Pour éliminer les insectes indésirables, il existe bien sûr les insecticides, mais si vous préférez éviter leur utilisation, il existe toute une gamme de méthodes alternatives. Lorsqu’il s’agit de fourmis, leur invasion peut rapidement causer des dommages importants. Il est donc crucial d’agir rapidement. Découvrez nos 15 astuces efficaces pour se débarrasser d’elles rapidement.
espèces de fourmis nuisibles
Les fourmis noires évoluent principalement dans le sol, formant des colonies composée de milliers d’ouvrières et de reines. On peut les repérer sous des dalles, dans les jardins ou au pied des murs, mais elles n’hésitent pas à s’introduire dans nos habitats à la recherche de restes de nourriture.
Les fourmis charpentières, quant à elles, fréquentent les zones extérieures. Elles creusent la terre, s’installent dans l’écorce des arbres ou nichent dans les joints en briques des murs. Mesurant généralement entre 12 et 13 mm, elles sont un peu plus grandes que d’autres espèces. Leur alimentation principale consiste en insectes, mais elles peuvent aussi fouiller les cuisines ou s’attaquer aux poubelles.
Les fourmis pharaons, présentes dans le sud de la France, aiment les endroits chauds à l’intérieur des bâtiments, notamment autour des systèmes de chauffage. Elles adorent les aliments sucrés comme les fruits, mais sont également attirées par la moisissure.
Les fourmis d’Argentine s’infiltrent sous le sol des maisons, dans les fissures des murs ou entre différentes structures en bois telles que poutres ou planches.
Les fourmis rouges sont communes dans les jardins, souvent sous la terre ou dissimulées sous des pierres. Elles se nourrissent d’insectes, qu’ils soient vivants ou morts, ainsi que du miellat des pucerons. Leur piqûre peut entraîner une réaction inflammatoire douloureuse.
Premier groupe d’astuces : à l’extérieur, lutter contre les pucerons
Les pucerons ont pour habitude de se nourrir en aspirant la sève des plantes. Lorsqu’ils digèrent, ils excrètent une substance visqueuse, riche en sucres et en acides aminés, appelée miellat. Certaines fourmis en sont particulièrement friandes et l’utilisent pour leur alimentation. Pour capter ce liquide, elles protègent les pucerons contre leurs prédateurs et participent à leur élevage en les “traçant” avec leurs antennes jusqu’à faire couler le miellat. D’autres types de fourmis, en revanche, préfèrent consommer les pucerons eux-mêmes. Quoi qu’il en soit, la présence de pucerons attire naturellement les fourmis. En l’absence de pucerons, ces insectes migreront vers d’autres jardins en quête de nourriture.
Pour limiter leur prolifération, il est conseillé de pulvériser un mélange de savon noir liquide dilué (5 cuillères à soupe pour un litre d’eau) sur les feuilles infestées. Attention à appliquer le mélange de préférence à un moment où le soleil ne risque pas de faire bouillir la solution sur les feuilles, car cela pourrait brûler la plante. Répétez l’opération jusqu’à ce que les pucerons disparaissent complètement.
Deuxième groupe d’astuces : créer des barrières olfactives pour repousser les fourmis
Plusieurs plantes dégagent des odeurs que les fourmis trouvent désagréables, offrant ainsi une solution naturelle de répulsion. Parmi elles, le basilic, dont l’odeur repousse la plupart des insectes, est très efficace. La menthe, appréciée pour son parfum puissant, constitue également un excellent répulsif. La lavande est aussi redoutée par ces insectes ; en déposant quelques brins frais ou en utilisant de l’huile essentielle, vous pouvez créer une barrière olfactive aux points de passage. Planter ces végétaux aux abords des zones à protéger peut renforcer leur efficacité. Enfin, des plantes comme l’ail ou les feuilles fraîches de noyer sont également réputées pour repousser les fourmis. Disposer ces éléments près des portes, fenêtres ou sur le seuil de votre maison peut empêcher leur intrusion. Vous pouvez aussi préparer une décoction en faisant bouillir 10 feuilles de noyer dans un litre d’eau, puis en vaporiser le liquide sur le seuil des entrées.
Pour renforcer cette barrière naturelle, vous pouvez disperser des épices comme la cannelle ou le piment de Cayenne autour des zones à protéger, car leur odeur dérange les fourmis. Le marc de café est aussi efficace ; en couvrant leur sentier avec, vous masquez leurs traces de phéromones, rendant leur cheminement moins évident pour elles. Il suffit de disperser le marc après votre café le long des voies qu’elles empruntent.
Troisième groupe d’astuces : méthodes naturelles pour éradiquer les fourmis
Avant d’appliquer une méthode, il est utile d’identifier l’espèce de fourmis concernée et d’évaluer l’étendue des dégâts provoqués. En réalité, ces insectes ont aussi des atouts dans le jardin, puisqu’ils aident à détruire les larves d’autres nuisibles, favorisent l’aération du sol, participent à la dissémination des graines et contribuent au compostage naturel. Si leur présence est surtout gênante sur la table, comme lors d’un repas en extérieur, il suffit de placer votre nourriture dans des contenants d’eau ; incapable de nager, la majorité des fourmis ne pourra pas la traverser.
Les fourmis détestent l’acidité. Vous pouvez donc utiliser du jus de citron dilué dans de l’eau (moitié citron, moitié eau) pour vaporiser sur vos plantes et limiter leur passage. Le vinaigre blanc, dilué à parts égales avec de l’eau, constitue aussi une solution simple pour créer une barrière chimique contre elles.
En utilisant du bicarbonate de soude, qui est une substance basique, mélangé à du liquide vaisselle, vous obtenez une pâte que vous pouvez déposer sur leurs trajets ou créer des pièges. Dissolvez deux cuillères à soupe de bicarbonate avec deux de sucre en poudre, puis déposez cette préparation dans une coupelle à proximité des zones fréquentées par les fourmis. Au fil des jours, vous remarquerez probablement que leur passage diminue, voire qu’elles disparaissent complètement.
La terre de diatomée, une poudre naturelle riche en dioxyde de silicium, est particulièrement efficace pour éliminer les invasions de fourmis sans danger pour les mammifères. Elle agit en abrasant leur carapace et en fragilisant leur système digestif. Pour l’utiliser, vous pouvez la saupoudrer à même la fourmilière, déposer quelques grains sur leur trajectoire ou tracer des lignes en la dispersant autour des nids. Une autre option consiste à en vaporiser un mélange avec de l’eau dans des zones difficiles d’accès, afin de stopper leur progression.