Les loris sont de magnifiques oiseaux aux plumes aux teintes vibrantes, évoquant une peinture vivante. Ils peuvent être hébergés en volière, à condition de respecter leurs exigences spécifiques pour leur bien-être. Découvrons ces oiseaux originaires d’Australie et de Nouvelle-Zélande, ainsi que leurs besoins pour s’épanouir en captivité.
Caractéristiques principales des lori
Les loris et les loriquets appartiennent à la même famille, celle des Psittacidae, et à la sous-famille des Loriinae. La différence entre les deux termes réside souvent dans la longueur de leur queue : les loriquets possèdent une queue longue en forme de cône, tandis que les loris ont une queue plus courte et arrondie. On peut aussi les distinguer par leurs cris, même si leur capacité à imiter le chant d’autres oiseaux est notable.
Les loris ont une silhouette trapue et mesurent entre 20 et 32 cm, alors que les loriquets sont plus élancés et n’excèdent pas 25 cm. La distinction entre mâles et femelles est parfois possible grâce à des différences physiques, comme la forme de leur queue, mais ce n’est pas une règle universelle. Seules certaines sous-espèces montrent des variations marquantes.
Alimentation des lori
Il s’agit d’oiseaux ayant un régime très varié : ils consomment des graines, des fruits, des insectes, ainsi que du nectar et du pollen. Leur langue, semblable à un pinceau, leur permet de récolter le nectar et le pollen directement sur les fleurs.
En captivité, leur alimentation doit être soigneusement équilibrée :
- Une eau claire et fraîche,
- Une source de protéines représentant environ un quart de leur ration,
- Du nectar sous forme de mélange ou en poudre,
- Une pâtée maison semi-liquide composée d’ingrédients tels que pommes, pollen, semoule, riz, dattes, lait en poudre ou frais, farines de soja ou de gruau cuites dans du lait, un peu de miel, de la compote de fruits, voire une soupe aux légumes pour réduire la part de lait.
Il est aussi possible de se procurer des aliments spécialement conçus pour les loris dans des animaleries ou auprès de spécialistes, sous le nom de « Tendances et animaux ».
Conseils pour un élevage optimal des lori
Ces oiseaux requièrent un espace dédié, facile à entretenir, car ils ont tendance à salire beaucoup, notamment avec leurs fientes liquides. Les propriétaires privilégient souvent des surfaces carrelées pour le sol et les murs. En revanche, il est conseillé d’avoir **deux volières** pour leur habitat.
Pour leur bien-être, il est recommandé d’utiliser une grande volière intérieure d’au moins 100 cm de longueur, avec une hauteur et une largeur d’au moins 80 cm pour accueillir un couple. Il est également essentiel que cette volière soit surélevée à une hauteur d’au moins 90 cm. Une autre volière extérieure, également perchée, doit être plus grande — environ 200 cm en hauteur et en longueur, pour 80 cm de largeur. La possibilité pour les loris de passer d’un espace à l’autre, à condition que la température soit adéquate, leur permet de varier leur environnement. La température minimale doit être d’au moins 15°C. En régions plus froides, il est indispensable d’installer un chauffage dans la pièce afin d’assurer leur confort.
Il leur faut un nid permanent, avec un fond percé de trous d’un diamètre d’environ 10 cm, mesurant idéalement 40 cm de haut sur 25×25 cm, pour leur permettre de dormir et de se reposer. La litière doit être faite de copeaux de bois, à renouveler régulièrement. Le sol de la volière doit être recouvert d’une couche de sable, à changer tous les 8 à 12 mois.
Les loris aiment se baigner et il est conseillé de leur installer une petite baignoire. Leur habitat doit également comporter des perchoirs à différentes hauteurs, des abreuvoirs et deux mangeoires pour séparer les types d’aliments.
Ce sont des oiseaux très actifs, joyeux, avec un caractère affirmé. Leur curiosité et leur vivacité les amènent à explorer leur environnement, et ils réagissent aux proches par des cris aigus en signe d’affection. La propreté de leur espace, du nid comme des accessoires, est cruciale, même si cela ne garantit pas toujours leur reproduction en captivité.