Prises anti-moustiques : leur performance et leurs éventuels dangers

Accueil » Les animaux sauvages » Insectes » Prises anti-moustiques : leur performance et leurs éventuels dangers

Lors de la saison estivale, diverses méthodes telles que l’utilisation de sprays, de bracelets répulsifs, de bougies à la citronnelle ou de moustiquaires sont fréquemment adoptées pour écarter les moustiques. Une autre solution consiste à employer des dispositifs électriques, tels que les prises anti-moustiques, réputés pour leur capacité à repousser ces insectes nuisibles. Leur efficacité réelle, leur impact sur notre santé ainsi que celui de nos animaux domestiques sont souvent sujets à discussion. Voici quelques précisions essentielles à leur sujet.

Fonctionnement d’une prise anti-moustiques

En complément des accessoires estivaux classiques comme les transats ou les salons de jardin, les appareils électriques anti-moustiques ont investi les rayons des produits contre les insectes. Ces insectes, piqueurs sanguins, apparaissent souvent à l’arrivée des températures chaudes et peuvent devenir de véritables nuisances. Le principe de ces dispositifs repose sur la diffusion dans l’air de substances actives naturelles, une fois branchés. Ces principes, non chimiques, ont des propriétés préventives ou thérapeutiques, comme un médicament qui combine un principe actif pour l’effet et un excipient pour sa stabilité et sa délivrance.

Parmi les agents naturels efficaces contre les moustiques figurent notamment des insecticides ou des répulsifs issus de plantes. Le pyrèthre, extrait du chrysanthème, est reconnu comme l’un des insecticides naturels les plus puissants. En matière de répulsifs, les huiles essentielles de lavande, de menthe ou de citronnelle, ainsi que le géraniol et l’extrait de margousier (dérivé d’une amande) comptent parmi les plus efficaces. Ces substances ont été validées par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), qui certifie leur innocuité pour l’environnement et la santé humaine.

Pour éviter toute diffusion de produits chimiques, des modèles à ultrasons existent. Sans odeur, ils repoussent non seulement les moustiques mais aussi d’autres nuisibles estivaux comme les mouches ou les guêpes, en émettant des sons inaudibles pour l’humain mais perturbant pour ces insectes. D’autres dispositifs utilisent la lumière UV pour attirer puis électrocuter les moustiques, notamment le moustique tigre, qui s’est largement répandu. Si ces alternatives peuvent limiter l’utilisation de substances chimiques, leur vraie efficacité reste parfois contestée.

Quelle efficacité attendre d’une prise anti-moustiques ?

La majorité des appareils anti-moustiques jouent principalement un rôle de répulsifs : ils éloignent les insectes sans nécessairement les éliminer. Leur capacité à réduire la présence de moustiques dans une pièce, surtout s’ils y sont déjà occupés, reste donc limitée.

Les ultrasons, souvent présentés comme des solutions naturelles, ont peu d’impact direct et leur efficacité contre le moustique tigre est discutable. De même, les lampes UV, qui attirent les moustiques par la lumière et les neutralisent par électrocution, ne sont pas efficaces contre toutes les espèces, notamment le moustique tigre, très répandu. Pour maximiser l’éloignement, l’utilisation de dispositifs diffusant des principes actifs naturels demeure la meilleure option, notamment pour ceux qui privilégient une approche sans produits chimiques.

La durée de vie d’une prise anti-moustiques est généralement d’environ 40 jours. Leur utilisation peut être adaptée en fonction de la taille de la pièce ou du moment de la journée, en particulier en isolant la diffusion avant le coucher, lorsque les moustiques sont plus actifs, attirés par la lumière. Certains modèles sont équipés de capteurs lumineux permettant de moduler la diffusion selon l’éclairement ambiant.

Les prises anti-moustiques sont-elles sans danger pour l’homme ?

La réglementation européenne encadre progressivement l’utilisation des biocides, produits destinés à combattre ou repousser les nuisibles. Ces substances, si elles sont mal dosées ou utilisées à outrance, peuvent impacter la santé humaine, la faune et la flore. Par exemple, une substance insecticide appliquée sur des plantes ou dans une literie peut s’avérer nocive si elle entre en contact prolongé avec la peau ou les muqueuses.

Les dispositifs diffusant des principes actifs naturels, comme ceux proposés par Tendances et animaux, sont généralement considérés comme sûrs pour l’usage humain. Cependant, leur usage peut représenter un risque surtout en cas de réaction allergique à certains composants. Étant diffusés dans l’air, ils limitent l’exposition directe, mais une prudence reste de mise. Certaines huiles essentielles, si elles offrent de nombreux bienfaits, doivent être utilisées avec modération, car elles peuvent provoquer des réactions indésirables chez les personnes sensibles.

Quelques recommandations pour garantir une utilisation sûre :

  • Privilégier des dispositifs utilisant des actifs naturels plutôt que des substances synthétiques, pour limiter leur toxicité ;
  • Pour une chambre d’enfant, choisir une prise à base d’huile essentielle de lavande, réputée douce ;
  • Se laver soigneusement les mains après manipulation pour éviter toute ingestion ou contact avec les yeux ;
  • Ne pas laisser la prise branchée durant de longues périodes, une trentaine de minutes avant le coucher suffisant souvent à repousser ou éliminer les moustiques ;
  • Jeter les appareils usagés en déchèterie appropriée, qui gère les déchets toxiques, plutôt que dans la poubelle classique.

En règle générale, il est conseillé d’éviter toute diffusion en intérieur en présence de personnes à santé fragile, telles que les femmes enceintes, les jeunes enfants, ou celles souffrant d’allergies ou d’asthme. Pour ces cas, une moustiquaire, une bougie citronnelle, ou simplement des précautions comme éviter la lumière ouverte, peuvent suffire à limiter les risques.