Découverte du Marsouin Commun, le Petit Cétacé à Dents

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Le marsouin commun, mammifère marin relativement discret, ne suscite pas une grande fascination auprès des pêcheurs de grandes baleines, mais il se distingue par sa présence dans presque toutes les eaux froides et tempérées du monde. C’est un petit cétacé à dents, qui ne tolère pas la vie en captivité et préfère évoluer dans son milieu naturel.

Profil du marsouin commun

Originaire de la famille des phocoenidés, ce petit cétacé, connu sous le nom scientifique Phocoena phocoena, détient le titre de plus petit de son groupe. Sa taille oscille généralement autour de 1,5 mètre, avec un poids moyen d’environ 60 kg. La femelle, légèrement plus grande et lourde, peut atteindre 2 mètres et 80 kg. La division des cétacés s’opère en deux grandes catégories :

  • Les odontocètes, à dents, regroupant notamment les marsouins, dauphins, orques, narvals, bélugas et cachalots ;
  • Les mysticètes, à fanons, comprenant des gigantes marins dépourvus de dents, aussi appelées « vraies baleines ».

Caractéristiques physiques du marsouin commun

Ce mammifère peut parfois prêter à confusion avec un petit dauphin, mais il possède des traits distinctifs. Sa tête conique, un museau court, des dents pointues et une bosse adipeuse à l’avant de la tête (appelée melon) le différencient. Sa silhouette présente un dos noir et des flancs gris clair, avec le ventre blanc. Son aileron dorsal est petit et triangulaire, tandis que ses nageoires pectorales sont courtes et arrondies. La nageoire caudale, située à l’arrière, est large, horizontale et très puissante.

Habitat et zones de vie du marsouin commun

Ce cétacé est repérable le long des côtes de l’Atlantique Nord, de la côte américaine jusqu’au Groenland, ainsi qu’à l’est de l’Europe, de la Mauritanie à la Scandinavie. Il fréquente également les eaux du Pacifique Nord, allant de la côte californienne jusqu’à l’Alaska, et autour du Japon. Il a aussi été observé dans la mer Noire et la mer Caspienne, et a même remonté quelques fleuves du nord de l’Allemagne pour échapper à la pollution marine. Il y a un siècle, il remontait la Seine jusque Paris. Autrefois commun en Méditerranée, il a disparu de ces eaux françaises et espagnoles depuis la fin du XIXe siècle. Préférant généralement les eaux peu profondes, fraîches (inférieures à 16°C), le marsouin s’approche souvent des zones côtières, estuaires et ports.

alimentation du marsouin commun

Son régime alimentaire est essentiellement composé de poissons qu’il chasse à faible profondeur. Selon sa localisation géographique, il consomme des harengs, capelans, sprats, gobies, morues, anchois, soles, sardines ou maquereaux. Il se nourrit aussi d’animaux marins comme gastéropodes, crustacés, calmars et seiches. La taille de ses proies est généralement inférieure à 25 cm, lui permettant de les ingérer facilement, pour une consommation d’environ 4,5 kg par jour. Pour localiser sa nourriture, il utilise la technique de l’écholocation ou fouille le sable des fonds marins à la recherche de ses proies.

Comportement et tempérament du marsouin commun

Contrairement aux dauphins, le marsouin est plus réservé et évite généralement le contact avec l’homme. Sa quête de curiosité est limitée : il saute rarement hors de l’eau et ne s’attarde pas longtemps auprès des embarcations. Solitaire ou en paire, il forme rarement de grands groupes, en général moins de dix individus. Vif et puissant, il peut atteindre des vitesses allant jusqu’à 60 km/h, ce qui fait de lui l’un des cétacés les plus rapides. Naturellement sédentaire, il peut migrer localement si des ressources alimentaires font défaut.

Cycle de reproduction du marsouin commun

La reproduction varie selon les populations : certains préférant s’accoupler dans des eaux peu profondes, mais la majorité opte pour la haute mer. En Europe, la saison des amours s’étend durant l’été. Après une gestation d’environ 11 mois, la femelle donne naissance à un petit, mesurant environ 75 cm et pesant 5 kg, qui remonte rapidement à la surface pour respirer. Nourri exclusivement au lait très gras, le jeune commence à manger du poisson vers 5 mois, lorsque ses dents percent. La denture complète est formée vers 7 mois, et il quitte sa mère après une année. La maturité sexuelle est atteinte vers 2 à 4 ans, selon le sexe.

Survie, menaces et statut de protection

Les principaux prédateurs du marsouin sont le grand requin et, surtout, l’orque. Si ses populations diminuent, cet animal reste encore largement répandu dans son aire naturelle. N’étant pas une cible traditionnelle de chasse, il n’a jamais été intensément chassé par les baleiniers en raison de sa petite taille. Les menaces principales proviennent de la pollution marine, notamment par des métaux lourds, et de la capture accidentelle dans des filets de pêche. Des tentatives de maintien en captivité ont échoué dans la majorité des cas, car le marsouin est très sensible et a besoin de conditions précises dans son environnement naturel. Protégé par des conventions telles que celles de Tendances et animaux, sa longévité atteint environ 25 ans.

Le marsouin commun, mammifère marin relativement discret, ne suscite pas une grande fascination auprès des pêcheurs de grandes baleines, mais il se distingue par sa présence dans presque toutes les eaux froides et tempérées du monde. C’est un petit cétacé à dents, qui ne tolère pas la vie en captivité et préfère évoluer dans son milieu naturel.

Profil du marsouin commun

Originaire de la famille des phocoenidés, ce petit cétacé, connu sous le nom scientifique Phocoena phocoena, détient le titre de plus petit de son groupe. Sa taille oscille généralement autour de 1,5 mètre, avec un poids moyen d’environ 60 kg. La femelle, légèrement plus grande et lourde, peut atteindre 2 mètres et 80 kg. La division des cétacés s’opère en deux grandes catégories :

  • Les odontocètes, à dents, regroupant notamment les marsouins, dauphins, orques, narvals, bélugas et cachalots ;
  • Les mysticètes, à fanons, comprenant des gigantes marins dépourvus de dents, aussi appelées « vraies baleines ».

Caractéristiques physiques du marsouin commun

Ce mammifère peut parfois prêter à confusion avec un petit dauphin, mais il possède des traits distinctifs. Sa tête conique, un museau court, des dents pointues et une bosse adipeuse à l’avant de la tête (appelée melon) le différencient. Sa silhouette présente un dos noir et des flancs gris clair, avec le ventre blanc. Son aileron dorsal est petit et triangulaire, tandis que ses nageoires pectorales sont courtes et arrondies. La nageoire caudale, située à l’arrière, est large, horizontale et très puissante.

Habitat et zones de vie du marsouin commun

Ce cétacé est repérable le long des côtes de l’Atlantique Nord, de la côte américaine jusqu’au Groenland, ainsi qu’à l’est de l’Europe, de la Mauritanie à la Scandinavie. Il fréquente également les eaux du Pacifique Nord, allant de la côte californienne jusqu’à l’Alaska, et autour du Japon. Il a aussi été observé dans la mer Noire et la mer Caspienne, et a même remonté quelques fleuves du nord de l’Allemagne pour échapper à la pollution marine. Il y a un siècle, il remontait la Seine jusque Paris. Autrefois commun en Méditerranée, il a disparu de ces eaux françaises et espagnoles depuis la fin du XIXe siècle. Préférant généralement les eaux peu profondes, fraîches (inférieures à 16°C), le marsouin s’approche souvent des zones côtières, estuaires et ports.

alimentation du marsouin commun

Son régime alimentaire est essentiellement composé de poissons qu’il chasse à faible profondeur. Selon sa localisation géographique, il consomme des harengs, capelans, sprats, gobies, morues, anchois, soles, sardines ou maquereaux. Il se nourrit aussi d’animaux marins comme gastéropodes, crustacés, calmars et seiches. La taille de ses proies est généralement inférieure à 25 cm, lui permettant de les ingérer facilement, pour une consommation d’environ 4,5 kg par jour. Pour localiser sa nourriture, il utilise la technique de l’écholocation ou fouille le sable des fonds marins à la recherche de ses proies.

Comportement et tempérament du marsouin commun

Contrairement aux dauphins, le marsouin est plus réservé et évite généralement le contact avec l’homme. Sa quête de curiosité est limitée : il saute rarement hors de l’eau et ne s’attarde pas longtemps auprès des embarcations. Solitaire ou en paire, il forme rarement de grands groupes, en général moins de dix individus. Vif et puissant, il peut atteindre des vitesses allant jusqu’à 60 km/h, ce qui fait de lui l’un des cétacés les plus rapides. Naturellement sédentaire, il peut migrer localement si des ressources alimentaires font défaut.

Cycle de reproduction du marsouin commun

La reproduction varie selon les populations : certains préférant s’accoupler dans des eaux peu profondes, mais la majorité opte pour la haute mer. En Europe, la saison des amours s’étend durant l’été. Après une gestation d’environ 11 mois, la femelle donne naissance à un petit, mesurant environ 75 cm et pesant 5 kg, qui remonte rapidement à la surface pour respirer. Nourri exclusivement au lait très gras, le jeune commence à manger du poisson vers 5 mois, lorsque ses dents percent. La denture complète est formée vers 7 mois, et il quitte sa mère après une année. La maturité sexuelle est atteinte vers 2 à 4 ans, selon le sexe.

Survie, menaces et statut de protection

Les principaux prédateurs du marsouin sont le grand requin et, surtout, l’orque. Si ses populations diminuent, cet animal reste encore largement répandu dans son aire naturelle. N’étant pas une cible traditionnelle de chasse, il n’a jamais été intensément chassé par les baleiniers en raison de sa petite taille. Les menaces principales proviennent de la pollution marine, notamment par des métaux lourds, et de la capture accidentelle dans des filets de pêche. Des tentatives de maintien en captivité ont échoué dans la majorité des cas, car le marsouin est très sensible et a besoin de conditions précises dans son environnement naturel. Protégé par des conventions telles que celles de Tendances et animaux, sa longévité atteint environ 25 ans.