Protéger votre compagnon à quatre pattes contre les parasites est essentiel pour prévenir diverses maladies pouvant affaiblir son organisme. Mais quels types de parasites doivent-vous surveiller ? À quel âge et à quelle fréquence doit-on effectuer une prévention ? Et quelle méthode est la plus adaptée pour traiter un mustélidé ? Voici toutes les réponses dont vous avez besoin.
Pourquoi est-il important de vermifuger son furet ?
En administrant un traitement antiparasitaire à votre furet, vous éviterez l’installation de nuisibles externes, tels que les puces ou les acariens, responsables de démangeaisons intenses, de lésions cutanées ou d’allergies pouvant aller jusqu’à des formes graves. Ces parasites, comme les tiques ou les poux, peuvent également contaminer votre environnement domestique, nécessitant souvent un effort considérable pour éliminer leur présence. Sur le plan interne, ils peuvent entraîner une baisse d’appétit, des troubles digestifs, voire un amaigrissement. Certains vers, notamment, peuvent coloniser des organes vitaux comme les poumons ou le cœur, compromettant sérieusement la santé du furet. D’autres, en tant que vecteurs de maladies transmissibles à l’humain, rendent la prévention encore plus indispensable. D’où l’intérêt primordial de vermifuger régulièrement votre petit compagnon pour limiter tous ces risques.
Quels parasites surveiller et traiter chez votre furet ?
Les traitements antiparasitaires sont conçus pour combattre deux grands groupes de nuisibles :
- Les parasites externes tels que les puces, acariens, poux ou tiques. Leur présence peut provoquer des inflammations, des démangeaisons intenses et même une contagion à l’humain, notamment avec la gale sarcoptique ou la teigne, deux pathologies très contagieuses. La probabilité d’infestation augmente si votre furet évolue à l’extérieur, dans un enclos ou un clapier. Après une contamination, votre animal peut se gratter de façon compulsive, avec des risques de prurit ou d’autres lésions cutanées.
- Les parasites internes, qui regroupent principalement deux catégories potentiellement dangereuses pour la santé du furet :
- Les helminthes, comprenant des vers ronds comme les nématodes (tels que toxascaris ou dirofilaria, le ver du cœur) et des vers plats (ténia, echinococcus). Bien qu’ils ne soient pas des hôtes principaux, les furets peuvent y être contaminés via leurs contacts avec des chiens ou chats infectés, ou par contact avec leurs déchets. Le ver du cœur, transmis par les moustiques, peut entraîner des cardiopathies graves.
- Les protozoaires, incluant des micro-organismes unicellulaires qui résident dans le tube digestif, comme la giardie ou la coccidiose. La transmission se produit souvent par ingestion d’eau ou de nourriture contaminée ou par contact avec des selles parasitées. La coccidiose est la plus courante chez les furets, provoquant diarrhées, perte de poids et autres troubles si elle n’est pas traitée.
À quel âge et à quelle fréquence doit-on vermifuger son furet ?
Il est recommandé de commencer le traitement contre les parasites internes lorsque les furetons ont environ 4 semaines, au moment où ils commencent à manger des aliments solides. Cela est crucial, car le parasitisme constitue une cause majeure de mortalité précoce. Après leur arrivée chez vous, il faut poursuivre ce traitement chaque mois jusqu’à l’âge de 6 mois. Quant aux parasites externes, le traitement prophylactique peut débuter dès 2 ou 3 mois. Par la suite, une fréquence de vermifugation tous les 3 à 6 mois suffit généralement. Toutefois, pour un furet adulte, la fréquence dépendra de son mode de vie : un animal vivant principalement à l’intérieur, nourri aux croquettes, pourra être vermifugé tous les 6 mois ; en revanche, un animal qui sort souvent, mange de la viande crue ou partage son habitat avec des chiens ou chats, devra être traité tous les 3 à 4 mois.
Comment procéder à la vermifugation du furet ?
Plusieurs méthodes d’administration existent pour dispenser un vermifuge à votre furet :
- Les comprimés, généralement efficaces, peuvent être camouflés dans sa nourriture ou leur être appliqués avec une substance appétissante si votre animal est difficile à faire manger un médicament pur.
- Les pipettes topiques sont très pratiques : il suffit de déposer quelques gouttes sur la peau en écartant doucement les poils, en veillant à ce que le produit pénètre bien.
- Les pâtes administrées à la seringue nécessitent d’insérer la substance directement dans la bouche du furet. La majorité du temps, ces produits ont un goût attrayant, ce qui facilite leur ingestion par votre animal.
Il est conseillé d’acheter un antiparasitaire auprès de votre vétérinaire, qui pourra vous montrer comment bien procéder à sa pose. N’oubliez pas que tous les antiparasitaires ne contiennent pas nécessairement les mêmes principes actifs et qu’ils ne ciblent pas toujours les mêmes parasites. Pour une protection optimale, privilégiez des vermifuges à large spectre, capables de lutter contre une grande variété de nuisibles internes et externes, afin de limiter la nécessité d’utiliser plusieurs produits distincts. Votre vétérinaire pourra vous guider dans le choix du traitement le plus adapté à votre furet et à son mode de vie.