Différences entre un bourdon et une abeille charpentière

Accueil » Les animaux sauvages » Insectes » Différences entre un bourdon et une abeille charpentière

Lorsqu’un insecte bourdonnant s’approche sans agressivité, il est souvent instinctif de paniquer, mais il faut comprendre qu’il ne cherche pas à vous piquer. En réalité, ces créatures explorent leur environnement à la recherche de ressources ou se dirigent simplement vers la ruche ou une zone de butinage.

Pour ceux qui souhaitent approfondir la connaissance de ces insectes essentiels à la biodiversité, cet article se concentre sur la distinction entre le bourdon et l’abeille charpentière.

Qui est le bourdon ?

Le nom « bourdon » vient probablement du son continu qu’il produit en vol, évoquant par sa tonalité grave une base en musique. Plus robuste et poilu qu’une abeille, le bourdon terrestre (Bombus terrestris) vit en colonies qui se créent chaque année. Son pelage protège son corps du froid, et il a la particularité de générer sa propre chaleur corporelle, ce qui lui permet de butiner malgré des températures aussi basses que 5 °C.

Ce hyménoptère possède deux paires d’ailes membraneuses, souvent repliées en repos, donnant l’impression qu’il n’a que deux ailes simples. Son corps présente des teintes noir et jaune, mesurant de 6 millimètres à 2,5 centimètres selon son rôle dans la colonie. La reine, qui est la plus grande, peut atteindre 3,2 cm, tandis que les ouvrières font en moyenne 1,8 cm, et les mâles ne dépassent pas 1,7 cm. Leur tempérament est généralement peu agressif, et leur rôle principal est la pollinisation active.

En cas de menace, ils n’ont pas pour habitude de piquer, car leur dard lisse, semblable à celui d’une guêpe, ne provoque pas la mort de l’insecte après l’usage.

Qui est l’abeille charpentière ?

L’abeille charpentière (Xylocopa violacea) est un hyménoptère de taille remarquable, son corps poilu étant massif, pouvant atteindre 3 cm de long, avec des ailes qui s’étendent jusqu’à 8,5 cm de largeur. Comme tous ses semblables, elle possède quatre ailes, et son corps arbore des teintes noir bleuté avec des ailes violacées. Contrairement à l’opinion populaire, elle n’a pas de lien direct avec le bourdonnement des insectes plus sombres ou intimidants. On la qualifie parfois de “bourdon noir” ou “bourdon bleu”, mais ces termes sont impropres, car elle appartient à une sous-famille différente.

Son surnom de “charpentières” vient du fait qu’elle construit son nid dans du bois, qu’elle creuse à l’aide de puissantes mandibules. Cependant, cette activité n’est pas une menace majeure pour les structures, car elle cible principalement des charpentes affaiblies ou en mauvais état, contrairement à d’autres insectes ravageurs tels que les termites ou le capricorne des maisons, qui sont plus destructeurs et produisent un son beaucoup plus discret. Bien qu’elle puisse piquer si elle se sent en danger, son aiguillon est très petit en proportion de la taille de l’insecte.

Peut-on distinguer le bourdon de l’abeille charpentière ?

Absolument, la différence la plus évidente, que l’œil nu peut percevoir, réside dans la couleur de leur corps. Le bourdon affiche une robe jaune vif, alors que l’abeille charpentière présente une teinte uniformément noire.

Le bourdon peut toutefois être confondu avec deux autres insectes :

Il peut prêter à confusion avec une mouche appelée Volucelle bourdon (Volucella bombylans), qui ne possède pas les deux antennes caractéristiques du bourdon et a une silhouette plus élancée, se rapprochant davantage de celle d’une mouche.

Il peut également être assimilé au “faux bourdon”, une désignation pour l’abeille mâle qui ne possède pas d’aiguillon, ni de rôle pour récolter nectar ou pollen. Son rôle principal étant la reproduction avec la reine, il meurt rapidement après l’accouplement.

Lorsqu’un insecte bourdonnant s’approche sans agressivité, il est souvent instinctif de paniquer, mais il faut comprendre qu’il ne cherche pas à vous piquer. En réalité, ces créatures explorent leur environnement à la recherche de ressources ou se dirigent simplement vers la ruche ou une zone de butinage.

Pour ceux qui souhaitent approfondir la connaissance de ces insectes essentiels à la biodiversité, cet article se concentre sur la distinction entre le bourdon et l’abeille charpentière.

Qui est le bourdon ?

Le nom « bourdon » vient probablement du son continu qu’il produit en vol, évoquant par sa tonalité grave une base en musique. Plus robuste et poilu qu’une abeille, le bourdon terrestre (Bombus terrestris) vit en colonies qui se créent chaque année. Son pelage protège son corps du froid, et il a la particularité de générer sa propre chaleur corporelle, ce qui lui permet de butiner malgré des températures aussi basses que 5 °C.

Ce hyménoptère possède deux paires d’ailes membraneuses, souvent repliées en repos, donnant l’impression qu’il n’a que deux ailes simples. Son corps présente des teintes noir et jaune, mesurant de 6 millimètres à 2,5 centimètres selon son rôle dans la colonie. La reine, qui est la plus grande, peut atteindre 3,2 cm, tandis que les ouvrières font en moyenne 1,8 cm, et les mâles ne dépassent pas 1,7 cm. Leur tempérament est généralement peu agressif, et leur rôle principal est la pollinisation active.

En cas de menace, ils n’ont pas pour habitude de piquer, car leur dard lisse, semblable à celui d’une guêpe, ne provoque pas la mort de l’insecte après l’usage.

Qui est l’abeille charpentière ?

L’abeille charpentière (Xylocopa violacea) est un hyménoptère de taille remarquable, son corps poilu étant massif, pouvant atteindre 3 cm de long, avec des ailes qui s’étendent jusqu’à 8,5 cm de largeur. Comme tous ses semblables, elle possède quatre ailes, et son corps arbore des teintes noir bleuté avec des ailes violacées. Contrairement à l’opinion populaire, elle n’a pas de lien direct avec le bourdonnement des insectes plus sombres ou intimidants. On la qualifie parfois de “bourdon noir” ou “bourdon bleu”, mais ces termes sont impropres, car elle appartient à une sous-famille différente.

Son surnom de “charpentières” vient du fait qu’elle construit son nid dans du bois, qu’elle creuse à l’aide de puissantes mandibules. Cependant, cette activité n’est pas une menace majeure pour les structures, car elle cible principalement des charpentes affaiblies ou en mauvais état, contrairement à d’autres insectes ravageurs tels que les termites ou le capricorne des maisons, qui sont plus destructeurs et produisent un son beaucoup plus discret. Bien qu’elle puisse piquer si elle se sent en danger, son aiguillon est très petit en proportion de la taille de l’insecte.

Peut-on distinguer le bourdon de l’abeille charpentière ?

Absolument, la différence la plus évidente, que l’œil nu peut percevoir, réside dans la couleur de leur corps. Le bourdon affiche une robe jaune vif, alors que l’abeille charpentière présente une teinte uniformément noire.

Le bourdon peut toutefois être confondu avec deux autres insectes :

Il peut prêter à confusion avec une mouche appelée Volucelle bourdon (Volucella bombylans), qui ne possède pas les deux antennes caractéristiques du bourdon et a une silhouette plus élancée, se rapprochant davantage de celle d’une mouche.

Il peut également être assimilé au “faux bourdon”, une désignation pour l’abeille mâle qui ne possède pas d’aiguillon, ni de rôle pour récolter nectar ou pollen. Son rôle principal étant la reproduction avec la reine, il meurt rapidement après l’accouplement.