En 2020, une moitié des familles françaises possédait au moins un animal de compagnie. La majorité de ces compagnons sont des chats et des chiens, mais de plus en plus d’individus adoptent aussi des petits animaux comme le lapin ou le cochon d’Inde, qui font partie des nouveaux animaux de compagnie. Hélas, nombreux sont ceux qui, après une période d’affection, se retrouvent abandonnés, souvent parce que les responsabilités ou les implications de cette décision ont été minimisées ou mal évaluées. Pourtant, vivre avec un animal procure un grand nombre de bienfaits au sein d’un foyer. Voici neuf avantages que l’on peut tirer de la présence d’un animal chez soi.
Bienfait n°1 : Le contact quotidien avec un animal renforce le système immunitaire
Une recherche menée en Angleterre en 2018 a révélé que les jeunes qui grandissent en compagnie d’un animal domestique ont généralement moins de risques de développer des allergies infantiles comparé à ceux qui n’en ont pas. Le fait d’être en contact avec un chien ou un chat permet à notre organisme d’être exposé à des bactéries bénéfiques, renforçant ainsi ses défenses naturelles. Chez les enfants, cette exposition prévient également certains troubles respiratoires, comme l’asthme. La présence régulière d’un animal chez un enfant contribue à réduire les infections en général, et diminue même la nécessité de recourir aux antibiotiques pour soigner diverses affections.
Bienfait n°2 : Vivre avec un animal favorise la bonne condition physique
Accueillir un compagnon animal dans sa famille implique souvent des activités interactives visant à partager des moments ludiques ou pour prendre soin de lui. Les propriétaires de chiens sortent plusieurs fois par jour pour les promener, tandis que ceux d’animaux comme le chat ou le lapin participent à des jeux qui les font mouvoir. Ces activités encouragent à quitter le canapé et à s’engager dans des efforts physiques simples. De plus, le lien affectif que l’on tisse avec son animal contribue à préserver la santé cardiaque. Le simple fait de caresser un compagnon à quatre pattes libère des hormones du bien-être, comme les endorphines, et réduit le stress, la pression artérielle ou le rythme cardiaque, diminuant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires sur le long terme.
Bienfait n°3 : La présence d’un animal consolidé les liens familiaux
De plus en plus, les animaux domestiques sont considérés comme proches membres de la famille. Leur rôle dépasse le simple compagnonnage, en favorisant la solidarité et la protection mutuelle entre tous les membres. Leur présence contribue à apaiser les tensions et à calmer les disputes. Par exemple, un chien qui se cache lorsqu’un conflit éclate peut inciter les adultes à prendre du recul, favorisant ainsi une meilleure gestion des différends. Par ailleurs, leur présence offre autant d’occasions pour les membres de partager des activités, comme une promenade en forêt ou la préparation de la zone de vie de l’animal, ce qui renforce la cohésion familiale.
Bienfait n°4 : Animer la gestion des émotions chez l’enfant
Les spécialistes s’accordent sur le fait que la compagnie animale exerce un effet apaisant sur ses humains, en particulier pour les enfants. Elle peut devenir un confident silencieux, capable d’accueillir et d’apaiser des émotions intenses. Prêter des sentiments à un animal — même muet —, comme un regard compréhensif ou une léchouille, permet à l’enfant d’évacuer ses troubles et ses tourments. Par ailleurs, une étude américaine de 2019 a montré qu’au contact de leur animal, la production de cortisol, hormone du stress, diminue, renforçant ainsi la sensation de calme et de sécurité intérieure.
Bienfait n°5 : La présence animale favorise le développement des tout-petits
Chez les enfants, surtout avant l’âge de 4 ans, l’interaction avec un animal est un vecteur de progrès dans la compréhension non verbale. Toucher, caresser ou manipuler un animal stimule leur gestualité, tout en leur enseignant le respect de l’autre. Ces échanges précoces jouent un rôle clé dans leur apprentissage du toucher et de la communication non verbale.
Bienfait n°6 : Un animal inculque le sens des responsabilités
Prendre soin d’un animal implique un sentiment d’utilité et de devoir. Pour un enfant, répondre aux besoins de son compagnon, respecter ses sollicitations, et l’aider dans son quotidien, contribue à construire sa conscience de l’engagement et ses capacités à assumer des responsabilités. Si un jeune de 4 ou 5 ans peut commencer à participer à certaines tâches simples, c’est à partir de 9 ou 10 ans qu’il pourra véritablement s’impliquer dans leur soin. Cette relation éducative se veut basée sur une méthode positive, renforçant la confiance mutuelle et le respect.
Bienfait n°7 : Une présence animale renforce la confiance en soi
Les enfants qui apprennent à lire ou à raconter des histoires à un animal se sentent souvent plus à l’aise qu’en face d’un adulte ou d’un pair. La compagnie animale leur offre un espace d’expression où ils évitent le jugement, ce qui facilite leur développement en confiance. De plus, pour les enfants confrontés à des difficultés ou à un handicap, cette figure de confiance devient un support précieux pour oser davantage dans diverses activités.
Bienfait n°8 : L’animal stimule la sociabilité
Posséder un animal, comme un chien ou un chat, peut également aider un enfant à se faire des amis à l’extérieur. Lors des promenades ou des rencontres avec d’autres enfants ou adultes, l’interaction avec l’animal sert de déclencheur social. Par exemple, faire connaissance avec un maître de chien lors d’une sortie peut ouvrir la porte à une nouvelle amitié. Cela est particulièrement bénéfique pour les enfants plus réservés ou ceux présentant des particularités, comme l’autisme, où la présence d’un animal constitue une aide précieuse pour s’ouvrir au monde.
Bienfait n°9 : Un animal offre une leçon sur la vie et la mort
Perdre un animal de compagnie représente souvent la première expérience pour un enfant face à la finitude de la vie. C’est une occasion d’aborder avec lui des sujets sensibles tels que la maladie, la reproduction ou la mortalité, en lui permettant de comprendre que toutes les vies ont une durée limitée. Ces échanges favorisent une relation de confiance et d’ouverture, tout en lui permettant d’acquérir un regard plus mature sur les grandes questions existentielles.