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Les poules de grande taille ont aussi leurs représentantes extraordinaires ! Elles se répartissent en différentes catégories : celles qui pondent, les naines et les géantes. Ici, nous focalisons notre attention sur ces dernières. Mais qui sont ces volailles parmi les plus imposantes ?
1- L’Indio Gigante
Reconnu comme la poule la plus grande au monde, l’Indio Gigante peut atteindre plus d’1,26 mètre en hauteur. Sa création remonte aux années 1980, au Brésil, grâce à un croisement entre un Combattant malais, une Shamo et plusieurs poules de ferme de taille imposante. Pour obtenir ces dimensions hors normes, une sélection rigoureuse a été nécessaire. Les passionnés sont prêts à investir des sommes importantes, pouvant aller jusqu’à près de 50 000 dollars, pour acquérir un exemplaire exceptionnel. Les prix devraient probablement augmenter à l’avenir, car cette tendance connaît une croissance constante sur le marché. Son apparence particulière est fortement inspirée de la Shamo : ses pattes sont très longues, le corps est relativement petit en proportion, le cou est élancé et puissant, et la tête plate.
2- La Géante de Jersey
Originaire du New Jersey, cette race de poules se distingue par sa taille et son poids. Créée vers 1870, elle pouvait alors voir ses mâles castrés dépasser les 9 kg. Aujourd’hui, la majorité des individus mesurent environ 65 cm de haut pour un poids d’environ 7 kg. Elle doit ses origines à des races telles que l’Orpington, la Brahma noire, la Java noire et la Langshan noire, dont les traits fondamentaux ont été conservés. La mutation blanche a été introduite au milieu du XXe siècle, suivie par une version à plumage gris aux reflets verts. Malgré leur stature imposante, ces poules affichent une silhouette équilibrée, avec des pattes dépourvues de plumes et un dessous des pieds jaune. Leur regard marron foncé, leur crête rouge vif, leur tempérament calme et leur robustesse face aux températures basses en font des volailles faciles à vivre, incapables de voler.
3- La Brahma
La Brahma doit son origine aux États-Unis, fruit du croisement entre une Cochin et un Combattant malais. Elle se distingue par sa grande taille, mesurant souvent autour de 60 cm et pesant de 4 à 5 kg, avec des spécimens exceptionnels atteignant 8 kg. Son principal attrait demeure sa productivité en œufs, pouvant produire entre 120 et 170 œufs par an. Son plumage, dense et duveteux, couvre même ses pattes. La diversité des motifs va du maillé au camaillé, en passant par le motif herminé ou uni. En raison de cette épaisse couche de plumes, il est conseillé de ne pas l’élever dans des zones très chaudes. Cette poule calme, inoffensive, n’a pas la capacité de voler et aime recevoir des caresses, tout comme un animal de compagnie.
4- La O-Shamo
Cette race de coqs de combat, dont le nom japonais signifie « combattant », tire ses origines du Combattant malais, importé au Japon puis en Europe dès 1953. Elle se décline en plusieurs tailles : ko-shamo (petite), chu-shamo (moyenne) et O-shamo (grande). La silhouette de ces oiseaux est droite, avec une poitrine bien musclée et une posture verticale. Leur plumage est court, et leur constitution robuste leur confère une grande agressivité. Les coqs O-Shamo pèsent généralement entre 4 et 5 kg pour environ 60 cm de hauteur, et sont connus pour leur tempérament combatif, restant inflexibles face à l’adversité.
5- La poule de Bielefeld
Cette race allemande existe en deux versions : une grande et une naine. La version de grande taille peut produire environ 200 œufs par an, alors que la naine en pond une centaine. Son aspect est bien proportionné avec un plumage tacheté mêlant marron en haut et gris vers le bas. La particularité de ces poules réside dans leur caractère « autosexable », ce qui facilite leur identification dès l’éclosion. Robustes, elles résistent bien au froid, même si leur production d’œufs bruns est notable.
6- La Cochin
Bien qu’il ait existé dans le passé de grandes poules à pieds plumés, originaires de Cochinchine, les Cochin modernes proviennent principalement de Shanghaï. Très gourmandes, elles peuvent rapidement devenir obèses si l’alimentation n’est pas surveillée. Leur taille imposante et leur plumage épais leur confèrent une excellente résistance au froid. Peu enclines à voler ou à fouiller le sol, ces poules demandent toutefois une attention particulière quant à leur plumage : accumulation de boue, risque de blessures dissimulées, et potentiel de blocage de leur reproduction dû aux boules de poils autour du cloaque.
7- La Coucou de Malines
Similaire à la Cochin par son poids et sa stature, la Coucou de Malines possède une silhouette robuste avec un plumage abondant descendant jusqu’aux doigts. Les mâles peuvent atteindre 6 kg. Cette race est réputée pour la finesse de sa chair, tendre et savoureuse. Son dos est plutôt horizontal, et sa queue courte accentue son aspect massif. Une mutation liée à des croisements avec des Combattants brugeois a été réalisée à la fin du XIXe siècle, donnant naissance à une version très massive, connue sous le nom de Malines à tête de dindon.
8- La Faverolles
La Faverolles se distingue par sa silhouette imposante et élégante, avec un port puissant. Créée vers 1870, elle a joué un rôle important dans l’alimentation parisienne au début du XXe siècle. Son plumage dense peut attirer certains parasites, et ses barbe et barbillons peuvent compliquer son alimentation. Son caractère doux, calme, la rend très facile à apprivoiser, ce qui en fait une volailles appréciée des amateurs.
9- L’Orpington
Très prisée par les éleveurs, l’Orpington brille par sa production d’œufs, pouvant atteindre jusqu’à 250 par an, tout en offrant une chair tendre. Son plumage volumineux lui confère une excellente résistance au froid, mais elle reste sensible à l’humidité. Sociable et calme, cette poule ne provoquera pas de désordres dans le poulailler. Son allure ronde et accueillante la rend très sympathique, et elle aime souvent se faire caresser, voire passer pour un animal de compagnie.
10- Barnvelder
Ces volailles solides dotées d’un corps charpenté doivent leur origine à un croisement avec des races telles que la Langshan, la Brahma ou la Cochin. Aujourd’hui peu courantes, elles constituent néanmoins une excellente pondeuse à condition de ne pas leur faire prendre du poids excessif. Leur chair est réputée pour sa qualité. Leur réputation de paresseuses impose de les faire sortir régulièrement pour qu’elles puissent prendre l’air.
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