L’iguane vert est reconnu comme l’un des reptiless les plus souvent adoptés en captivité. Sur le territoire américain, il occupe la troisième place parmi les animaux de compagnie les plus plébiscités. Cependant, d’autres variétés sont également visibles sur le marché, mais en moindre proportion. Quoi qu’il en soit, posséder un reptile tétrapode nécessite un habitat spécifique : un terrarium à la taille adaptée aux besoins et à la morphologie de l’animal. Explorons les particularités principales de l’iguane vert ainsi que les précautions essentielles pour assurer son bien-être en captivité.
Présentation de l’iguane vert ou commun
Iguana désigne une famille de reptiliens originaire d’Amérique tropicale. Ces sauriens appartiennent à la famille des Iguanidae. Parmi eux, l’iguane vert, ou Iguana iguana, est très populaire auprès des amateurs d’animaux de compagnie, suivi par l’iguane antillais et d’autres espèces telles que l’iguane rhinocéros, l’iguane noir, celui à casque, ou encore celui de Madagascar.
l’iguane vert est souvent choisi en raison de sa relative facilité d’élevage, même pour un novice. Son activité est principalement nocturne. Dans son habitat naturel, il doit surtout faire face à un seul prédateur notable : un lézard appelé Basiliscus basiliscus.
La durée de vie moyenne de cet animal à l’état sauvage est d’environ dix ans, mais en captivité, elle peut considérablement augmenter, à condition que les soins et l’environnement lui soient favorables.
Ce grand reptile arboricole peut atteindre deux mètres de longueur et un poids se situant entre 4 et 5 kilogrammes à l’âge adulte. La femelle est généralement plus petite que le mâle. Il existe un fort dimorphisme sexuel, avec des différences visibles en termes de taille, de coloration, et de développement des glandes sécrétrices, ces dernières étant significativement plus grosses chez les mâles.
Malgré sa dénomination, la teinte de cet iguane n’est pas toujours verte. Selon sa région d’origine, son apparence peut varier du vert, à l’orange, au rose ou même au bleu. Tous arborent des anneaux sombres à la base de la queue et une crête dorsale de piques. La distinction avec l’iguane antillais repose notamment sur la grosse écaille située sous le tympan : chez l’iguane vert, cette écaille est nettement plus imposante, alors qu’elle est absente chez l’iguane antillais.
Bien que classé comme herbivore, l’iguane vert, durant ses premières années, adopte un régime principalement carnivore, se nourrissant d’insectes et d’araignées. En grandissant, vers l’âge de 3 ans, il devient strictement herbivore, se nourrissant de fleurs, de fruits, et de plantes épiphytes.
La maturité sexuelle se atteint vers 3 ans. Les mâles deviennent alors très agressifs lors de la saison de reproduction. La reproduction ne se produit qu’une seule fois par an chez la femelle, qui ne prend pas soin de ses petits, laissant leur développement à leur propre initiative.
La vulnérabilité de l’iguane vert à l’état sauvage
Le commerce de ces reptiles est désormais soumis à une réglementation stricte, suite à un trafic important, notamment en tant qu’animaux de compagnie. Par ailleurs, ils subissent une chasse intensive pour diverses raisons : récupération de leur graisse aux vertus médicinales, utilisation de leur peau dans la maroquinerie, ou consommation de leurs œufs et de leur chair, prisés dans certains pays.
Leur habitat naturel est soumis aux pressions croissantes, notamment à cause de la déforestation, de la pollution par les pesticides et de l’expansion des activités agricoles. Par exemple, au Costa Rica, le nombre d’iguanes sauvages a dramatiquement diminué, conduisant à des opérations de réintroduction dans la nature par des organismes spécialisés.
Conseils pour l’achat d’un iguane en toute sécurité
L’acquisition d’un iguane, en tant que Nouvel animal de compagnie (NAC), doit se faire dans le respect de la réglementation. La vente illégale demeure une réalité, souvent motivée par la rentabilité du commerce. Il est primordial de s’assurer qu’un certificat de capacité a été obtenu, car en France, ces reptiles sont considérés comme des animaux sauvages, notamment pour le cas de l’iguane vert et de l’iguane antillais.
Seules des structures habilitées, comme les animaleries spécialisées ou les élevages agréés, peuvent fournir des spécimens en bonne santé et conformes à la législation. Il est fortement conseillé d’éviter d’acheter un iguane auprès d’un particulier, afin de prévenir tout risque lié à la provenance. Le prix d’un animal bien élevé se situe généralement entre 70 et 450 € ou plus, selon l’âge et la morphologie.
Lors de l’achat, l’animal doit présenter une couleur brillante, signe de bonne vitalité. Un iguane bien nourri affiche aussi un abdomen légèrement arrondi. En cas de doute, il vaut mieux passer son chemin.
Il est également conseillé de choisir un jeune spécimen, d’environ trente centimètres de longueur, qui sera plus facile à domestiquer. La capacité à supporter la captivité est un critère déterminant : un animal apaisé à l’approche sera plus simple à manipuler. De plus, les femelles sont généralement moins agressives que les mâles.
Enfin, il est préférable d’adopter un jeune iguane, car il sera plus malléable à la domestication. Une fois adulte, cet animal peut devenir potentiellement dangereux, agressif et difficile à contrôler en raison de sa taille imposante et de sa force. Son entretien demande une attention constante : il a besoin de soins réguliers, d’un environnement adapté, et d’une alimentation équilibrée. La moindre négligence peut conduire certains propriétaires à abandonner leur compagnon en liberté ou à le confier à des refuges spécialisés, ou pire, à le relâcher dans la nature, ce qui constitue une menace pour l’écosystème local.