Jusqu’au XIXe siècle, on considérait qu’il existait deux types de pingouins : les petits, encore présents aujourd’hui, et les grands, qui ont disparu en 1844.

En revanche, le terme « manchot » désigne une catégorie d’oiseaux appartenant à la famille des Sphénisciformes. Cette famille comprend six genres. Le plus célèbre est le manchot empereur, célèbre grâce à des documentaires comme La marche de l’Empereur de Luc Jacquet (2005). C’est également le plus grand et le plus lourd de tous les représentants de son groupe.

Ce texte se concentre sur les principales différences entre le petit pingouin et le manchot empereur.

localisation et habitat

Les petits pingouins se retrouvent dans l’hémisphère Nord. On peut les observer dans la Manche, tout le long de l’Atlantique canadien, notamment au sud du Labrador, où une colonie a été repérée dans le détroit de Digges, jusqu’à la mer de Barents. Leur population mondiale est d’environ 700 000 couples, mais elle diminue progressivement.

Les prédateurs que doivent affronter ces oiseaux incluent principalement des rapaces et des goélands. Les jeunes pingouins et leurs œufs sont davantage vulnérables face aux renards arctiques, roux, et aux corbeaux.

Les manchots empereurs, quant à eux, résident en Antarctique. Ce sont des oiseaux qui s’adaptent à des conditions extrêmes, avec des températures atteignant -40 °C dans l’air et -1,8 °C dans la mer. Leur capacité à maintenir leur température corporelle autour de 39 °C est assurée par leur plumage dense et une couche de graisse pouvant atteindre 3 cm d’épaisseur. Aujourd’hui, cette espèce menace de devenir une espèce vulnérable.

Sur terre, leurs principaux prédateurs sont le pétrel géant et le labbe de McCormick, qui s’attaque surtout aux oisillons morts. Dans l’eau, ce sont le léopard de mer et l’orque qui représentent une menace.

modes de déplacement : vol, nage ou marche

Chez les adultes, les pingouins arborent un plumage contrasté : un dos noir, un ventre blanc, une poitrine brun-noir, et un bec noir. En hiver, leur tête vire au blanc. Leur taille oscille entre 39 et 48 cm, pour un poids moyen d’environ 700 g. Moins habiles à marcher, ils compensent par leur capacité à planer dans l’air, avec une envergure allant de 60 à 69 cm.

Ils ne plongent que depuis la terre ferme, utilisant leurs ailes qui agitent comme des nageoires pour se propulser. Leur plongée ne dépasse généralement pas une minute, avec une profondeur maximale atteinte à 7 mètres, parfois jusqu’à 15 mètres.

À l’opposé, le manchot empereur est un véritable géant parmi les oiseaux marins, pouvant atteindre 1,20 m de hauteur et peser jusqu’à 40 kg. Son plumage est principalement noir sur la tête, la gorge, le dessus des ailes et le dos, tandis que le ventre est blanc avec une nuance de jaune pâle sur la poitrine et une tache jaune vif près des oreilles. Son bec est courbé.

Ce manchot marche sur de longues distances, pouvant parcourir jusqu’à 500 km pour nourrir ses poussins. Il glisse souvent sur le ventre pour se déplacer rapidement à la surface de l’eau. Incapable de voler, il nage à une vitesse comprise entre 5 et 10 km/h, pouvant atteindre ponctuellement 30 km/h. Utilisant ses ailes comme nageoires et ses pattes comme gouvernails, il peut plonger jusqu’à 500 mètres de profondeur et y rester entre 20 et 30 minutes.
Il est menacé par le changement climatique

Les manchots sont particulièrement sensibles aux effets du réchauffement global. Leur survie dépend d’une adaptation rapide à ces bouleversements ou à défaut, leur disparition imminente. Si certains zoos hébergent quelques spécimens, leur nombre reste limité.