Les différentes espèces de hérissons : caractéristiques et habitats

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Les passionnés de petits mammifères à piquants se demandent souvent combien d’espèces différentes existent à travers le monde. Au-delà de leur apparence hérissée, quelles sont les particularités qui définissent ces animaux ? Dans ce texte, vous découvrirez l’essentiel à connaître sur les hérissons.

les hérissons “authentiques” et leurs cousins

Connaissez-vous le nom de la femelle du hérisson ? La hérissonne. Facile, n’est-ce pas ? Mais si vous cherchez à nommer leur petit, cela devient plus compliqué : certains lui donnent le terme de “choupisson”, une appellation qui arrive bien à la petite boule de poils, tandis que d’autres préfèrent dire “hérissonneau”. Pour une approche plus scientifique, on utilise le terme “hérisson juvénile”. À vous de choisir l’option qui vous semble la plus appropriée !

Les hérissons qui composent la grande famille des Erinaceidés ont une caractéristique commune : une structure crânienne bien particulière. Leur dentition distingue également cette famille, puisque leurs molaires comportent quatre tubercules principaux avec un cinquième plus petit placé au centre.

On distingue deux grands groupes au sein de cette famille : les Erinaceinés, qui regroupent ce que l’on appelle généralement les hérissons “vrais”, et les Galericinés, aussi nommés Gymnures, qui ressemblent à des hérissons dénués de leurs piquants. Dans cette description, nous nous concentrerons uniquement sur les premiers.

les variétés de hérissons

Les hérissons véritablement identifiés se répartissent en cinq genres principaux :

  • Les hérissons forestiers,
  • Les hérissons à oreilles longues,
  • Les hérissons africains,
  • Les hérissons des plaines,
  • Les hérissons du désert.

Au total, on compte environ une quinzaine d’espèces distinctes, leur classification dépendant en grande partie de leur localisation géographique.

Les membres de la famille Erinaceus, plus connus sous le nom de hérissons des bois, vivent en Europe. Ces espèces bénéficient d’une certaine protection ; par exemple, des passages sous les routes ont été aménagés pour favoriser leur déplacement sécurisé. Le hérisson européen, le plus répandu, possède une histoire remontant au Quaternaire, il y a environ 2,8 millions d’années, preuve de sa présence depuis des temps très anciens. Il arbore entre 5 000 et 7 000 piquants, qui mesurent généralement 2 à 3 cm de long. La durée de vie de cette espèce est relativement courte, puisqu’elle ne dépasse pas 18 mois, car leurs piquants poussent en continu, à l’image de nos cheveux. Leur coloration, semblable à celle des autres groupes, leur permet de se camoufler efficacement dans leur habitat naturel.

Les hérissons à longues oreilles, ou Hemiechinus, se reconnaissent notamment à leurs oreilles imposantes qui se dressent bien au-dessus de leur tête, recouvertes de poils longs, tout comme leur tête et leur corps, à l’exception de la zone recouverte de piquants sur leur dos. Ces oreilles jouent un rôle crucial dans la régulation de leur température corporelle, ce qui leur permet de survivre dans des climats chauds et secs. Ils vivent principalement en Asie centrale et autour de la Méditerranée orientale. Leur coloration sombre à la base et claire aux extrémités, combinée à leur posture d’épines dirigées vers l’arrière au repos, leur confère une particularité supplémentaire. Plus légers que leurs cousins européens, ils sont souvent plus rapides, ce qui est un avantage pour échapper à leurs prédateurs. Malheureusement, ils sont parfois victimes de préjugés et de chasse, accusés à tort de propager des maladies. Cependant, leur rôle dans la lutte contre les insectes nuisibles, comme les scorpions, limaces et termites, est indéniable.

Les hérissons africains (Atelerix) sont appréciés comme animaux de compagnie, notamment au Canada où ils sont seuls hérissons permis depuis 2002. Ces petits mammifères ont besoin d’un minimum de 10 heures d’éclairage quotidien et d’un environnement chaud, autour de 23 à 27°C, sinon ils entrent en hibernation. En liberté, leur parcour peuvent atteindre 9 km par nuit, il est donc essentiel de leur offrir un espace permettant cette activité. Leur alimentation de base repose principalement sur des insectes, notamment les grillons et les vers à farine, mais leur maintien demande une attention particulière. Bien qu’ils soient charmants, il faut garder à l’esprit que leur bien-être dépend de conditions spécifiques, ce qui en fait des animaux exigeants à garder en captivité, et une preuve d’amour sincère repose aussi sur le respect de leur liberté.

Les hérissons des steppes (Mesechinus) vivent dans des régions éloignées de l’Europe, notamment en Russie, Chine et Mongolie. Le peu d’informations disponibles à leur sujet laisse penser qu’ils restent encore peu étudiés ou tout simplement peu connus du grand public.

Les hérissons du désert (Paraechinus aethiopicus) occupent les régions arides du nord de l’Afrique et de la péninsule arabique. Leur robustesse leur permet de survivre dans des conditions extrêmes, en restant parfois dans leur terrier pendant plusieurs jours sans nourriture ni eau, sans entrer en hibernation. Leur régime alimentaire inclut de petits vertébrés ainsi que des œufs de scorpions, soulignant leur aptitude à se nourrir dans des environnements hostiles.

Le cycle d’hibernation du hérisson commun

Ce phénomène, aussi captivant que mystérieux, permet à ces animaux de survivre en période de disette. La baisse de température ambiante, notamment sous les 10°C, déclenche leur entrée en hibernation. Pour cela, ils bâtissent un nid d’environ 60 cm de diamètre et 15 cm d’épaisseur, composé de feuilles sèches soigneusement empilées pour former un abri étanche. Cet environnement leur permet de maintenir leur température intérieure au-dessus de 1°C, évitant ainsi de devoir se réveiller pour se réchauffer.

L’hibernation consiste en une chute drastique de la température corporelle, qui peut descendre jusqu’à 5°C, contre environ 35°C en temps normal, propulsant le hérisson dans un état d’hypothermie. Il est crucial qu’il ait accumulé en quantité suffisante des réserves de graisse pour passer cette période, durant laquelle il peut perdre jusqu’à 30 % de son poids. Leur réveil intervient généralement au printemps, aux alentours d’avril. Pendant cette période de dormance, leur organisme modifie la secretion d’insuline pour convertir l’amidon stocké en sucre, alimentant ainsi leurs fonctions vitales jusqu’à la fin de l’hibernation.

Les passionnés de petits mammifères à piquants se demandent souvent combien d’espèces différentes existent à travers le monde. Au-delà de leur apparence hérissée, quelles sont les particularités qui définissent ces animaux ? Dans ce texte, vous découvrirez l’essentiel à connaître sur les hérissons.

les hérissons “authentiques” et leurs cousins

Connaissez-vous le nom de la femelle du hérisson ? La hérissonne. Facile, n’est-ce pas ? Mais si vous cherchez à nommer leur petit, cela devient plus compliqué : certains lui donnent le terme de “choupisson”, une appellation qui arrive bien à la petite boule de poils, tandis que d’autres préfèrent dire “hérissonneau”. Pour une approche plus scientifique, on utilise le terme “hérisson juvénile”. À vous de choisir l’option qui vous semble la plus appropriée !

Les hérissons qui composent la grande famille des Erinaceidés ont une caractéristique commune : une structure crânienne bien particulière. Leur dentition distingue également cette famille, puisque leurs molaires comportent quatre tubercules principaux avec un cinquième plus petit placé au centre.

On distingue deux grands groupes au sein de cette famille : les Erinaceinés, qui regroupent ce que l’on appelle généralement les hérissons “vrais”, et les Galericinés, aussi nommés Gymnures, qui ressemblent à des hérissons dénués de leurs piquants. Dans cette description, nous nous concentrerons uniquement sur les premiers.

les variétés de hérissons

Les hérissons véritablement identifiés se répartissent en cinq genres principaux :

  • Les hérissons forestiers,
  • Les hérissons à oreilles longues,
  • Les hérissons africains,
  • Les hérissons des plaines,
  • Les hérissons du désert.

Au total, on compte environ une quinzaine d’espèces distinctes, leur classification dépendant en grande partie de leur localisation géographique.

Les membres de la famille Erinaceus, plus connus sous le nom de hérissons des bois, vivent en Europe. Ces espèces bénéficient d’une certaine protection ; par exemple, des passages sous les routes ont été aménagés pour favoriser leur déplacement sécurisé. Le hérisson européen, le plus répandu, possède une histoire remontant au Quaternaire, il y a environ 2,8 millions d’années, preuve de sa présence depuis des temps très anciens. Il arbore entre 5 000 et 7 000 piquants, qui mesurent généralement 2 à 3 cm de long. La durée de vie de cette espèce est relativement courte, puisqu’elle ne dépasse pas 18 mois, car leurs piquants poussent en continu, à l’image de nos cheveux. Leur coloration, semblable à celle des autres groupes, leur permet de se camoufler efficacement dans leur habitat naturel.

Les hérissons à longues oreilles, ou Hemiechinus, se reconnaissent notamment à leurs oreilles imposantes qui se dressent bien au-dessus de leur tête, recouvertes de poils longs, tout comme leur tête et leur corps, à l’exception de la zone recouverte de piquants sur leur dos. Ces oreilles jouent un rôle crucial dans la régulation de leur température corporelle, ce qui leur permet de survivre dans des climats chauds et secs. Ils vivent principalement en Asie centrale et autour de la Méditerranée orientale. Leur coloration sombre à la base et claire aux extrémités, combinée à leur posture d’épines dirigées vers l’arrière au repos, leur confère une particularité supplémentaire. Plus légers que leurs cousins européens, ils sont souvent plus rapides, ce qui est un avantage pour échapper à leurs prédateurs. Malheureusement, ils sont parfois victimes de préjugés et de chasse, accusés à tort de propager des maladies. Cependant, leur rôle dans la lutte contre les insectes nuisibles, comme les scorpions, limaces et termites, est indéniable.

Les hérissons africains (Atelerix) sont appréciés comme animaux de compagnie, notamment au Canada où ils sont seuls hérissons permis depuis 2002. Ces petits mammifères ont besoin d’un minimum de 10 heures d’éclairage quotidien et d’un environnement chaud, autour de 23 à 27°C, sinon ils entrent en hibernation. En liberté, leur parcour peuvent atteindre 9 km par nuit, il est donc essentiel de leur offrir un espace permettant cette activité. Leur alimentation de base repose principalement sur des insectes, notamment les grillons et les vers à farine, mais leur maintien demande une attention particulière. Bien qu’ils soient charmants, il faut garder à l’esprit que leur bien-être dépend de conditions spécifiques, ce qui en fait des animaux exigeants à garder en captivité, et une preuve d’amour sincère repose aussi sur le respect de leur liberté.

Les hérissons des steppes (Mesechinus) vivent dans des régions éloignées de l’Europe, notamment en Russie, Chine et Mongolie. Le peu d’informations disponibles à leur sujet laisse penser qu’ils restent encore peu étudiés ou tout simplement peu connus du grand public.

Les hérissons du désert (Paraechinus aethiopicus) occupent les régions arides du nord de l’Afrique et de la péninsule arabique. Leur robustesse leur permet de survivre dans des conditions extrêmes, en restant parfois dans leur terrier pendant plusieurs jours sans nourriture ni eau, sans entrer en hibernation. Leur régime alimentaire inclut de petits vertébrés ainsi que des œufs de scorpions, soulignant leur aptitude à se nourrir dans des environnements hostiles.

Le cycle d’hibernation du hérisson commun

Ce phénomène, aussi captivant que mystérieux, permet à ces animaux de survivre en période de disette. La baisse de température ambiante, notamment sous les 10°C, déclenche leur entrée en hibernation. Pour cela, ils bâtissent un nid d’environ 60 cm de diamètre et 15 cm d’épaisseur, composé de feuilles sèches soigneusement empilées pour former un abri étanche. Cet environnement leur permet de maintenir leur température intérieure au-dessus de 1°C, évitant ainsi de devoir se réveiller pour se réchauffer.

L’hibernation consiste en une chute drastique de la température corporelle, qui peut descendre jusqu’à 5°C, contre environ 35°C en temps normal, propulsant le hérisson dans un état d’hypothermie. Il est crucial qu’il ait accumulé en quantité suffisante des réserves de graisse pour passer cette période, durant laquelle il peut perdre jusqu’à 30 % de son poids. Leur réveil intervient généralement au printemps, aux alentours d’avril. Pendant cette période de dormance, leur organisme modifie la secretion d’insuline pour convertir l’amidon stocké en sucre, alimentant ainsi leurs fonctions vitales jusqu’à la fin de l’hibernation.