Le plumage éclatant du faisan doré en fait une attraction prisée dans les volières et parcs zoologiques. Si vous souhaitez introduire une touche de couleurs vives dans votre espace extérieur, cet oiseau aux reflets resplendissants saura satisfaire vos envies. Voici quelques recommandations pour lui assurer un cadre de vie optimal.
Découverte du faisan doré
Le faisan doré, connu scientifiquement sous le nom de Chrysolophus pictus, appartient à la grande famille des galliformes, comprenant également poules, paons, dindes, cailles, perdrix et pintades. Cet oiseau ornemental fréquente souvent les volières privées ou les enclos de parcs zoologiques, où sa brillance rouge et or ne passe pas inaperçue. Originaire des zones montagneuses du centre de la Chine, il fait partie des 52 espèces de faisans identifiées, dont la présence remonte à l’Antiquité.
Une explosion de teintes chez le mâle
Le mâle se distingue par un plumage très coloré. Sa crête brillante dorée, parsemée de touches rouges, attire immédiatement le regard. La tête, le menton, la gorge et les côtés du cou arborent des nuances rouillées. Lors de la parade nuptiale, la collerette orange se déploie avec splendeur. Son poitrail et son ventre affichent un rouge intense, tandis que sa queue mêle des teintes de rouge, de jaune, de noir et de beige. Le haut du dos brille d’un vert lumineux, contrastant avec le jaune épais de ses pattes. La femelle possède un plumage plus discret, tacheté de brun et de noir. En captivité, cette espèce peut vivre jusqu’à 20 ans.
Les dimensions nécessaires pour accueillir le faisan doré
Pour garantir son bien-être en captivité, il est crucial de lui aménager une volière spacieuse. Prévoir au moins 10 m2 par oiseau est une bonne règle. La structure idéale doit mesurer environ deux mètres de hauteur, 2,50 mètres de large et jusqu’à six mètres de long pour un groupe d’un mâle et cinq femelles. Un filet en métal à mailles fines est recommandé pour assurer la sécurité. Des parois mobiles à l’intérieur permettent de séparer certains oiseaux en cas de besoin, pour gérer conflits ou problèmes de santé.
Aménagement intérieur de la volière
Une conception soignée inclut un abri protégé contre les intempéries, notamment le vent, avec une zone extérieure ensoleillée et ombragée. La surface au sol doit être inclinée et drainée pour évacuer l’eau, éviter la boue et assurer un environnement sec. Des matériaux comme le sable, l’écorce ou une herbe naturelle peuvent constituer le revêtement du sol. Il est également conseillé de positionner la volière loin des sources de bruit afin de préserver la quiétude de l’oiseau.
Équipements indispensables à l’intérieur de la volière
Les perchoirs jouent un rôle essentiel en offrant aux faisans un endroit pour dormir ou se percher durant la journée. La présence de végétation, tels que des buissons, crée des zones d’ombre où la femelle pourra se cacher ou couver sereinement. Ajouter des troncs, des roches et des souches apporte également des points d’observation et de refuge pour ces oiseaux.
Compagnons de cage du faisan doré
Ce galliforme préfère généralement vivre seul, sauf pendant la période de reproduction où il chante pour attirer une partenaire et initie une parade nuptiale. Afin de limiter les conflits, il recommande de maintenir un rapport d’un mâle pour cinq femelles. Étant parfois nerveux ou agressif lors de la saison des amours, il est conseillé d’installer des brise-vues si plusieurs mâles vivent côte à côte, pour atténuer l’agressivité par intimidation.
Alimentation du faisan doré
Omnivore, cet oiseau peut être nourri avec des céréales ou des granulés spécialement conçus, disponibles dans les magasins spécialisés. En période de reproduction ou de mue, il est important de compléter son alimentation. Son régime végétal est constitué de salades, d’herbes, de pissenlits, de grains comme le blé ou le maïs, ainsi que de légumes et fruits comme la pomme, le raisin, les choux ou la tomate. À ces aliments, il est conseillé d’ajouter des produits d’origine animale tels que des morceaux de viande, des restes de poisson ou de fromage, pour un apport nutritif plus complet.
Préparer la reproduction du faisan doré
Il est conseillé d’installer une zone calme pour favoriser la reproduction. Un nid peut se faire dans une caisse purement tapissée de paille, placée dans un coin discret ou suspendue à une hauteur d’environ 1,50 m. Une autre option consiste à utiliser une petite cuvette faite de brindilles, d’herbes ou de plumes. Ces couveuses sont essentielles pour assurer un environnement sûr aux œufs.
Le processus d’incubation et le mirage des œufs
La femelle pond une dizaine d’œufs de couleur brun clair à rosé, qu’elle couve durant environ 23 jours. Pour vérifier leur fertilité, il est utile d’effectuer un mirage à l’aide d’un appareil ressemblant à une lampe de poche. Effectué vers le 5ᵉ ou 7ᵉ jour, puis de nouveau vers le 21ᵉ jour, ce contrôle permet d’identifier les œufs non fécondés (ouverts et clairs à l’intérieur) et de préserver ceux qui contiennent un embryon (opaques).
Alimentation des jeunes faisans
Dans la nature, les jeunes se nourrissent essentiellement d’insectes. En captivité, il faut leur proposer une nourriture pour poussins dès leur second jour, puis commencer à extérieur les habituer à manger hors de leur nid. Leur régime initial consiste en petits insectes, graines, herbes ou salades hachées. Il est aussi recommandé d’apporter des protéines pour soutenir leur croissance, ainsi que des vitamines pour prévenir les déficiences.
Précautions lors de l’élevage
Les petits faisans boivent beaucoup, il est donc crucial de changer régulièrement leur eau dans des récipients adaptés à leur taille, pour éviter la noyade ou la contamination. Après une dizaine de jours, ils peuvent commencer à explorer leur environnement, à condition de les protéger du vent, du soleil intense et des prédateurs. Évitez de sortir fréquemment les jeunes dans un environnement humide, pour ne pas risquer qu’ils prennent froid.
Comment maintenir son faisan doré en bonne santé
Ce bird nécessite peu d’entretien, mais doit évoluer dans un espace propre, avec une nourriture de qualité et de l’eau fraîche. La sensibilité aux courants d’air oblige à le tenir éloigné des zones froides pour éviter des inflammations respiratoires ou des problèmes oculaires. Une vermifugation régulière, deux fois par an, ainsi que des traitements anti-puces, sont recommandés. Des vaccinations existent aussi en prévention contre diverses maladies susceptibles d’affecter l’animal.