Le lièvre d’Europe : un mammifère à la vitesse impressionnante grâce à ses grandes pattes arrière

Accueil » Les animaux sauvages » Mammifères » Le lièvre d’Europe : un mammifère à la vitesse impressionnante grâce à ses grandes pattes arrière

Le lapin sauvage européen se distingue par ses longues oreilles pointues et ses membres puissants et allongés, lui conférant une vitesse maximale pouvant dépasser 80 km/h. Cette rapidité est sa principale stratégie pour échapper à ses nombreux prédateurs. Voici un portrait détaillé.

Le lapin sauvage d’Europe : fiche d’identité

Connu sous le nom scientifique Lepus europaeus et aussi appelé « lapin brun », cet animal herbivore appartient à l’ordre des lagomorphes et à la famille des léporidés, tout comme le lapin domestique. Originaire d’Asie et d’Europe, il a été introduit dans plusieurs continents au fil des siècles. Parmi les plus grands représentants de sa famille, il peut mesurer entre 50 et 70 centimètres pour un poids pouvant atteindre 7 kilogrammes. La similitude de sexes étant peu marquée, il est difficile de distinguer mâles et femelles, qu’on désigne également sous le terme de « hases ».

Le lapin brun : un athlète agile

Ce mammifère se repère facilement à ses membres élancés et à ses longues oreilles, allant de 11 à 14 centimètres. Sa toison affiche une teinte gris-brun sur le dos, tandis que ses épaules, pattes, cou et gorge arborent une couleur rouille. La face inférieure, ou ventre, est d’un blanc crème, et ses extrémités — queue et oreilles — sont souvent noires. La musculature spécifique de ses membres postérieurs lui permet de maintenir une course à grande vitesse (de l’ordre de 80 km/h) et de réaliser des bonds impressionnants (jusqu’à 2 mètres en hauteur et 3 mètres en longueur). Bonne nageuse, il peut traverser une rivière si besoin. Son odorat et son audition délicate compensent une vision relativement limitée, même s’il bénéficie d’un champ de vue à 360°.

Une présence planétaire du lapin européen

Originaire du continent européen et d’Asie, ses zones de répartition s’étendent du sud de l’Espagne jusqu’au sud de la Scandinavie, incluant plusieurs pays d’Europe de l’Est, une partie du nord-ouest chinois, et la Sibérie. Depuis, cette espèce a été introduite dans diverses régions du monde : îles britanniques, Scandinavie, Afrique, Amérique du Nord et du Sud, ainsi qu’en Océanie. En Europe de l’Ouest, sa présence est absente dans une grande partie de la péninsule Ibérique.

Les habitats ouverts pour le lapin d’Europe

Ce mammifère évolue principalement dans des zones dégagées telles que prairies sèches ou humides, plaines bosselées, champs cultivés, clairières, forêts clairsemées, marais, vignobles, vergers, steppes, plateaux calcaires, landes à bruyères ou garrigues. Il évite cependant les pâturages tondues, où la végétation uniformément verte et le peu de cachettes Facilitent la repérabilité face aux prédateurs.

Une alimentation principalement végétale

Prédominamment herbivore, ce mammifère se nourrit de diverses plantes, notamment d’herbes, de graminées, de fleurs, de bourgeons, de rameaux et de racines. Il consomme aussi des produits cultivés comme le soja, le trèfle, le coquelicot, le blé d’hiver, ainsi que d’autres céréales et légumineuses. Afin d’extraire un maximum de nutriments, il pratique le coprophagie, régurgérant et ingérant ses granulés fécaux pour profiter des vitamines et protéines qui n’ont pas été digérées lors du premier passage.

Le comportement nocturne et social du lapin brun

Ce mammifère actif la nuit passe ses journées dans un recoin au sol dissimulé par de la végétation. Sociable et grégaire, il trouve du réconfort en groupe, surtout lors des périodes alimentaires. Le soir venu, il forme de petits groupes pour chercher de la nourriture. Leur espace vital reste partagé sans conflit, sauf si certains mâles ou femelles dominants cherchent à s’approprier les ressources ou à se faire remarquer lors de la saison des amours. Lors de la rut, les mâles peuvent entamer des courses effrénées et des combats de « boxe » avec leurs membres antérieurs pour s’attirer la femelle, des démonstrations spectaculaires appelées « bouquinages ». Il arrive que des confrontations se produisent aussi entre mâles et femelles en dehors de la période d’accouplement.

Une reproduction pouvant donner jusqu’à cinq cycles par an

La saison de reproduction démarre généralement en février, atteignant un pic en mars-avril. La gestation dure entre 30 et 42 jours, après quoi naissent en moyenne trois à quatre petits. Les femelles peuvent avoir deux portées simultanées ou successives dans une même saison, phénomène connu sous le nom de superfétation, qui permet une production annuelle de 3 à 5 cycles. Les jeunes naissent dans un abri naturel dissimulé dans la végétation, sans terrier spécifique, puis sont sevrés aux alentours d’un mois. Leur maturité sexuelle intervient vers 3 à 4 mois.

Les vulnérables jeunes lapins

À leur sortie du nid, ces jeunes animaux font partie des proies favorites de nombreux prédateurs : renards, loups, lynx, martres, corneilles noires, grands oiseaux de proie (faucons, chouettes), chiens ou chats sauvages, et même certains coyotes en Amérique du Nord. En cas de menace, ils se signalent en tapant le sol avec leurs pattes arrière, afin d’alerter leurs congénères avant de s’enfuir. Leur vélocité encore limitée ne leur permet pas de déjouer efficacement tous leurs assaillants, ce qui leur rend leur vulnérabilité à cet âge.

Le lapin brun, une espèce encore présente en France

Malgré une diminution constante de ses populations depuis les années 1980, cette espèce reste fréquente en France. La dégradation de son habitat naturel, combinée à la chasse, au braconnage, à la propagation de maladies comme la myxomatose, ainsi qu’à la fragmentation des paysages agricoles et aux accidents de la route, sont responsables de son déclin. Cependant, au niveau global, le lapin sauvage n’est pas considéré comme une espèce menacée. Protégé par la Convention de Berne, il est classé comme « préoccupations mineures » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Sa durée de vie en milieu sauvage tourne généralement entre 10 et 12 ans.

Le lapin sauvage européen se distingue par ses longues oreilles pointues et ses membres puissants et allongés, lui conférant une vitesse maximale pouvant dépasser 80 km/h. Cette rapidité est sa principale stratégie pour échapper à ses nombreux prédateurs. Voici un portrait détaillé.

Le lapin sauvage d’Europe : fiche d’identité

Connu sous le nom scientifique Lepus europaeus et aussi appelé « lapin brun », cet animal herbivore appartient à l’ordre des lagomorphes et à la famille des léporidés, tout comme le lapin domestique. Originaire d’Asie et d’Europe, il a été introduit dans plusieurs continents au fil des siècles. Parmi les plus grands représentants de sa famille, il peut mesurer entre 50 et 70 centimètres pour un poids pouvant atteindre 7 kilogrammes. La similitude de sexes étant peu marquée, il est difficile de distinguer mâles et femelles, qu’on désigne également sous le terme de « hases ».

Le lapin brun : un athlète agile

Ce mammifère se repère facilement à ses membres élancés et à ses longues oreilles, allant de 11 à 14 centimètres. Sa toison affiche une teinte gris-brun sur le dos, tandis que ses épaules, pattes, cou et gorge arborent une couleur rouille. La face inférieure, ou ventre, est d’un blanc crème, et ses extrémités — queue et oreilles — sont souvent noires. La musculature spécifique de ses membres postérieurs lui permet de maintenir une course à grande vitesse (de l’ordre de 80 km/h) et de réaliser des bonds impressionnants (jusqu’à 2 mètres en hauteur et 3 mètres en longueur). Bonne nageuse, il peut traverser une rivière si besoin. Son odorat et son audition délicate compensent une vision relativement limitée, même s’il bénéficie d’un champ de vue à 360°.

Une présence planétaire du lapin européen

Originaire du continent européen et d’Asie, ses zones de répartition s’étendent du sud de l’Espagne jusqu’au sud de la Scandinavie, incluant plusieurs pays d’Europe de l’Est, une partie du nord-ouest chinois, et la Sibérie. Depuis, cette espèce a été introduite dans diverses régions du monde : îles britanniques, Scandinavie, Afrique, Amérique du Nord et du Sud, ainsi qu’en Océanie. En Europe de l’Ouest, sa présence est absente dans une grande partie de la péninsule Ibérique.

Les habitats ouverts pour le lapin d’Europe

Ce mammifère évolue principalement dans des zones dégagées telles que prairies sèches ou humides, plaines bosselées, champs cultivés, clairières, forêts clairsemées, marais, vignobles, vergers, steppes, plateaux calcaires, landes à bruyères ou garrigues. Il évite cependant les pâturages tondues, où la végétation uniformément verte et le peu de cachettes Facilitent la repérabilité face aux prédateurs.

Une alimentation principalement végétale

Prédominamment herbivore, ce mammifère se nourrit de diverses plantes, notamment d’herbes, de graminées, de fleurs, de bourgeons, de rameaux et de racines. Il consomme aussi des produits cultivés comme le soja, le trèfle, le coquelicot, le blé d’hiver, ainsi que d’autres céréales et légumineuses. Afin d’extraire un maximum de nutriments, il pratique le coprophagie, régurgérant et ingérant ses granulés fécaux pour profiter des vitamines et protéines qui n’ont pas été digérées lors du premier passage.

Le comportement nocturne et social du lapin brun

Ce mammifère actif la nuit passe ses journées dans un recoin au sol dissimulé par de la végétation. Sociable et grégaire, il trouve du réconfort en groupe, surtout lors des périodes alimentaires. Le soir venu, il forme de petits groupes pour chercher de la nourriture. Leur espace vital reste partagé sans conflit, sauf si certains mâles ou femelles dominants cherchent à s’approprier les ressources ou à se faire remarquer lors de la saison des amours. Lors de la rut, les mâles peuvent entamer des courses effrénées et des combats de « boxe » avec leurs membres antérieurs pour s’attirer la femelle, des démonstrations spectaculaires appelées « bouquinages ». Il arrive que des confrontations se produisent aussi entre mâles et femelles en dehors de la période d’accouplement.

Une reproduction pouvant donner jusqu’à cinq cycles par an

La saison de reproduction démarre généralement en février, atteignant un pic en mars-avril. La gestation dure entre 30 et 42 jours, après quoi naissent en moyenne trois à quatre petits. Les femelles peuvent avoir deux portées simultanées ou successives dans une même saison, phénomène connu sous le nom de superfétation, qui permet une production annuelle de 3 à 5 cycles. Les jeunes naissent dans un abri naturel dissimulé dans la végétation, sans terrier spécifique, puis sont sevrés aux alentours d’un mois. Leur maturité sexuelle intervient vers 3 à 4 mois.

Les vulnérables jeunes lapins

À leur sortie du nid, ces jeunes animaux font partie des proies favorites de nombreux prédateurs : renards, loups, lynx, martres, corneilles noires, grands oiseaux de proie (faucons, chouettes), chiens ou chats sauvages, et même certains coyotes en Amérique du Nord. En cas de menace, ils se signalent en tapant le sol avec leurs pattes arrière, afin d’alerter leurs congénères avant de s’enfuir. Leur vélocité encore limitée ne leur permet pas de déjouer efficacement tous leurs assaillants, ce qui leur rend leur vulnérabilité à cet âge.

Le lapin brun, une espèce encore présente en France

Malgré une diminution constante de ses populations depuis les années 1980, cette espèce reste fréquente en France. La dégradation de son habitat naturel, combinée à la chasse, au braconnage, à la propagation de maladies comme la myxomatose, ainsi qu’à la fragmentation des paysages agricoles et aux accidents de la route, sont responsables de son déclin. Cependant, au niveau global, le lapin sauvage n’est pas considéré comme une espèce menacée. Protégé par la Convention de Berne, il est classé comme « préoccupations mineures » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Sa durée de vie en milieu sauvage tourne généralement entre 10 et 12 ans.