Le putois : un petit mammifère à l’odeur légendaire et aux techniques de défense ingénieuses

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Le putois doit son nom à une caractéristique bien connue : sa capacité à déployer une odeur très forte lorsqu’il se sent menacé. Pourtant, cette odeur nauséabonde lui sert de stratégie de défense, repoussant les prédateurs tout en attirant les partenaires féminins. Une véritable astuce pour ce petit mammifère carnivore !

La famille du putois

Appartenant à la lignée des mustélidés, le putois (Mustela putorius) partage une parenté étroite avec des espèces telles que la belette, la loutre, la hermine, le vison ou encore la fouine. La principale indication de sa présence est l’odeur désagréable qu’il diffuse à la suite d’une situation de stress ou de danger. Son corps, pouvant mesurer entre 40 et 50 cm, inclut sa queue, et son poids varie généralement de 400 g à 1,7 kg selon le sexe. Les mâles sont généralement plus lourds que les femelles. À noter que le furet (Mustela putorius furo) est une forme domestiquée du putois.

La force de la mâchoire du putois

Ce mammifère au corps élancé possède un pelage qui varie avec la saison, allant d’un brun clair sur le dos à un noir sous le ventre et un crème sur les côtés. Sa fourrure est dense et brillante en hiver, mais s’éclaircit en été. Son visage arborant un masque blanc, semblable à celui du raton laveur, se termine par un museau blanc, et ses petites oreilles rondes portent aussi cette teinte. La mâchoire du putois est exceptionnellement puissante, avec une articulation solide reliant ses dents au crâne, conférant à ses morsures une force impressionnante lors des confrontations.

La fragrance défensive du putois

Son nom fait référence à l’odeur intense libérée par ses glandes anales quand il se sent en danger. Cette substance nauséabonde est une arme naturelle de protection qui dissuade ses ennemis. La puanteur le confine généralement à la fuite, mais elle sert aussi à marquer son territoire et à attirer les femelles, jouant un rôle crucial dans sa survie et sa reproduction.

Habitats et zones de prédilection

Présent dans une large partie de l’Europe, du bassin atlantique jusqu’à l’Oural, le putois est absent de la Grèce, des îles méditerranéennes, de l’Irlande et de l’Islande. Il a aussi été introduit en Nouvelle-Zélande. En France, à l’exception de la Corse, il fréquente principalement les forêts clairsemées, les zones bocagères et humides, notamment près des eaux telles que les étangs, les ruisseaux ou les marécages. Excellent nageur, il apprécie les environnements aquatiques et peut se réfugier dans divers abris, comme les terriers empruntés ou creusés sous les racines ou souches d’arbres, pour passer l’hiver ou se mettre à l’abri des intempéries.

Régime alimentaire du putois

De nature carnivore, le putois se nourrit principalement de petits mammifères tels que campagnols, mulots, musaraignes, rats, ainsi que de chauves-souris et mollusques. En zones humides, il se comporte comme un prédateur amphibie, capturant grenouilles et crapauds lors de leurs pontes. Son alimentation s’enrichit également de poissons, d’insectes ou d’oiseaux comme la perdrix ou la caille, ainsi que de leurs œufs. Il ne recule pas non plus devant des reptiles, notamment les vipères, qu’il connaît et dont il ne craint pas le venin. Pendant l’été, il peut attaquer des proies plus grandes telles que le lièvre ou le lapin de garenne, qu’il surprend dans leurs terriers. Lorsqu’il manque de nourriture, il peut consommer des fruits, des baies ou adopter un comportement opportuniste en se nourrissant de carcasses.

Le mode de vie nocturne du putois

Principalement actif la nuit, le putois chasse du coucher du soleil jusqu’au petit matin. Le territoire qu’il occupe, généralement solitaire, peut s’étendre sur un kilomètre carré, en fonction de la disponibilité des ressources. Il est discret, agile, et sait grimper aux arbres ou nager pour atteindre ses proies ou se mettre à l’abri. Lorsqu’un danger survient, il peut émettre des sons aiguës, comme des gloussements ou des sifflements, pour avertir ou intimider ses ennemis. Sa solitude et son silence apparent laissent place à des attaques rapides lorsqu’il chasse ou se défend.

La croissance rapide des jeunes putois

Après l’accouplement, qui se produit généralement de mars à juin, la femelle porte ses petits pendant environ quarante jours. Elle met généralement au monde entre cinq et dix jeunes, qui tètent pendant un mois. Leur croissance leur permet d’être autonomes en seulement trois mois, et ils atteignent une maturité sexuelle rapidement, pouvant se reproduire dès la fin de leur première année. La reproduction n’est en principe qu’en une seule portée par saison, mais une seconde peut survenir si la première échoue.

La relation parfois conflictuelle du putois avec l’homme

Le putois doit faire face à des prédateurs tels que le renard roux, le lynx, le loup ou certains oiseaux de proie. Par ailleurs, la disparition de ses habitats naturels, surtout des zones humides, en raison de l’urbanisation, de l’agriculture intensive ou du déboisement, limite ses ressources alimentaires et ses habitats. En France, il figure sur la liste des espèces pouvant être considérées comme nuisibles, ce qui peut conduire à sa capture ou son prélèvement réglementé selon les régions. Bien qu’assez répandu en Europe, sa population n’est pas considérée comme menacée. En liberté, il ne vit généralement pas plus de cinq ans, mais peut atteindre quatorze ans en captivité.

Le putois doit son nom à une caractéristique bien connue : sa capacité à déployer une odeur très forte lorsqu’il se sent menacé. Pourtant, cette odeur nauséabonde lui sert de stratégie de défense, repoussant les prédateurs tout en attirant les partenaires féminins. Une véritable astuce pour ce petit mammifère carnivore !

La famille du putois

Appartenant à la lignée des mustélidés, le putois (Mustela putorius) partage une parenté étroite avec des espèces telles que la belette, la loutre, la hermine, le vison ou encore la fouine. La principale indication de sa présence est l’odeur désagréable qu’il diffuse à la suite d’une situation de stress ou de danger. Son corps, pouvant mesurer entre 40 et 50 cm, inclut sa queue, et son poids varie généralement de 400 g à 1,7 kg selon le sexe. Les mâles sont généralement plus lourds que les femelles. À noter que le furet (Mustela putorius furo) est une forme domestiquée du putois.

La force de la mâchoire du putois

Ce mammifère au corps élancé possède un pelage qui varie avec la saison, allant d’un brun clair sur le dos à un noir sous le ventre et un crème sur les côtés. Sa fourrure est dense et brillante en hiver, mais s’éclaircit en été. Son visage arborant un masque blanc, semblable à celui du raton laveur, se termine par un museau blanc, et ses petites oreilles rondes portent aussi cette teinte. La mâchoire du putois est exceptionnellement puissante, avec une articulation solide reliant ses dents au crâne, conférant à ses morsures une force impressionnante lors des confrontations.

La fragrance défensive du putois

Son nom fait référence à l’odeur intense libérée par ses glandes anales quand il se sent en danger. Cette substance nauséabonde est une arme naturelle de protection qui dissuade ses ennemis. La puanteur le confine généralement à la fuite, mais elle sert aussi à marquer son territoire et à attirer les femelles, jouant un rôle crucial dans sa survie et sa reproduction.

Habitats et zones de prédilection

Présent dans une large partie de l’Europe, du bassin atlantique jusqu’à l’Oural, le putois est absent de la Grèce, des îles méditerranéennes, de l’Irlande et de l’Islande. Il a aussi été introduit en Nouvelle-Zélande. En France, à l’exception de la Corse, il fréquente principalement les forêts clairsemées, les zones bocagères et humides, notamment près des eaux telles que les étangs, les ruisseaux ou les marécages. Excellent nageur, il apprécie les environnements aquatiques et peut se réfugier dans divers abris, comme les terriers empruntés ou creusés sous les racines ou souches d’arbres, pour passer l’hiver ou se mettre à l’abri des intempéries.

Régime alimentaire du putois

De nature carnivore, le putois se nourrit principalement de petits mammifères tels que campagnols, mulots, musaraignes, rats, ainsi que de chauves-souris et mollusques. En zones humides, il se comporte comme un prédateur amphibie, capturant grenouilles et crapauds lors de leurs pontes. Son alimentation s’enrichit également de poissons, d’insectes ou d’oiseaux comme la perdrix ou la caille, ainsi que de leurs œufs. Il ne recule pas non plus devant des reptiles, notamment les vipères, qu’il connaît et dont il ne craint pas le venin. Pendant l’été, il peut attaquer des proies plus grandes telles que le lièvre ou le lapin de garenne, qu’il surprend dans leurs terriers. Lorsqu’il manque de nourriture, il peut consommer des fruits, des baies ou adopter un comportement opportuniste en se nourrissant de carcasses.

Le mode de vie nocturne du putois

Principalement actif la nuit, le putois chasse du coucher du soleil jusqu’au petit matin. Le territoire qu’il occupe, généralement solitaire, peut s’étendre sur un kilomètre carré, en fonction de la disponibilité des ressources. Il est discret, agile, et sait grimper aux arbres ou nager pour atteindre ses proies ou se mettre à l’abri. Lorsqu’un danger survient, il peut émettre des sons aiguës, comme des gloussements ou des sifflements, pour avertir ou intimider ses ennemis. Sa solitude et son silence apparent laissent place à des attaques rapides lorsqu’il chasse ou se défend.

La croissance rapide des jeunes putois

Après l’accouplement, qui se produit généralement de mars à juin, la femelle porte ses petits pendant environ quarante jours. Elle met généralement au monde entre cinq et dix jeunes, qui tètent pendant un mois. Leur croissance leur permet d’être autonomes en seulement trois mois, et ils atteignent une maturité sexuelle rapidement, pouvant se reproduire dès la fin de leur première année. La reproduction n’est en principe qu’en une seule portée par saison, mais une seconde peut survenir si la première échoue.

La relation parfois conflictuelle du putois avec l’homme

Le putois doit faire face à des prédateurs tels que le renard roux, le lynx, le loup ou certains oiseaux de proie. Par ailleurs, la disparition de ses habitats naturels, surtout des zones humides, en raison de l’urbanisation, de l’agriculture intensive ou du déboisement, limite ses ressources alimentaires et ses habitats. En France, il figure sur la liste des espèces pouvant être considérées comme nuisibles, ce qui peut conduire à sa capture ou son prélèvement réglementé selon les régions. Bien qu’assez répandu en Europe, sa population n’est pas considérée comme menacée. En liberté, il ne vit généralement pas plus de cinq ans, mais peut atteindre quatorze ans en captivité.